tag:blogger.com,1999:blog-44505909700509159892024-02-07T09:42:17.486+01:00L'art de la saturation : "Exuberance is Beauty"L'art de la saturation : "Exuberance is Beauty" W. Blake
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.comBlogger56125tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-13463589356673867412014-04-14T22:04:00.000+02:002014-04-15T10:20:24.110+02:00Hiatus (jusqu'en Juin)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbL0rP1wYgEKUZ-TTBBtOEtDScHBDnbAAWtA6-psDuTWPitmVNH_jnZgqaoDqEPegjGt9uNH6K7PnfWwH2X76-bX9cIZF_PzIAtJOYkkzVhif2W3xR3sJ2O4NZoYwiMw1dYalPH64plfR2/s1600/hiatus+alacris.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbL0rP1wYgEKUZ-TTBBtOEtDScHBDnbAAWtA6-psDuTWPitmVNH_jnZgqaoDqEPegjGt9uNH6K7PnfWwH2X76-bX9cIZF_PzIAtJOYkkzVhif2W3xR3sJ2O4NZoYwiMw1dYalPH64plfR2/s1600/hiatus+alacris.jpg" height="400" width="353" /></a></div>
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<i>*Le fantôme d'Alacris glisse un orteil par la porte*</i></div>
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Après quelques mois d'absence pendant lesquels je n'ai cessé de repousser l'écriture d'un article à la semaine suivante, puis au mois suivant, etc., l'évidence s'impose : je suis extrêmement prise par mon mémoire, que je vais soutenir à la fin mai. Jusqu'à ce moment-là, je mets donc le blog en hiatus, ou pause si vous préférez. </div>
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J'ai très envie d'écrire des articles à nouveau, et j'ai conscience qu'écrire un petit article de quinze lignes pour parler de ce que je fabrique de temps à autre, ou un article où je parle de mon mémoire (ce qui m'empêcherait de culpabiliser de faire autre chose) ne prend pas très longtemps et que ça pourrait vous intéresser, mais je n'ai malheureusement pas pris le temps de faire ça ces derniers mois. A vrai dire je suis restée bloquée sur de longs articles que je comptais faire, du coup je me suis empêché d'en écrire de plus petits, et maintenant j'ai l'impression que je ne pourrai pas poster d'articles ici tranquillement tant que je ne me serai pas "débarrassée" des articles assez ambitieux que j'avais en tête. La rédaction d'un compte-rendu d'expo par exemple me prend généralement une demi-journée, et j'ai un certain nombre d'expos dont je tiens à vous parler... Or je me trouve en ce moment dans une sorte de dernière ligne droite avant la soutenance du mémoire, et je suis totalement immergée dedans.</div>
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J'ai également pris beaucoup de retard sur les blogs que je suis ; je n'aime pas trop lire en fantôme, donc plutôt que de lire tranquillement et de commenter de manière éparse, j'ai tendance à prendre le temps de lire en détail et de commenter minutieusement les articles que je lis - bref, je n'aime pas faire les choses à moitié et ça me joue des tours, parce qu'en juin je vais me retrouver avec six mois de remise à niveau sur tout mon carnet d'adresses ! Je risque d'y passer quelques journées, mais du coup je serai peut-être un peu moins longue que d'habitude dans mes réponses, je m'en excuse d'avance. J'ai vu certains d'entre vous plusieurs fois depuis que ce blog connaît un passage à vide, et je sais qu'ils ne prennent pas mon absence temporaire comme un abandon de la "blogosphère", mais pour ceux avec lesquels je n'ai pas été en contact, je tenais à ce que vous sachiez que j'ai la ferme intention de revenir mettre mon grain de sel par ici et par là une fois que j'aurai quelque peu allégé le poids des études. </div>
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Voilà pour les infos !</div>
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Oh, et par ailleurs, autre chose qui m'a beaucoup occupée ces derniers mois, et dont j'ai obtenu la confirmation il y a peu : en septembre, je pars à l'université de Nottingham en tant que lectrice de français, pour un an ! 12h de cours de langue française et de civilisation à assurer par semaine, en parallèle à mon M2. Ca va être du boulot, mais j'ai terriblement hâte ! (et espérons que ce blog ne se prendra pas un autre hiatus violent dans la face à ce moment-là, huhu, au pire j'écrirai des articles touristiques sur la ville de Nottingham et je partagerai avec vous mes déboires de prof qui enchaîne les gaffes de débutant, hahaha).</div>
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On se retrouve en juin, à bientôt !</div>
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Alacris</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-49611189945494698132014-01-19T19:19:00.000+01:002014-05-07T21:04:31.018+02:00B E A U T Y de Rino Stefano Tagliafierro : des tableaux qui racontent une histoire...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/EEfXg1JUYu0?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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<i><span style="color: #666666; font-size: x-small;"><b><br /></b></span></i></div>
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<i><span style="color: #666666; font-size: x-small;"><b>BEAUTY </b>de Rino Stefano Tagliafierro</span></i></div>
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<i><span style="color: #666666; font-size: x-small;">A regarder en haute définition !!!</span></i></div>
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Un article succinct aujourd'hui, car la vidéo se suffit à elle-même et que le plaisir des yeux compte avant tout dans ce genre de situation. Je viens de tomber sur ce magnifique film du réalisateur Rino Stefano Tagliafierro, dans lequel <b>il fait se suivre cent tableaux, anime les éléments qui sont à l'intérieur, et leur fait conter une histoire</b>... </div>
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On commence avec des paysages calmes, tranquilles, enchanteurs, où la nature est paisible et présente un lieu de béatitude ; puis on continue avec la vie des hommes et des animaux au sein de cette nature, bien souvent des figures d'harmonie et d'amour... enfin, ça se corse, et la violence fait son entrée dans le monde de l'homme. A certains égards, on pourrait décrire cette composition comme l'histoire de la Chute, d'un paradis perdu à un monde de cruauté qui débouche sur le sombre et l'étrange (ceux qui sont allés voir l'exposition <i>L'Ange du Bizarre</i> au musée d'Orsay reconnaîtront là quelques tableaux, notamment <i>Dante et Virgil aux Enfers</i>). On peut aussi l'interpréter comme le mouvement qui va d'une description naïve de la nature à une description plus cynique, cruelle, et qui s'aventure même sur le chemin de l'informe vers la fin...</div>
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Sensualité, crime, tendresse, paradis, amitié, péché, innocence, meurtre, solitude, volupté... tant de thèmes sont abordés à travers ces cent tableaux qu'il y en a pour tous les goûts. De William Bouguereau à John William Godward en passant par Rubens, Caspar David Friedrich, et Vermeer, sans oublier Gabriel Von Max et Le Corrège, vous êtes sûrs de retrouver ici des tableaux qui vous sont familiers, et de les redécouvrir sous un angle nouveau.</div>
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Bon visionnage !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqga-XM0rhTApE2zKFbfDnuOKcQmloNaK6K9j7gbwS7tVvKOmdTkaJD8yy7TKdYljVXuYQkAJM4M_CgCYwAsBK4KGf7NU9HGaMxe6KnczDeszBlY-4YBs_G-LICvlHW7eMP0lGwIQGymp0/s1600/Pierre+Auguste+Cot+-+Portrait+Of+Young+Woman.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqga-XM0rhTApE2zKFbfDnuOKcQmloNaK6K9j7gbwS7tVvKOmdTkaJD8yy7TKdYljVXuYQkAJM4M_CgCYwAsBK4KGf7NU9HGaMxe6KnczDeszBlY-4YBs_G-LICvlHW7eMP0lGwIQGymp0/s1600/Pierre+Auguste+Cot+-+Portrait+Of+Young+Woman.jpg" height="172" width="320" /></a></div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-27688152325173108022013-12-28T08:16:00.000+01:002013-12-28T08:16:08.130+01:00Un jour, j'habiterai dans une librairie (qu'on se le dise)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEwWt8cbiN42tZbWbYlwM65aKcQOZEhqH4b_f4y1EQMzpmTmvt-36LdBW61rOGU4VAtrsk-GgDDQd7V6pJx1hO6b3ynwFWfVdHzoCB6kmnkYwntTsx9ADa20F9-kqXY8FQ6_8pMpaJtdVE/s1600/end+of+another+crappy+year.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEwWt8cbiN42tZbWbYlwM65aKcQOZEhqH4b_f4y1EQMzpmTmvt-36LdBW61rOGU4VAtrsk-GgDDQd7V6pJx1hO6b3ynwFWfVdHzoCB6kmnkYwntTsx9ADa20F9-kqXY8FQ6_8pMpaJtdVE/s1600/end+of+another+crappy+year.jpg" /></a></div>
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Dernier article de l'année 2013 : je pars au ski pour une semaine en Haute-Savoie aujourd'hui même, et je n'aurai fort probablement pas de wifi là où je vais, donc je pense qu'on peut décréter sans s'aventurer sur des terrains très dangereux que ceci est bel et bien le dernier article de cette année. Pour fêter ça (non pas qu'il y ait vraiment quoi que ce soit à fêter mais enfin bon zut), je vous propose un article bordélique comme je les affectionne tant, avec des achats livresques et de tout et de rien.</div>
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Tout d'abord, j'ai fait une petite virée à <b>Book-Off</b> il y a peu, et voilà ce que j'y ai trouvé :</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifFty-oB_HAgvlgYpCv5FBrHEVy-yejjJlYRldbkK_jMNWN_BVbd81EvTHmR3p7WN6KYYAEKlyQWRyw4Z0bTqloT-Zo120xTAZxEYB5nZBUa5LUdo99xeteBCsiIsgo15kdiSTly4d-iC8/s1600/IMG_8398.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifFty-oB_HAgvlgYpCv5FBrHEVy-yejjJlYRldbkK_jMNWN_BVbd81EvTHmR3p7WN6KYYAEKlyQWRyw4Z0bTqloT-Zo120xTAZxEYB5nZBUa5LUdo99xeteBCsiIsgo15kdiSTly4d-iC8/s320/IMG_8398.JPG" width="320" /></a></div>
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- <i><b>Les jours fragiles</b></i> de Philippe Besson. Je n'ai toujours pas lu cet auteur, j'ai également acheté <i>En l'absence des hommes </i>de lui il y a peu, que je n'ai pas encore lu, mais je fais confiance au jugement de <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a> qui lui a fait une campagne de pub des plus efficaces. Donc même si ce n'est pas forcément pour tout de suite, je sais que je vais lire cet auteur, et quelque chose me dit que je vais beaucoup apprécier découvrir son écriture.</div>
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- <b><i>Balzac et la Petite Tailleuse chinoise</i></b> de Dai Sijie, parce que je l'ai lu cet été : il était dans la bibli de la maison que ma famille avait louée pour les vacances, ça m'a interpellée, donc je me suis servie. C'était une très belle découverte, et je tenais à l'avoir dans ma bibliothèque.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0OPAlNFfuUM12dn92-NcqstwVLTJ_LJIGoKAa0qPZS3cuoyFer-wEc5Jv_pgcnLbVHOtoA92aF1a1aPxLdX585j_bSyQcLokIOaUY-GnUb2gfa3u_2_4Zug2P3OrGy18H4kulL2Suki_e/s1600/IMG_8397.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0OPAlNFfuUM12dn92-NcqstwVLTJ_LJIGoKAa0qPZS3cuoyFer-wEc5Jv_pgcnLbVHOtoA92aF1a1aPxLdX585j_bSyQcLokIOaUY-GnUb2gfa3u_2_4Zug2P3OrGy18H4kulL2Suki_e/s1600/IMG_8397.JPG" /></a></div>
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Les tomes 1, 2, 3, et 5 de <b><i>Black Cat</i></b>, mon manga préféré. Je possède très peu de mangas : à peu près deux tomes de <i>Nana</i> et de <i>God Child</i> à tout casser, plus les trois tomes de <i>Gate 7</i> que <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda </a>m'a offerts (en revanche, j'ai tous les épisodes de <i>Bleach, Naruto, Canaan, Gravitation, Attack on Titan</i>... mais pour ce qui est mangas papier, j'emprunte aux amis en général). Mais en les voyant à un prix si bas à Book-off, je me suis dit que quand même, ce serait bien d'avoir la collection de mon manga favori. Donc voilà, je viens de commencer ma collection !</div>
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Par ailleurs, petite virée à <b>Gibert Langues</b>, où j'ai trouvé...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJidSOiEYZA1XRLQmVf9ijc-DOTXaPmsUtc8Vm_AQh7j5BvMYpS6blZt5OZUy37dSweOMZERP530zydS2LKofvWsSZRsA-jmW_93TABG3dJu4uc3S3ifFUiSdW-baew69DrCRc03h_3YhQ/s1600/IMG_8401.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJidSOiEYZA1XRLQmVf9ijc-DOTXaPmsUtc8Vm_AQh7j5BvMYpS6blZt5OZUy37dSweOMZERP530zydS2LKofvWsSZRsA-jmW_93TABG3dJu4uc3S3ifFUiSdW-baew69DrCRc03h_3YhQ/s1600/IMG_8401.JPG" /></a></div>
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- Une petite <b>anthologie des poèmes de Coleridge</b> en édition bilingue, que j'avais déjà failli m'offrir auparavant. Etudier <i>The Rime of the Ancient Mariner</i>, <i>Fears in Solitude</i> et <i>Kubla Khan</i> dans un cours m'a décidée à en faire l'acquisition. C'est un ouvrage agréable ; on ne crache jamais sur une édition bilingue pour la poésie romantique anglaise, et puis c'est un bon livre pour démarrer avec Coleridge : suffisamment complet pour avoir du choix et les oeuvres majeures de l'auteur à sa disposition, mais suffisamment sélectif pour ne pas être perdu. Et puis c'est une édition poche, donc c'est pratique. L'édition Norton des oeuvres complètes de Coleridge est superbe et à l'avenir, j'aimerais me l'offrir, mais je ne l'ai pas vue en librairie et pour l'instant j'en suis encore aux textes les plus connus, donc les oeuvres complètes viendront quand j'aurai véritablement le temps et l'envie de les aborder.<br />
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- Une <b>sélection de poèmes de Sylvia Plath faite par Ted Hughes</b>. Ca faisait un moment que je voulais acheter un recueil de poèmes de Sylvia Plath, mais j'avais toujours trouvé des sélections assez maigres dans des éditions assez chères, et là j'ai été très contente de trouver cette sélection chez Faber & Faber à 7 euros et quelque, donc je n'ai pas hésité. J'admire énormément le poète Ted Hughes, auquel elle a été mariée (avant de se suicider), et la poésie de Sylvia Plath me plait également. C'est amusant, parce que parfois ses poèmes me parlent énormément et j'ai littéralement le coup de foudre pour eux, comme ça a été le cas avec "Daddy" et "Mad Girl's Love Song", mais d'autres, plus hermétiques et elliptiques, me laissent perplexe. C'est un peu au hasard que ça marche. Il faut dire que sa poésie n'est pas des plus faciles à apprécier ; on ne la lit pas comme on lit un poème lyrique ou épique, on ne la lit pas comme on lit un sonnet... elle échappe à un peu toutes les catégories, avec son ton parfois de conteuse, parfois de conversation, mais toujours tranchant et ironique. Je vous conseille vraiment "Daddy" si vous avez deux minutes pour découvrir un très beau poème ; c'est une sorte de monologue dramatique dans lequel elle se met dans la peau de la fille d'un fonctionnaire nazi. De la poésie violente au lecteur, mais si la poésie qu'on lit ne nous fait pas violence, mérite-t-elle vraiment le nom de poésie ?<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiBWXCs1_wB7337fkVEb5OfETR_jgfPJMc2Wn01qBrXAxz3IZhe8czJb0mnQH7uEPFOiIJ9Mf1_dkhQopXJH7ZS4TTYGWpCS9mDmFXi6bsnzNitO5OrK_GQnG4DR-aVSkc9YQ_DFD8gnhO/s1600/IMG_8399.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiBWXCs1_wB7337fkVEb5OfETR_jgfPJMc2Wn01qBrXAxz3IZhe8czJb0mnQH7uEPFOiIJ9Mf1_dkhQopXJH7ZS4TTYGWpCS9mDmFXi6bsnzNitO5OrK_GQnG4DR-aVSkc9YQ_DFD8gnhO/s320/IMG_8399.JPG" width="320" /></a></div>
Deux ouvrages de l'anthropologue américain Edward T. Hall, <i><b>Le langage silencieux</b></i> et <b><i>La dimensions cachée</i></b>, que j'ai présentés au cours d'un exposé à mon cours de FLE. C'était intéressant, cela dit très marqué historiquement parlant : on sent l'Américain upper middle-class des années 50 qui prône le relativisme culturel, assure qu'aucune culture n'est supérieure à une autre, et que ce que nous assimilons à des manques de civilisation chez d'autres peuples est en fait le reflet d'une différence cruciale de perception qui n'implique en rien un rapport de supériorité / infériorité... mais qui en même temps, est prisonnier de pas mal de préjugés culturels et raisonne beaucoup en termes de l'Occidental vs l'Oriental. Donc bref, c'était révolutionnaire dans les années 50, mais maintenant, ce sont des idées assez communément admises, du moins parmi les gens qui s'intéressent un minimum à l'interculturel (et qui ne sont pas racistes, j'imagine que c'est bon de le préciser). L'idée générale, c'est que la culture dans laquelle nous sommes nés façonne notre perception et nous fait penser et évoluer dans un système idéologique précis. Il y avait des réflexions très intéressantes sur la manière dont les différents peuples envisagent le temps et l'espace. Les deux tomes se recoupaient pas mal, donc si vous voulez en lire un des deux, je vous recommande <i>Le langage silencieux</i>.<br />
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Voilà donc pour mes derniers achats livresques en date.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPaeZzp_bPx9j0IlTcBsPFEf0iuFevtbxtjGdogVobgbfWiaQ3MCQw2BBcL0dF6rORuEy7mjdozstXbQNZQbKeynVxhOxXIAc6-HtvCR_jdJ0FeLgT07_zq6S5rdnFk_cKRsoTg8BFr5hI/s1600/don+jon+affiche.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPaeZzp_bPx9j0IlTcBsPFEf0iuFevtbxtjGdogVobgbfWiaQ3MCQw2BBcL0dF6rORuEy7mjdozstXbQNZQbKeynVxhOxXIAc6-HtvCR_jdJ0FeLgT07_zq6S5rdnFk_cKRsoTg8BFr5hI/s320/don+jon+affiche.jpg" width="236" /></a></div>
Sinon, je suis allée voir <b><i>Don Jon</i></b> hier avec ma meilleure amie : on cherchait un film assez court à aller voir (donc exit Le Hobbit et Le loup de Wall Street, qui nous faisaient pourtant de l'oeil), alors on s'est décidé pour Don Jon, qui nous intriguait parce qu'il a été écrit et réalisé par Joseph Gordon-Levitt lui-même, qui a le rôle du protagoniste.<br />
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Eh bien, c'était un bon film ! Je vous raconte un peu le pitch : Jon est un Dom Juan moderne, il obtient toutes les nanas qu'il veut, mais... rien à faire, il est accro au porno (en mode junkie). En fait, il est tout aussi accro au porno que les filles autour de lui sont accros aux comédies romantiques hollywoodiennes complètement irréalistes, ce qui évidemment produit des attentes différentes dans les relations. C'est traité avec beaucoup d'humour, on a vraiment bien rigolé, mais j'ai surtout trouvé que c'était très juste par rapport aux relations de nos jours et à ce qu'une fille attend d'un mec dans une relation par rapport à ce qu'un mec attend d'une fille : Scarlett Johansson joue une espèce de biatch au cerveau ramolli par les films à l'eau de rose qui hurle au scandale dès qu'elle entend parler de porno et vit le sexe comme quelque chose de complètement éthéré (bref, comme dans un film pour nanas), ce qui évidemment, conduit les mecs à se rabattre d'autant plus sur les fantasmes qu'ils ne peuvent pas assouvir avec les princesses qui ne jurent que par les codes sociaux. Dans tout ça il y a le rôle de Julianne Moore, qui est géniale (comme d'habitude), qui crée des rebondissements dont je ne vous dévoile pas plus.<br />
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Donc en résumé, un film qui peut avoir l'air "bête" quand on s'arrête à l'affiche, mais qui est à mourir de rire (surtout les confessions à l'église, hilarantes), et qui offre un traitement très intéressant de quelque chose de tabou dans nos sociétés. Et ça a le mérite de faire sortir le spectateur de la salle à la fin de la séance moins désespéré qu'après avoir vu <i>Shame</i> (avec Michael Fassbender), un superbe film qui traite un peu les mêmes thèmes mais d'une façon beaucoup plus grave et angoissante.<br />
<br /></div>
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<div style="text-align: right;">
<i>Joyeuses fêtes, et à bientôt !</i></div>
<div style="text-align: right;">
<i>Alacris</i></div>
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</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-38218634994253988692013-12-26T11:27:00.003+01:002013-12-26T11:27:50.546+01:00Récit d'expo : Désirs et Volupté à l'époque victorienne (Musée Jacquemart-André)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJLFB5oTd9wCh_BMyAzr71U2zGHGrLkEVZT0SpAVOBbpRY2ec1C4Kb4JPCiE_IpxaYVb9w0mFKXupuD0uQZeiewoCcbLhVjC_NdTLB5CN57JLYeDfNXHBgN-YWrPYuEsOopmBLnjHEkM5J/s1600/Les+roses+d%2527h%25C3%25A9liogabale+alma+tadema.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJLFB5oTd9wCh_BMyAzr71U2zGHGrLkEVZT0SpAVOBbpRY2ec1C4Kb4JPCiE_IpxaYVb9w0mFKXupuD0uQZeiewoCcbLhVjC_NdTLB5CN57JLYeDfNXHBgN-YWrPYuEsOopmBLnjHEkM5J/s1600/Les+roses+d%2527h%25C3%25A9liogabale+alma+tadema.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Les Roses d'Héliogabale</i>, 1888</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
Voilà un compte-rendu au sujet d'une expo dont ma visite commence à dater (hum, deux mois, j'ai rarement pris autant de retard à écrire un article), mais heureusement, ma mémoire en est encore assez fraîche. De plus, j'ai eu quelques coups de coeur assez notables à <b>Désirs et Volupté à l'époque victorienne</b> (malgré la foule qui était présente, et ce dès dix heures et demie du matin en ayant réservé les places... il faut dire que la visite des expos temporaires du <b>Musée Jacquemart-André</b> se fait à travers une série de petites salles, or si cette disposition permet de donner une ambiance différente à chaque nouvelle salle et de créer une atmosphère particulière "coupée" du reste à chaque fois, ça devient gênant pour apprécier les tableaux quand on est ne serait-ce que sept ou huit dedans). Description assez succincte des tableaux qui plus est, et audioguides aux informations un peu maigres, donc disons qu'heureusement que le musée est beau et que les tableaux présents dans l'exposition l'étaient aussi.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour commencer ce compte-rendu, j'ai décidé d'ouvrir l'article sur un tableau qui avait l'une des places d'honneur dans l'expo (il en existe d'ailleurs une affiche très bien agencée si ça vous intéresse, disponible en boutique) : <i><b>Les Roses d'Héliogabale</b></i>, d'Alma-Tadema. Cette scène tirée de l'Antiquité romaine au niveau de sa décadence, derrière son aspect joyeux de ronde parmi les pétales de rose, s'apparente plutôt à une danse macabre : le jeune empereur Héliogabale, extravagant s'il en est, avait caché une grande quantité de pétales de violettes (et non de roses, mais les roses rendent si bien sur le tableau) au-dessus d'un toit réversible. Alors que ses courtisans étaient ivres, il donna l'ordre que le toit s'ouvre, et les pétales tombèrent sur les courtisans, qui périrent étouffés par les fleurs. Vous pouvez voir Héliogabale allongé dans la partie supérieure gauche du tableau, vêtu d'une toge dorée, regardant avec indifférence le carnage. Ce qui m'a intéressée surtout dans ce tableau, c'est d'une part le sens du détail, l'attention portée à la texture, mais aussi le caractère ambigu de la scène : les courtisans ne soupçonnent pas qu'ils sont en train d'être assassinés, et ils prennent ce flot de fleurs comme un amusement de plus. Alors que la scène montre un niveau de raffinement qui va jusqu'au luxe (abhorré par les Romains, qui détestent l'otium, autrement dit le temps passé à ne rien faire, le loisir inutile qui donne lieu à toutes les corruptions de l'esprit et dont ils gardent un très mauvais souvenir avec Néron), ce luxe même est reflet de la barbarie des mœurs.<br />
<br />
L'exposition s'ouvre donc sur le goût pour les histoires antiques, surtout celles qui respirent un certain exotisme - l'orientalisme est encore très influent.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-kgK3Vv817GT1JJsEdcqrP4JQnAIbhjorlvqz4UlJeYYlnitpnUokILMBXr8apnTiKdIFYQJrBI1grNxp_8khb6WraBPbilQimk5ulp5G8NX6LTxtUQ63wNpsWSQUzArWSUOsZKyEXDgd/s1600/edwin+l+long+la+reine+esther.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-kgK3Vv817GT1JJsEdcqrP4JQnAIbhjorlvqz4UlJeYYlnitpnUokILMBXr8apnTiKdIFYQJrBI1grNxp_8khb6WraBPbilQimk5ulp5G8NX6LTxtUQ63wNpsWSQUzArWSUOsZKyEXDgd/s320/edwin+l+long+la+reine+esther.jpg" width="247" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>La Reine Esther</b></i>, 1878 Edwin L. Long</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce tableau, à nouveau, présente une scène qui se réfère à une possible mort prochaine : la reine Esther, au regard grave et résolu, s'apprête à se présenter au roi Xerxès Ier son époux afin de sauver son peuple (les Juifs, que le ministre Haman a décidé de faire exterminer), alors qu'elle n'a pas été appelée par lui, ce qui est synonyme de mort.<br />
<br />
Le voile dont l'une de ses servantes la revêt a presque l'air d'un linceul mortuaire ; l'héroïne, après un jeûne de trois jours, rassemble son courage tout en se préparant à affronter les conséquences d'un acte qui n'a même pas encore eu lieu mais qui risque de lui être fatal.<br />
<br />
L'histoire se clôt sur une note un peu plus porteuse d'espoir : elle avoue à son époux qu'elle est juive ; elle obtient de lui qu'il ordonne que les Juifs aient le droit de se défendre lorsqu'ils seront attaqués, les sauvant ainsi de la mort, et le premier ministre est puni pour les torts qu'il a causés. Esther est donc vue comme une héroïne du peuple hébreu.<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYi7vFLKbaGK-EjnHNDL4OSSHuPx8dq3oPtsHnm1iE10F136JnCarLWECtAHL4hWUvfNTCqxd09wd8wyWfscAAOdGkSOYZUXGWs33kB2sDH7P1LcmKFYZi54D8CEgE0jc7ta95SUiBEm81/s1600/%25C3%25AEle+de+rhodes+vue+d%2527une+baie+lord+leighton.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYi7vFLKbaGK-EjnHNDL4OSSHuPx8dq3oPtsHnm1iE10F136JnCarLWECtAHL4hWUvfNTCqxd09wd8wyWfscAAOdGkSOYZUXGWs33kB2sDH7P1LcmKFYZi54D8CEgE0jc7ta95SUiBEm81/s1600/%25C3%25AEle+de+rhodes+vue+d%2527une+baie+lord+leighton.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'île de Rhodes, vue d'une baie</i> - 1867</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Un tableau de Lord Leighton à présent, <i><b>L'île de Rhodes, vue d'une baie</b></i>, au plus proche de ce qu'on peut trouver dans les courants artistiques français contemporains de "L'Art pour l'Art". Les grands thèmes classiques, le traitement de la lumière, et l'attention portée à l'horizon sont cruciaux. On trouve aussi chez ce peintre une extraordinaire recherche de beauté formelle, très visible dans...<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitjI-ZDHe7MScoQ5epXp092HEq4gC6u2TUt5Jt_9jtvnVl67WlCK3Gwsc_IyNFjKOtmDgMjmum6Xj353CWI_9ATMs9uFHSuAzpnk4cnfDRplSf5zz14etvPstphvnsKl05q0_fKyndA8rk/s1600/jeunes+filles+grecques+ramassant+des+galets+au+bord+de+la+mer+lord+leighton.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitjI-ZDHe7MScoQ5epXp092HEq4gC6u2TUt5Jt_9jtvnVl67WlCK3Gwsc_IyNFjKOtmDgMjmum6Xj353CWI_9ATMs9uFHSuAzpnk4cnfDRplSf5zz14etvPstphvnsKl05q0_fKyndA8rk/s1600/jeunes+filles+grecques+ramassant+des+galets+au+bord+de+la+mer+lord+leighton.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Jeunes filles grecques ramassant des galets au bord de la mer</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Ce tableau, <b><i>Jeunes filles grecques ramassant des galets au bord de la mer</i></b>, qui fige un instant de beauté sur la toile. Les jeunes filles correspondent toutes au modèle de beauté grec, avec leur traits droits, leurs pieds délicats, leur souplesse, leurs courbes bien dessinées... l'esthétique décorative apparaît ici dans toute sa force, avec des coloris doux et un "rythme dansant" (pour reprendre les mots de l'audioguide, je trouve que c'est une belle image en effet, et tout à fait juste). On sent les tissus se mouvoir sous l'action du vent, tout en étant capturés dans une chorégraphie statique par le pinceau du maître.<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirAvXfvGVP_xXa2VWOY3IlCHFwQYauaYd38KNEUKmdzX2N1F-VO8R7dIcKz6ZzK-itpMqvNc8fQ9O88fQ2udBs1q8_HKs7R71CnrDF7M1qgFW1fjmxEZajz2rnD9JVgavlqEVGT87mo41Z/s1600/lord+leighton+le+quatuor.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirAvXfvGVP_xXa2VWOY3IlCHFwQYauaYd38KNEUKmdzX2N1F-VO8R7dIcKz6ZzK-itpMqvNc8fQ9O88fQ2udBs1q8_HKs7R71CnrDF7M1qgFW1fjmxEZajz2rnD9JVgavlqEVGT87mo41Z/s320/lord+leighton+le+quatuor.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Quatuor</i>, 1868</td></tr>
</tbody></table>
<b> <i>Le Quatuor</i></b> à présent, d'Albert J. Moore. Un tableau qui me plait d'une part parce qu'il ne présente pas uniquement des femmes comme objet d'esthétique absolue, mais des hommes aussi ; et pour une fois ce sont les hommes qui sont de face, objet du spectacle, et les femmes qui sont de dos, plus impersonnelles - spectatrices donc, comme n'importe qui qui regarde ce tableau. Malgré les courbures parfaites des trois femmes présentes dans le tableau, et l'uniformité de leurs toges et de leurs coiffures (sans parler du désir que ces corps nus à peine cachés par les voiles dont ils sont recouverts suscitent), la femme ici n'est pas idéalisée à outrance, et on ne lui impose pas un modèle de beauté. A la place, elle obtient la liberté de pouvoir se poser en tant que spectatrice... et observer l'homme, pris dans un modèle de beauté androgyne.<br />
Autre chose qui m'amuse dans ce tableau : la scène est clairement issue de l'Antiquité grecque quand on regarde les modèles de beauté et la façon dont les personnages sont vêtus, mais les instruments dont ils jouent sont... modernes ! Des violons et des violoncelles. Un hymne à l'art intemporel de la musique, j'imagine.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKUKt83eOXzxGp8I1VE7Oxn8rfhTKX2kNr0wba7XA8QSHw_p_DhYTfTOe5lhjrDt1sh8bag4wD8IfmNrp_WEfg16CYvWcklen2Oa1QMMaVA0jqDYtmark4VljPT6_a_jBbuxA6nCr0ZdOo/s1600/simeon+solomon+le+sommeil.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKUKt83eOXzxGp8I1VE7Oxn8rfhTKX2kNr0wba7XA8QSHw_p_DhYTfTOe5lhjrDt1sh8bag4wD8IfmNrp_WEfg16CYvWcklen2Oa1QMMaVA0jqDYtmark4VljPT6_a_jBbuxA6nCr0ZdOo/s320/simeon+solomon+le+sommeil.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Sommeil</i>, 1892</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<i><b>Le Sommeil</b></i>, 1892 - Simeon Solomon<br />
<br />
Un dessin à la sanguine que j'avais envie de partager ici, car il me semble que c'est l'une des seules oeuvres de ce type qui était présente à l'expo ; en tout cas, c'est la seule que j'ai réussi à retrouver grâce à ce merveilleux outil qu'est Google Images, armée du titre, du nom du peintre, et de la date de réalisation.<br />
<br />
La simplicité du dessin, réduit à son architecture basique, lui donne toute sa beauté. La douceur du trait, le fait qu'une seule couleur soit présente apporte une certaine lumière apaisante à l'oeuvre, qui fait qu'elle semble baigner dans le calme, tout comme la femme endormie représentée...<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirisllp_5LJq7PmvCx-n6NuhyphenhyphenuSaB0esyuo1T-XHu9glPgsrIsabCBHgLrxXGwDLT_S7iZz28MuNGzeufnT0gNQvEjVzgkNbYY7-CzxTbMHIk-XeLAsNJoF2ld7UZTu9ZVAk1E6xjmSq9R/s1600/pygmalion+les+d%25C3%25A9sirs+du+coeur+burne+jones.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirisllp_5LJq7PmvCx-n6NuhyphenhyphenuSaB0esyuo1T-XHu9glPgsrIsabCBHgLrxXGwDLT_S7iZz28MuNGzeufnT0gNQvEjVzgkNbYY7-CzxTbMHIk-XeLAsNJoF2ld7UZTu9ZVAk1E6xjmSq9R/s320/pygmalion+les+d%25C3%25A9sirs+du+coeur+burne+jones.jpg" width="254" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Pygmalion ou les désirs du coeur</i>, 1871</td></tr>
</tbody></table>
Un de mes coups de coeur : <i><b>Pygmalion ou les désirs du coeur</b></i>, 1871, de Burne Jones (aquarelle et encre).<br />
<br />
Le mythe de Pygmalion est l'un de mes mythes préférés : c'est l'histoire de ce fameux sculpteur qui, épris de beauté et ne s'intéressant pas aux femmes qui l'entourent, a créé une statue parfaite de femme, Galatée. Aphrodite, admirative devant la beauté de sa statue, et le prenant de pitié de voir qu'il était si malheureux d'être tombé amoureux d'une substance sans essence, donna vie au marbre, si bien que Galatée devint une femme).<br />
<br />
C'est donc, d'une certaine manière, le mythe de comment l'inspiration de l'artiste le pousse vers la création, et comment la création artistique prend vie.<br />
<br />
Ca me rappelle d'ailleurs ces quelques vers de Théophile Gautier, à peu près contemporains (et bien sûr, inscrits dans le mouvement dont on se rappelle comme l'Art pour l'Art) :<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>"Sculpte, lime, cisèle ;</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Que ton rêve flottant</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Se scelle</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Dans le bloc résistant !"</i></div>
<br />
<br />
Ce qui m'intrigue dans ce tableau (outre le caractère éminemment romantique que prend la figure de Pygmalion, dans une posture de réflexion), c'est que les deux jeunes femmes qui passent à gauche et le regardent depuis l'extérieur de son atelier semblent infiniment moins réelles que les statues sur la droite, qui elles, appartiennent à l'espace de l'atelier donc au monde de Pygmalion, qui sont en supériorité numéraire, et qui sont animées par des jeux d'ombre qui leur donnent plus de relief. La création artistique est donc bien supérieur à la vie commune de tous les jours, qui n'a aucune saveur sans un surplus d'art. Mais le tableau nous met également en garde contre ce genre de réflexion : si le monde factice de Pygmalion se suffit à lui-même, il se trouve néanmoins dans l'obscurité et est vêtu de noir, la couleur du deuil. Le chemin que prend l'artiste est donc sans retour : à partir du moment où on se dédie à la vie artistique, on est en deuil du monde, de la vie qu'on aurait pu avoir.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT6I38uZR8dx869UJiPv_lMju4uOaRVN8BZJU-vaFv_H1AiX7HTIkPA3l3oeWheXGClYEUxEBSoS1uFADK_yMabYHYP53_8tpjb4a2sxyBbzdvg09C1VCjhP0qVFnFJ2xQaCozqWaJ8RWr/s1600/la+mer+enchant%25C3%25A9e+henry+payne.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT6I38uZR8dx869UJiPv_lMju4uOaRVN8BZJU-vaFv_H1AiX7HTIkPA3l3oeWheXGClYEUxEBSoS1uFADK_yMabYHYP53_8tpjb4a2sxyBbzdvg09C1VCjhP0qVFnFJ2xQaCozqWaJ8RWr/s400/la+mer+enchant%25C3%25A9e+henry+payne.jpg" width="286" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La Mer enchantée</i>, 1899</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Et on continue sur... un autre de mes coups de cœur, en entamant le chapitre : LA FEMME FATALE, avec <i><b>La Mer enchantée</b></i> de Henry Payne. Quoi de mieux pour commencer ce nouveau volet, qu'une enchanteresse ? Je ne me souviens malheureusement plus de tous les détails qui entourent le mythe à l'origine de ce tableau, mais de ce que j'en ai retenu, le sujet est tiré du conte "The shaving of Shagpat" de George Meredith ; la femme dans le coquillage est une enchanteresse qui prend la fuite, et elle a ensorcelé les hommes présents sur les bateaux afin de pouvoir prendre la poudre d'escampette. Des cadavres l'accompagnent, flottant à ses côtés ; un aigle également s'est posé près d'elle, qui signale la présence du héros non loin (il a réussi à s'accrocher au coquillage et la suit à son insu, alors qu'elle ne veut pas être poursuivie). L'absence de perspective, les échos de couleur de la peinture lui donnent un aspect médiéval (d'autant plus que la coiffe de l'enchanteresse vient de la tradition gothique hollandaise), et l'apparentent à l'art du vitrail.<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGHHhbbEfzudyXRUijJEmUZaWuVsprqcGdt4yf282Cl7lB5OkDCM0fCtxSfdv0RGZfguXDQSt-B-_oYHn8XvJsTzzNP-hPP6LBdNSlKRnGmE7tSEFyFQz6lZqFWPyXVX5ogfiXf0xfyjQ6/s1600/waterhouse+philtre+d%2527amour.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGHHhbbEfzudyXRUijJEmUZaWuVsprqcGdt4yf282Cl7lB5OkDCM0fCtxSfdv0RGZfguXDQSt-B-_oYHn8XvJsTzzNP-hPP6LBdNSlKRnGmE7tSEFyFQz6lZqFWPyXVX5ogfiXf0xfyjQ6/s320/waterhouse+philtre+d%2527amour.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Philtre d'amour</i>, 1907</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4UXTiYihlJJ-lIjR0_jiG0cf5G8PgqLBugc2RFlCyPtD63_TL-uyVWYqRjb6hhcxHffBq7Ozub2Yeg_Ble7Hr7TFW1nNSHhI9ewLKZvqwdbH_5PNsYMZ-QThjfLoUnSz_O6y6Vc1Ov5p-/s1600/la+boule+de+cristal+waterhouse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4UXTiYihlJJ-lIjR0_jiG0cf5G8PgqLBugc2RFlCyPtD63_TL-uyVWYqRjb6hhcxHffBq7Ozub2Yeg_Ble7Hr7TFW1nNSHhI9ewLKZvqwdbH_5PNsYMZ-QThjfLoUnSz_O6y6Vc1Ov5p-/s320/la+boule+de+cristal+waterhouse.jpg" width="207" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La boule de cristal</i>, 1902</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Deux tableaux de Waterhouse que j'ai beaucoup appréciés, toujours autour du thème de la femme fatale, cette fois-ci sous les traits de l'empoisonneuse et de la sorcière. Si la femme est cruelle, ce n'est pas tant par dangerosité innée, mais parce qu'elle a d'abord été elle-même victime d'un sort ou d'un rejet amoureux. D'abord victime, elle devient donc à son tour bourreau.<br />
<br />
<i><b>Le Philtre d'amour</b></i> était présent à l'exposition sous une forme plus élaborée je crois, mais je ne suis pas parvenue à en retrouver l'image. Cette version-là me plait aussi d'ailleurs, d'autant plus qu'elle présent un aspect un peu expressionniste qui me plait ; à certaines égards, on dirait presque une gravure de Munch (en plus net).<br />
<br />
<i><b>La boule de cristal</b> </i>présente une femme du même acabit que celle du <i>Philtre d'amour</i> : menton affirmé, teint blanc, joues rosées, petites lèvres, coiffures sophistiquées, cheveux sombres, regard concentré, calme apparent mais bouillonnement maléfique intérieur... dans les deux cas, la femme est solitaire ; elle l'est même dangereusement dans <i>La boule de cristal </i>car, tenant ainsi cette boule, elle semble contrôler un monde miniature à l'intérieur, ce qui la pose dans une position divine... ou plutôt démoniaque. le grimoire ouverte sur la table, le crâne, la baguette magique, les motifs de serpents sur sa robe : tout indique qu'elle est maléfique, malgré son aspect séducteur. La force érotique qui s'en dégage n'en est que plus destructrice.<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHkVjMwK5yYhfdPc02SeQdrhd5Wj6icoqZDIXKpdwM63-3bDse-dOHaGnTKGkBAHCHFU5BG3aQh4Ox8vCQ7uoUHaUT01qxnHcAYYWJsBt2gfFFVeyeyvXWLXATw-CBvN472glYwWFvAa9G/s1600/la+couronne+de+l%2527amour+millais.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHkVjMwK5yYhfdPc02SeQdrhd5Wj6icoqZDIXKpdwM63-3bDse-dOHaGnTKGkBAHCHFU5BG3aQh4Ox8vCQ7uoUHaUT01qxnHcAYYWJsBt2gfFFVeyeyvXWLXATw-CBvN472glYwWFvAa9G/s320/la+couronne+de+l%2527amour+millais.jpg" width="220" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La Couronne de l'amour</i>, 1875</td></tr>
</tbody></table>
On aborde maintenant le rayon Millais, dont ce tableau sera malheureusement le seul exemple dans cet article (mais il y a de fortes chances que vous entendiez parler de Millais à nouveau sur Saturations à l'avenir, surtout si je fais un article détaillé sur la série <i>Desperate Romantics</i>)<br />
<br />
<i><b> La Couronne de l'amour</b></i>, peinture à l'huile, présente la scène cruciale d'un poème de George Meredith (<i>The Crown of Love</i>) dans lequel un homme du peuple, afin d'obtenir le droit d'épouser une princesse dont il est tombé amoureux, s'est engagé à la porter jusqu'au sommet d'une montagne. Il est robuste, et normalement cette tâche, bien qu'impressionnante, ne devrait pas lui poser problème ; cependant une tempête se déclenche pendant l'ascension... je ne vous raconte pas la fin.<br />
<br />
C'est amusant car ce tableau, bien que dépeignant un acte de bravoure et de dévotion, présente quelques indices qui pourraient inviter le spectateur à le regarder comme une scène de rapt. Les cheveux relâchés de la princesse, volant au vent, sont contraires à la décence courtoise, et donnent une allure sauvage à la scène, qui s'assombrit à mesure que la tempête se rapproche... le souci de réalisme et le goût des détails minutieux ressortent dans la peinture de l'horizon mais également des rochers escarpés, reflet du sort qui attend le jeune homme trop audacieux.<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEideKiHfYojsLtylO13ZiS79QbndGDzKaJoOhstCrnd4sxVhmonON4x6R_1YrHEjhTjM9K_4l4157sf8QL3Dcw0L9GorbZblN6vqHzrima8aXse8B27fpfKPhncQYSqvmBvRR2KwMlF7aIS/s1600/strudwick+elaine.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEideKiHfYojsLtylO13ZiS79QbndGDzKaJoOhstCrnd4sxVhmonON4x6R_1YrHEjhTjM9K_4l4157sf8QL3Dcw0L9GorbZblN6vqHzrima8aXse8B27fpfKPhncQYSqvmBvRR2KwMlF7aIS/s320/strudwick+elaine.jpg" width="238" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Elaine</i>, 1891</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Ce tableau de John Strudwick, <i><b>Elaine</b></i>, se plonge dans l'univers des légendes arthuriennes et montre le personnage éponyme qui contemple le bouclier de Lancelot, qui le lui a confié afin de participer à un tournoi sans révéler son identité.<br />
<br />
Lancelot l'a abandonnée et, hantée par le souvenir de son amant, Elaine se laisse peu à peu mourir en vivant éternellement son fantasme à travers la nostalgie d'un amour qui est parti. Les vertus sculptées sur le coffre sur lequel est assise Elaine illustrent les vertus qu'elle a abandonnées, notamment les devoirs de maison, dont dans sa douleur elle n'est plus capable de se souvenir. C'est la figure de l'amoureuse romantique par excellence, qui se meurt de chagrin. Les couleurs elles-mêmes semblent abandonner le tableau, car seuls le beige et le marron dominent, avec un peu de bleu délavé et de rose terne ici et là.<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYMZ_ZuaX0QjBcmK4iFXqJsHnAMe3EHDIvVAb2IPspFnhKGFeub9Porr6I2UQ1SF7CHiYh0ziBLEXtBsq_nSduZmgLvZzCJKedWficn51XsdYBhzr7yZbpKcrdGAPkDC7MYYH8n1rgtQ1e/s1600/strudwick+le+temps+jadis.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYMZ_ZuaX0QjBcmK4iFXqJsHnAMe3EHDIvVAb2IPspFnhKGFeub9Porr6I2UQ1SF7CHiYh0ziBLEXtBsq_nSduZmgLvZzCJKedWficn51XsdYBhzr7yZbpKcrdGAPkDC7MYYH8n1rgtQ1e/s320/strudwick+le+temps+jadis.jpg" width="220" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Temps jadis</i></td></tr>
</tbody></table>
On continue dans la veine des légendes arthuriennes, toujours avec Strudwick, à travers un tableau qui présente de nombreuses ressemblances avec Elaine, ne serait-ce que dans son ambiance et ses couleurs générales, même s'il est tout de même plus coloré et, en apparence, plus joyeux (je dis bien en apparence, car une humeur de nostalgie est bien présente).<br />
<br />
<i><b>Le Temps jadis</b></i> représente ma reine Guenièvre (en vert) au temps où elle était heureuse à la cour, jeune épouse d'Arthur... avant qu'elle ne rencontre Lancelot, dont elle tombe follement amoureuse - un mal qui la ronge et qui fait d'elle aussi une figure emblématique du spleen romantique.<br />
<br />
Entourée de ses suivantes, Guenièvre est calme, et lit paisiblement. Les trois figures féminines pourraient presque symboliser les trois Grâces, ou bien des Muses, avec la littérature, la musique...<br />
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<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPs7iLCaywBQrmrxVfLpsE_zVq5CEqpPmxED_3Kay7vl2ddvioIJP6S731oZcTToj_gbly5tmPBFuM7T7H9K850evsACgmJ5GU9eLcX3HXrKXaVbRUaGbAXq_skkfLTOgtGbuYfQb4AItF/s1600/godward+au+tepidarium.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPs7iLCaywBQrmrxVfLpsE_zVq5CEqpPmxED_3Kay7vl2ddvioIJP6S731oZcTToj_gbly5tmPBFuM7T7H9K850evsACgmJ5GU9eLcX3HXrKXaVbRUaGbAXq_skkfLTOgtGbuYfQb4AItF/s320/godward+au+tepidarium.jpg" width="171" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Au tepidarium</i>, 1913</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivAfVwXFOmI5hGcGDWVXL8wpnTvowJGiopwW1oboTSZT0T6cPAJC2n3ddbhnWbYO2HQca4yWv8XOwIFCmWMp9HKfyZQ5l5xeCF7GGUikOVe01PsuY0leuL7hvem6dEdV5F_nFvskCQ9SV/s1600/godward+l%2527absence+fait+grandir+l%2527amour.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivAfVwXFOmI5hGcGDWVXL8wpnTvowJGiopwW1oboTSZT0T6cPAJC2n3ddbhnWbYO2HQca4yWv8XOwIFCmWMp9HKfyZQ5l5xeCF7GGUikOVe01PsuY0leuL7hvem6dEdV5F_nFvskCQ9SV/s320/godward+l%2527absence+fait+grandir+l%2527amour.jpg" width="190" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'absence fait grandir <br />l'amour</i>, 1912</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Deux oeuvres de Godward :<br />
<br />
<i><b>Au tepidarium</b></i>, (qui existe dans une version sans tunique d'ailleurs), dans laquelle l'artiste utilise le prétexte de la peinture d'une coutume antique afin de représenter une scène intime de la vie féminine. La femme dont la nudité à demi-cachée n'est que plus désirable apparaît lascive dans sa tunique mouillée.<br />
<br />
<i><b>L'absence fait grandir l'amour</b></i>, qui nous met face à face avec un modèle à la beauté classique comme vu précédemment, présente un aspect un peu plus décoratif, mais où le goût d détail joue un grand rôle aussi. Comme dans le cas de <i>Elaine</i>, l'attention est portée sur les méditations de la femme qui se trouve dans une situation d'attente. La femme est peinte dans toute la force de son intimité et l'artiste parvient à atteindre à un point de vue féminin, en s'affranchissant des éternels points de vue masculins sur la femme qui gravitent tellement souvent entre ces deux pôles : la sainte et la prostituée (pour le dire en anglais, the angel in the house & the whore).<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTqs2yznZ0CAgV2Olvt0K_Zj7t68znCbnf8CHE4t7N30h00hwJgIwIlwBNeDGNm-TnM3PASyKGU4YuWRJdvw0Xj6OSmP5datK-N_XGifQpplVEGEUoxPzh2nNn7HtpVmAM7CAz0b-7AQEu/s1600/le+chant+du+printemps+waterhouse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTqs2yznZ0CAgV2Olvt0K_Zj7t68znCbnf8CHE4t7N30h00hwJgIwIlwBNeDGNm-TnM3PASyKGU4YuWRJdvw0Xj6OSmP5datK-N_XGifQpplVEGEUoxPzh2nNn7HtpVmAM7CAz0b-7AQEu/s1600/le+chant+du+printemps+waterhouse.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Chant du Printemps, 1913</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<i><b>Le Chant du Printemps</b></i>, de Waterhouse, nous plonge dans une ambiance bien différente. Nous sommes ici dans un cadre naturaliste, probablement l'héritier du "Free Love" movement de la fin du XVIIIe siècle, dont certains pré-Romantiques (tels que ce cher William Blake) étaient adeptes (Blake se baladait notamment nu dans son jardin, et engageait sa femme à en faire de même).<br />
<br />
Un nouveau mythe tiré de l'Antiquité : celui de Proserpine (ou Perséphone), fille de Démeter, dont Hadès s'éprit, si bien qu'il l'enleva mais Démeter, furieuse qu'il lui ait enlevé sa fille sans sa permission, se rendit aux Enfers afin de récupérer Proserpine. Comme Démeter est la déesse de l'agriculture, pendant son absence, la terre était sans récoltes et les hommes mouraient ; Zeus intervint donc et obtint de conclure le marché suivant : Properpine passerait six mois de l'année avec Hadès aux Enfers, et six mois de l'année avec sa mère, sur terre. Les six mois où Proserpine est sur terre correspondent au printemps et à l'été, tandis que lorsqu'elle est forcée de retourner chez Hadès, c'est l'automne et l'hiver. On a donc ici une Proserpine symbole de vie, qui montre fièrement sa poitrine et sa chevelure rousse, qui en fait également une allégorie des Britanniques.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSZcf-2gilAFU0ZZGf4UpKm0lLhs6XGrAs7bsPBk-5pMOZYoapf0LfLrHx9W7MFTSTrsz8Lrtxs0-mHqas9_TVjsHTqfQ1atpoA_sN7oBTBg1ubxRqOZ5Y-1IAPTv7cm8L1Onz20G8iEQM/s1600/sir+edward+poynter+androm%25C3%25A8de.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSZcf-2gilAFU0ZZGf4UpKm0lLhs6XGrAs7bsPBk-5pMOZYoapf0LfLrHx9W7MFTSTrsz8Lrtxs0-mHqas9_TVjsHTqfQ1atpoA_sN7oBTBg1ubxRqOZ5Y-1IAPTv7cm8L1Onz20G8iEQM/s320/sir+edward+poynter+androm%25C3%25A8de.jpg" width="217" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Andromède</i>, 1869</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1yO1VweYYEq5KdOy3jTmUQoVpAri7odkGGb_2pLOtDsK7MeZIXDeVooanMOUFBH9Y0QqFFgkjWc2r4WBRYqE7reHUO_fxUvx98N42XJRfrx8NNWdHIbG8TTcy9k9wdJ2RFF_QWkQtltL-/s1600/leighton+crenaia+la+nymphe+de+la+rivi%25C3%25A8re+dargle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1yO1VweYYEq5KdOy3jTmUQoVpAri7odkGGb_2pLOtDsK7MeZIXDeVooanMOUFBH9Y0QqFFgkjWc2r4WBRYqE7reHUO_fxUvx98N42XJRfrx8NNWdHIbG8TTcy9k9wdJ2RFF_QWkQtltL-/s320/leighton+crenaia+la+nymphe+de+la+rivi%25C3%25A8re+dargle.jpg" style="cursor: move;" width="112" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Crenaia</i></td></tr>
</tbody></table>
Deux tableaux qui présentent la nudité de la femme, et deux attitudes différentes dans cette nudité :<br />
<br />
<i><b>Crenaia, la nymphe de la rivière Dargle</b></i>, 1880, de Lord Leighton. Le geste pudique de la nymphe, qui l'amène à se replier sur elle-même, dévoile d'autant plus le téton qu'elle pince et fait ressortir. Pudeur véritable, ou pudeur feinte afin de n'être que plus séductrice ? Le regard baissé, la douceur des tons du tableau semblent indiquer une innocence authentique.<br />
<br />
<i><b>Andromède</b></i> de Sir Edward Poynter, par contraste, nous saisit par sa violence. Petit rappel sur le mythe d'Andromède : sa mère Cassiopée s'était vantée sur la beauté d'Andromède était égale à celle des Néréides, filles de Poséidon. Pour se venger, ce dernier ordonna qu'elle fût attachée à un rocher, et envoya un monstre marin pour la dévorer. (Mais Persée arriva à temps, la sauva, et l'épousa).<br />
Le corps nu, tordu par la peur et l'anticipation d'une douleur à venir qui est déjà palpable, apparaît en même temps pris dans une sorte de transe ou d'extase : quand on regarde le visage d'Andromède, son expression est plus qu’ambiguë. Mort / plaisir charnel / petite mort, la frontière est mince. La manière dont le voile qui l'entoure s'élance sous l'effet du vent illustre le transport que connaît le corps de la jeune femme, qui est dépeint comme en proie aux turbulences du désir. C'est aussi la première fois, apparemment, que des poils pubiens apparaissent sur le sexe d'une femme dans la peinture anglaise. Le nu s'affirme donc dans toute sa force, au sein d'une époque victorienne célèbre pour sa prohibition et son emprisonnement de la femme dans des catégories inhumaines. L'art, dans cette société si hostile à la femme, délivre le corps féminin et rend hommage à sa splendeur.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgymWCbxQSvjIhiFvA0Z3zpBoSkcCqqt1VmrZKUKbGSkHfyRO9CkQ4eV2n8jSzSi5GuX6vGQnvMsJd761nQ5yOs4ZIZ6hfstYhcChT9oC-bFpAxdNcOMyPKScovAKIGFuBihMVyVZDosfcw/s1600/william+c+wontner+la+joueuse+de+saz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgymWCbxQSvjIhiFvA0Z3zpBoSkcCqqt1VmrZKUKbGSkHfyRO9CkQ4eV2n8jSzSi5GuX6vGQnvMsJd761nQ5yOs4ZIZ6hfstYhcChT9oC-bFpAxdNcOMyPKScovAKIGFuBihMVyVZDosfcw/s1600/william+c+wontner+la+joueuse+de+saz.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La joueuse de saz</i>, 1903</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Et je clos cet article sur <b><i>La joueuse de saz</i></b> de William C. Wontner, un tableau qui une fois de plus présente la femme comme maîtresse d'un décor intérieur aménagé avec goût. La musique est là aussi au rendez-vous, ainsi que les bijoux et une tenue d'intérieur, qui révèle le corps plus qu'elle ne le dissimule. Le tout reflète une scène intime, ensorcelante sinon lascive : les pieds nus de la femme sont visibles, et ses doigts caressent les cordes du saz tandis qu'elle adresse une moue badine au peintre, tout en jouant sur l'intensité du regard.<br />
<br />
<br />
<b>En résumé :</b> une belle exposition, qu'il faut vous hâter d'aller voir avant qu'elle ne ferme. Les visions de la femme qu'elle propose sont très intéressantes, et changent un peu de ce qu'on a l'habitude de voir en esquissant l'ébauche d'une féminité alternative, plus émancipée, plus joueuse, mais sans tout à fait être la féminité de la débauchée - bref, c'est la féminité de l'entre-deux et non du cliché. C'est également une belle introduction à la peintre des Préraphaélites pour ceux qui seraient charmé par cette école de peinture.<br />
<br />
Pensée pour <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a>, <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a>, <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a> et <a href="http://bouteillemer.wordpress.com/" target="_blank">Alexandra</a> avec qui je suis allée voir cette expo.<br />
<br /></div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-44432055575281103652013-11-17T22:36:00.000+01:002013-11-17T22:36:37.692+01:00"La vie d'Adèle", "Il était temps", et digressions<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Toujours pas de compte-rendu sur les expos que je suis allée voir récemment, désolée de l'attente (je sais qu'il y en a parmi vous qui trépignent d'impatience par rapport à <i>Masculin / Masculin</i>, par pudeur et professionnalisme bloguesque je ne révélerai pas leurs noms). Ca arrive très bientôt, en attendant je me suis dit que je vous divertirais avec mes éternelles réflexions (sur évidemment tout sauf des choses importantes, qu'on se le dise), et avec mes avis sur deux films à l'affiche en ce moment (oui, c'est la première fois dans l'histoire de la rubrique "Le coin ciné" que je parle d'un film qui n'est pas sorti à une époque lointaine dont personne ne se souvient, <i>so miracles DO happen</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhlfVVmegOBW87O4t2OdrlIyVoXeSIzxai6sxV_NkDcCJ6-CIyPuUxdzZd6KQnWzYzr1Yp4kJ3yJzmvNCFW0v80pIjnwCCSkjbsF1It6QExYGniIJ4Q7U3eKvnsuaPz8U6tdaBbH0KhO4d/s1600/la+vie+d'adele.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhlfVVmegOBW87O4t2OdrlIyVoXeSIzxai6sxV_NkDcCJ6-CIyPuUxdzZd6KQnWzYzr1Yp4kJ3yJzmvNCFW0v80pIjnwCCSkjbsF1It6QExYGniIJ4Q7U3eKvnsuaPz8U6tdaBbH0KhO4d/s320/la+vie+d'adele.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La vie d'Adèle</b>, 2013</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Abdellatif Kechiche - 2h59</div>
<div style="text-align: justify;">
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<div style="text-align: justify;">
<i> À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Bon, commençons avec <b>le film qui déchaîne les passions en ce moment</b>. La <b>palme d'or</b> qu'avait reçu ce film lors du festival de Cannes me faisait déjà l'attendre avec impatience, et puis, en tant que personne aux mœurs et attirances libres qui a manifesté plusieurs fois en faveur du mariage gay dans les rues de Paris, vous pouvez imaginer que ce film avait des chances d'attirer mon attention. <b>Pour une fois, quand on aborde l'homosexualité, ce n'est pas des hommes qu'on parle, mais des femmes</b>. Bref, un vrai rocher jeté dans la mare. Donc je tenais à voir <i>La vie d'Adèle</i>, parce que je sentais que c'était un de ces films qui marque une époque et qu'il ne faut pas rater.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'ai même pas regardé la bande-annonce avant d'y aller, je savais que ça me plairait. L'affiche est fraîche, belle, elle incite à courir au ciné. J'ai eu la chance de voir ce film dans une salle de ciné relativement petite (50-70 places au MK2 Bibliothèque FM de Paris), ce qui a évité les agitations - en vérité, la salle était complète mais le public a été très respectueux pendant le film : pas de fous rires ni d'insultes pendant les scènes érotiques, et pourtant on m'avait mise en garde contre les fameuses "scènes de cul pornographiques interminables qui déclenchent la gêne chez l'assistance". Encore une fois, <b>j'ai eu la chance de me trouver dans une salle qui a eu un comportement réceptif </b>au film, et il n'y a eu des rires que dans les moments franchement drôles. Quant aux fameuses scènes érotiques, ma foi : oui, il y en a une qui dure longtemps, oui, c'est très explicite, mais bon, quand on est prévenu, ça va. Ce n'était peut-être pas nécessaire qu'elle dure près de dix minutes, mais sur un film de trois heures, franchement, ça passe crème. Après, c'est dur qu'il ne faut pas aller voir ce film si l'amour lesbien vous met mal à l'aise.</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le film m'a vraiment plu</b>. Je l'ai trouvé touchant, <b>très juste par rapport aux problèmes de société actuels</b> - le reflet d'une époque et d'une génération. Les acteurs jouent très bien, Léa Seydoux est méconnaissable (oui, c'était bien elle la petite vendeuse dans <i>Minuit à Paris !</i>), on ne s'ennuie pas... je ne sais même pas trop quoi dire sur ce film, à part que s'il vous tente, n'hésitez pas à le voir !</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Zyiwz6hIPWTFeomV7hn_sd2FIGhQ_SkcJoZ97Zpf0weFiVu6cuoRx2ylQ8-LR-c3UoDHCwdSeK0vBCJXgrJki8cpt-YJi15_2yVkEpPqLtJN1w1NqHrygFhd5vG_IXWhzscSIKuoT0wZ/s1600/il+etait+temps+(about+time).jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Zyiwz6hIPWTFeomV7hn_sd2FIGhQ_SkcJoZ97Zpf0weFiVu6cuoRx2ylQ8-LR-c3UoDHCwdSeK0vBCJXgrJki8cpt-YJi15_2yVkEpPqLtJN1w1NqHrygFhd5vG_IXWhzscSIKuoT0wZ/s320/il+etait+temps+(about+time).jpg" width="236" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Il était Temps </b>(About Time)</i>, 2013</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Richard Curtis - 2h03</div>
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<i> À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence. Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son coeur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.</i></div>
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<b>Une comédie romantique comme on les aime.</b> Si comme moi vous êtes un grand fan de Coup de foudre à <i>Notting Hill, Quatre mariages et un enterrement, et Love Actually</i>, ce film est fait pour vous.</div>
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<b>Dose de bonne humeur garantie</b>, et bonus : ça redonne foi en l'amour (pour ceux qui auraient tendance, comme moi, à glisser sur la pente du cynisme, on se souvient de la réplique de Carrie Bradshaw dans la saison 6 de <i>Sex and the City</i>: "<i>I write a column based on the assumption that romance is either dead or phony</i>"... eh bien parfois, ça fait du bien de se laisser emporter par le romantisme).</div>
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C'est l'occasion de retrouver une brochette d'acteurs que vous avez vu adorer ailleurs (le protagoniste, c'est Bill Weasley dans Harry Potter, d'ailleurs il était pressenti pour être le nouveau Doctor dans DW mais ça ne s'est pas fait...). L'humour toujours désopilant de Bill Nighy est au rendez-vous, et <b>l'humour à la British part dans tous les sens</b>. Situations cocasses avec tous ces voyages dans le temps, côté un peu benêt du héros bien sûr (un nouveau Hugh Grant ? Il a le potentiel !)... le rire est au rendez-vous. On s'attache tout de suite à la famille du protagoniste. C'est un film doux, tendre, drôle et en même temps triste par moments. Une comédie romantique certes, mais qui fait réfléchir (pas de time travel sans paradoxes, tous les fans de <i>Doctor Who</i> et de <i>Retour vers le Futur</i> le savent), et qui, mine de rien, fait passer de beaux messages. Sans verser dans la mièvrerie, <b><i>About Time</i> parvient à nous faire sortir de la salle le cœur plus léger</b>, avec des vues plus optimistes, (accessoirement avec des larmes le long des joues pour les âmes sensibles)... et l'envie de le voir à nouveau ! Donc filez-y, surtout si vous avez le blues : je vous assure que c'est la cure qu'il vous faut.</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo83vSwCOFG3PdXqxTUxJW0zAIZX2HhJcDrY9Piuhtu2aOgc5qPO68XPiyZmK4bbc-IsUcE2RDipaz-VRsQkF7gtNx0AEXhRnHy29ODdabFIOxr1WpBl2bt4kB-GwDeT82HnfF5MO6Ky5K/s1600/l__assenza_by_agnes_cecile-d4y6tsc+(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo83vSwCOFG3PdXqxTUxJW0zAIZX2HhJcDrY9Piuhtu2aOgc5qPO68XPiyZmK4bbc-IsUcE2RDipaz-VRsQkF7gtNx0AEXhRnHy29ODdabFIOxr1WpBl2bt4kB-GwDeT82HnfF5MO6Ky5K/s1600/l__assenza_by_agnes_cecile-d4y6tsc+(1).jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Aquarelle issue de la superbe galerie d'<a href="http://agnes-cecile.deviantart.com/" target="_blank">agnes-cecile</a> sur DeviantArt</i></td></tr>
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Voilà pour les derniers films que j'ai vus. Pas trop le temps de me consacrer à autre chose qu'au boulot, en ce moment (pour changer, hu, hu), j'ai dû avaler une centaine de pages PDF de critiques diverses sur <i>Le Livre d'Urizen</i> de Blake récoltées sur le merveilleux site qu'est JSTOR (auquel vous avez normalement accès via la base de données de votre université si vous êtes étudiant), mais le truc le plus ennuyeux et chronophage, c'est... de ficher les bouquins de critique qu'on a lus. J'entends : les bouquins version papier, et si comme moi vous avez souvent la flemme de résumer la pensée de l'auteur en quelques mots-clés, surtout quand c'est bien écrit et que c'est dommage de hacher la phrase, vous vous retrouvez bientôt à recopier des paragraphes entiers dans vos fichiers Word. Alors quand vous avez lu à peu près 800 pages de critique littéraire depuis septembre et qu'il faut ficher tout ça, bah... vous avez envie de rester sous la couette. Bon, plus sérieusement, sur les 800 pages de bouquin que j'ai lues, tout n'est pas à ficher, loin de là, et les citations exactes ne sont à recopier que quand le phrasé est particulièrement intéressant. Mais tout le monde sera d'accord avec moi sur le fait qu'en littérature, changer le phrasé, c'est changer toute l'idée. J'ai conscience qu'à un moment ou à un autre ça va devenir impossible de continuer à ficher en gardant les choses très fidèlement ; plus on avance dans une carrière académique, plus on s'émancipe des critiques et on apprend à ficher un bouquin de 400 pages en 2 pages Word apparemment, en résumant les grandes idées en 5-10 lignes puis en recopiant quelques citations dignes d'intérêt. Je n'en suis pas encore là ; ça, c'est pour les gens qui ont déjà pas mal bossé sur un sujet et qui ont une idée précise du paysage critique qui l'entoure, parce qu'évidemment ils y ont bossé dessus un bon bout de temps (c'est pour ça que c'est recommandé de ne pas changer radicalement de sujet entre le M1 et le M2, puis entre le M2 et la thèse, parce que sinon, bien entendu, tout ce boulot de repérage dans la critique est à recommencer à zéro).</div>
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Donc ça me prend du temps, et ça irait, si seulement je n'avais pas des horaires hyper mal répartis : avec 25h de cours par semaine (ce qui est tout à fait jouable malgré les heures de travail à la maison que chaque cours demande, surtout le JAPONAIS), je termine en moyenne à 20h, cinq jours sur sept, et ça ne m'empêche pas d'avoir cours le matin. Donc j'ai des trous de temps en temps, mais ils ne sont pas forcément toujours assez longs pour me permettre de travailler sur un truc long et important (du genre, qui réclame trois heures à la suite), et quand je rentre chez moi je suis bien sûr crevée, et je ne prends pas beaucoup de goût à travailler parce que les seuls moments que j'ai pour travailler sont des moments où j'ai envie de penser à autre chose que la fac / l'ENS, où j'ai déjà passé ma journée du matin au soir, avec les transports en prime (parce qu'évidemment, ma fac et l'ENS sont dans des quartiers totalement différents, et là où j'habite c'est encore ailleurs, ça fait trois lieux entre lesquels jongler). Donc c'est folklo \o/</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjWrkOWZLEjIwQv2ZOzGBsN_YpIlXYU3w0TC4RdtZGjkK7r9iNPyMpRhb8uNBFjXFaoNX1vVeAKYupQQ3s-VEEcU3l82Y1oHR3mb5myzE8N1TXpystmAdIhzK10lVUf03FwSktj5Xhb7rP/s1600/02_pic_by_agnes_cecile-d6hxkqz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjWrkOWZLEjIwQv2ZOzGBsN_YpIlXYU3w0TC4RdtZGjkK7r9iNPyMpRhb8uNBFjXFaoNX1vVeAKYupQQ3s-VEEcU3l82Y1oHR3mb5myzE8N1TXpystmAdIhzK10lVUf03FwSktj5Xhb7rP/s320/02_pic_by_agnes_cecile-d6hxkqz.jpg" width="320" /></a> Je m'arrange pour trouver le temps de prendre un verre avec des amis de temps en temps malgré tout ; aller voir un film entre potes, prendre un café, bosser à la bibli avec quelqu'un s'il y a des gens qui ont un trou en même temps que moi, attraper un sandwiche infâme dans un fast-food avec une copine pour papoter le temps d'une heure avant de courir, chacune de notre côté, à nos cours respectifs... donc clairement, je m'aère l'esprit. Mais j'aime bien avoir du temps pour moi, toute seule, dans mon emploi du temps : pouvoir rentrer chez soi à 16h ne serait-ce qu'une fois par semaine et avoir le luxe de s'allonger sur son lit en fixant son plafond pendant une heure ou deux, en pensant à tout et n'importe quoi, ou prendre quatre heures pour écrire une page de mon roman, bah... ce sont des choses que je ne peux pas faire depuis que mes deux emplois du temps se chevauchent (donc depuis octobre), parce que je suis tout le temps dans la vitesse, l'enchaînement, et si je prends une heure pour ne "rien faire", je me sens coupable. Alors que c'est essentiel d'avoir des moments pour ne "rien faire", sinon on explose : ça permet de faire le point sur sa vie, de voguer vers des pensées inconnues, d'inventer des histoires dans sa tête... bref, ces moments de rêverie sont assez capitaux dans la vie d'un littéraire, et c'est précisément ce dont je manque en ce moment, donc... je ne prends pas autant de plaisir à lire, à aller en cours, à rédiger des essais et dissertations. Et c'est dommage. Ca devrait aller beaucoup mieux au second semestre, mais là j'avoue que je sature un peu (bon, je pourrais bosser moins sur mes cours et m'arranger pour juste valider mon semestre ric-rac, sauf que j'ai une maladie, ça s'appelle le goût du travail bien fait. Quand on est perfectionniste, ça complique les choses).</div>
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Voilà pour la minute "Alacris raconte sa vie" ! (Décidément, ce blog va se reconvertir en journal intime).</div>
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A très bientôt j'espère ! Je vous ai promis des nus, des nus vous aurez. <i>Désirs et Volupté à l'époque victorienne</i> et <i>Masculin / Masculin</i> feront bientôt leur entrée sur Saturations.</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-20323771254395631632013-11-11T12:17:00.001+01:002013-12-15T17:53:28.314+01:00Dernières acquisitions et balades<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEK4fcGFG0JlB3ut6meWocZDe6U_PVjwwYYxXK3xGATy-ARV9RfCsvkathYsNi4ezAOlAw4AoEmKD4QwkSwwCl1qfdyzZ3b2XkIAviclvgJh0f5qoBx6NRt4Xzc8QW1k6rzryOPkLpAUtY/s1600/IMG_7695_DXO+small.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEK4fcGFG0JlB3ut6meWocZDe6U_PVjwwYYxXK3xGATy-ARV9RfCsvkathYsNi4ezAOlAw4AoEmKD4QwkSwwCl1qfdyzZ3b2XkIAviclvgJh0f5qoBx6NRt4Xzc8QW1k6rzryOPkLpAUtY/s1600/IMG_7695_DXO+small.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Photo par <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a>, Place des Vosges, Septembre 2013</i></td></tr>
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<i>J'écoute : <a href="http://youtu.be/xrFv8Xoohlo" target="_blank">La Robe Rouge</a> - Granville</i></div>
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Me voilà de retour. Bon, non pas que je m'étais en allée, en soi, mais je n'ai pas été ultra présente sur ce blog ces derniers temps, et j'ai envie de rattraper ce passage à vide. Ces dernières semaines ont été... assez mouvementées. Je vous en dirai un peu plus en fin d'article pour les curieux(ses) qui aimeraient en savoir un peu plus.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJ4Ybs2Bo4qT7qaYoXu_QyVnqE01sfFsh0RK3SgkMRcCl-PAJ-E4d0PcNOeisZ4fGgB-S9_0RZGWDIMHo3ok7YqabrmsGfa-RhsSKRXJJkvHz1AxSLovl0wzkqWrBFBdZGF7QbPD5J2vuY/s1600/IMG_8019.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJ4Ybs2Bo4qT7qaYoXu_QyVnqE01sfFsh0RK3SgkMRcCl-PAJ-E4d0PcNOeisZ4fGgB-S9_0RZGWDIMHo3ok7YqabrmsGfa-RhsSKRXJJkvHz1AxSLovl0wzkqWrBFBdZGF7QbPD5J2vuY/s320/IMG_8019.JPG" width="320" /></a> Le fait est que je n'ai pas chômé ces derniers temps ! Je ne vais pas vous assommer avec un récit de boulot (d'autant plus que j'ai envie d'en sortir la tête le temps d'un article), mais il y a des choses à raconter niveau acquisitions livresques / visites au musée. Je suis récemment allée voir l'expo <i>Désirs et Volupté à l'époque victorienne</i> (Musée Jacquemart-André) avec <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a>, <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a>, <a href="http://bouteillemer.wordpress.com/" target="_blank">Alexandra</a> et <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a> ; puis <i>Masculin Masculin</i> (Musée d'Orsay) avec Grazyel (qui décidément est partout, n'est-ce pas). Je ferai dans les jours à venir des compte-rendus sur ces expos, que j'ai trouvées très agréables et intéressantes même si ce ne sont pas des coups de coeur. En attendant, je vous en donne quelques images pour vous faire patienter : </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVL2N8SOWA699B4ONBLTSOEZxQlDZ65kdMQNr1kcI9vKX4-ck6F8VdleILd0Yjmv3eNsZ7PNE_y0oeCsrsV7Shl9kLJrjJaIdRTqu2Gws18X5I20O4Wzi0cws1uAbs1BTmGtyqvOHvUbT1/s1600/d%25C3%25A9sirs+et+volupt%25C3%25A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVL2N8SOWA699B4ONBLTSOEZxQlDZ65kdMQNr1kcI9vKX4-ck6F8VdleILd0Yjmv3eNsZ7PNE_y0oeCsrsV7Shl9kLJrjJaIdRTqu2Gws18X5I20O4Wzi0cws1uAbs1BTmGtyqvOHvUbT1/s400/d%25C3%25A9sirs+et+volupt%25C3%25A9.jpg" width="400" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrtkK14rn5TFY9nNUAvp4Q3d3dSiNF8fYLpq6uyQOA0fgUA1ZxJZM6meRHS8yQ8k9mQKCWt1qD30Et53bURcqxA7qJqHU__ZGNas4w0wcgxd7bwfWOYfSrxoiTikfu75pE5BA9i8NsTysZ/s1600/masculin+masculin+orsay.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrtkK14rn5TFY9nNUAvp4Q3d3dSiNF8fYLpq6uyQOA0fgUA1ZxJZM6meRHS8yQ8k9mQKCWt1qD30Et53bURcqxA7qJqHU__ZGNas4w0wcgxd7bwfWOYfSrxoiTikfu75pE5BA9i8NsTysZ/s400/masculin+masculin+orsay.jpeg" width="400" /></a></div>
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Donc, pour en savoir plus ==> COMING SOON.</div>
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A part ça, évidemment, qui dit journée entre blogueuses dit... folle journée à écumer les librairies (ne riez pas, c'est fou comme ça fatigue, de fouiller de fond en comble toutes les librairies de Saint-Michel). Et malgré mes résolutions de ne rien acheter avant d'avoir avancé dans mes lectures (et surtout de ne pas surcharger mon sac qui pesait déjà approximativement trois tonnes), je me suis laissée tenter par de nombreux bouquins. Laissez-moi vous faire découvrir ces acquisitions en images :</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy8Tu3esh97S6NZeR5Eql9GNiHZbffAA-4ssZJ6lDwJmyXKGQqEu61-4XkxB2KSRPJHm7kjHNGW_25sxePntybVq6x4MjJy1lvF6W81kk7apuH0El7NYkmTXdqWo7P-YFhDSiSPBQP8nRN/s1600/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00379.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy8Tu3esh97S6NZeR5Eql9GNiHZbffAA-4ssZJ6lDwJmyXKGQqEu61-4XkxB2KSRPJHm7kjHNGW_25sxePntybVq6x4MjJy1lvF6W81kk7apuH0El7NYkmTXdqWo7P-YFhDSiSPBQP8nRN/s320/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00379.jpg" width="320" /></a></div>
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- <i><b>En l'absence des hommes</b></i> de Philippe Besson, parce que ça fait des mois que <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a> ne tarit pas d'éloges sur Besson, et elle avait particulièrement aimé celui-ci. Alors quand on le trouve à 2€50 chez Boulinier, ma foi, on n'hésite pas.</div>
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- <b><i>La petite marchande de prose</i></b> de Pennac, car aussi fou que ça puisse paraître, je n'ai jamais lu de Pennac. Mon frère en avait un dans sa bibliothèque quand on était gamins je crois, mais je ne me souviens plus lequel.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF7SRnA8cvHGo1DK3R6aurbJ0r8Bb126u8JSp6h5YBQVsG7KzJjjGd-OAt1GiScfUJjKDGJTB0ywKMoiZSVLL3ByGj_WLo0LuLTaJx7ZrhZ8EVIiWWFQYUAYnEGAZL_cN4Srlw1vuc6xFP/s1600/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00385.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF7SRnA8cvHGo1DK3R6aurbJ0r8Bb126u8JSp6h5YBQVsG7KzJjjGd-OAt1GiScfUJjKDGJTB0ywKMoiZSVLL3ByGj_WLo0LuLTaJx7ZrhZ8EVIiWWFQYUAYnEGAZL_cN4Srlw1vuc6xFP/s320/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00385.jpg" width="320" /></a></div>
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- <b><i>The Red Badge of Courage</i></b> de Stephen Crane, car c'est un roman américain incontournable sur la Guerre de Sécession, formidablement bien écrit, et aux thèmes et rebondissements qui me plaisent énormément. Ce roman a une petite valeur sentimentale pour moi parce que j'ai fait mon premier commentaire composé de 6h en prépa sur un extrait de cette oeuvre, et c'était accessoirement ma première bonne note de l'année, huhu. De plus, j'ai assisté à un séminaire qui se tenait sur ce roman l'an dernier, et ça ne m'a fait que l'aimer davantage ; l'an dernier il y avait même un moment où j'hésitais à faire mon M1 sur les nouvelles peu connues mais très intéressantes de Stephen Crane (oui, comme vous pouvez le voir, j'ai eu un tas d'idées pour mon M1, et croyez-moi, ça fourmille aussi pour le M2, sauf que cette fois-ci c'est plus crucial, car ce que je prendrai en M2 déterminera un peu ce que je ferai ensuite en thèse. A priori je reste sur la litté britannique, mais on n'est jamais à l'abri d'un revirement soudain, surtout dans ma drôle de tête).</div>
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- <b><i>The Ballad of the Sad Café</i></b>, nouvelle de Carson McCullers. J'ai trouvé ça coincé entre deux bouquins sur une étagère du maigre rayon anglais de Boulinier. C'est tout d'abord la couverture qui m'a attirée, car j'ai instantanément reconnu le style de Hopper, qui est l'un de mes peintres préférés. Alors forcément, ça éveille mon attention. Et puis même si je n'ai jamais lu Carson McCullers avant, son nom m'était familier, et j'avais envie de la lire.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFC2qBz1B6CCaKsToGv7FA2fI4a19O_AZdXmRefETwktlHVE-lBCk7LYWiBCwdV-HbXCRyCvIY6qfqnCMpNfDzXDCYjUpcW7io4MOKFrKS-WFzR-haMKarNhzeh14NY0Vs64vkO36Fvd2m/s1600/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00382.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFC2qBz1B6CCaKsToGv7FA2fI4a19O_AZdXmRefETwktlHVE-lBCk7LYWiBCwdV-HbXCRyCvIY6qfqnCMpNfDzXDCYjUpcW7io4MOKFrKS-WFzR-haMKarNhzeh14NY0Vs64vkO36Fvd2m/s320/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00382.jpg" width="320" /></a></div>
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Après une ambiance française contemporaine et une ambiance américaine, passant à l'ambiance British-Shakespeare ! (Oui vous avez remarqué, y'a de l'idée dans mes photos, organisation thématique et tout).</div>
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- <b><i>Tales from Shakespeare</i></b>, Charles et Mary Lamb. C'est un bouquin assez pratique qui présente 20 pièces de Shakespeare ; chaque présentation se fait en 20 pages, les principaux thèmes, événements, et rebondissements des pièces sont envisagés. Donc en gros, quand on a un trou de mémoire sur une pièce, ou qu'on n'est pas sûr d'avoir tout compris, ou même quand on a envie de l'étudier plus en profondeur et qu'avant de passer à la vraie critique littéraire on préfère lire quelque chose de plus accessible et qui remette les pendules à l'heure, c'est vraiment pas mal. Je ne m'en suis pas encore servie, mais comme je n'exclus pas la possibilité de devenir shakespearienne à l'avenir (je vous l'ai dit, fourmillement quand à un sujet de M2), je me suis dit que c'était un outil indispensable.</div>
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<br /></div>
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- <b><i>Macbeth</i></b> en version bilingue, parce que j'ai lu Macbeth en français il y a quelques années et que même si j'en ai étudié des extraits en anglais, ce n'est pas la même chose que de lire la pièce en entier. Et les versions bilingues sont vraiment agréables, on a toujours la traduction comme garde-fou. Ces derniers temps j'ai surtout lu Shakespeare sans traduction, et c'est un excellent exercice, un peu comme la première fois qu'on se met à regarder des films en anglais sans sous-titre : on ne comprend pas tout, mais au bout d'un moment il faut se décider à lâcher le cordon de sécurité, parce que ce n'est pas grave si on ne saisit pas tout. Malgré tout c'est important d'avoir une édition bilingue, ne serait-ce que pour savoir que la traduction est là si on en a besoin, en regard du texte original.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8APQDcuQoFyQ1OMvwZ7VQ4LkLEmclD5FlYEQdWuDLAsJuwsAX_jnYC9xE9r88XGS_8AJkbgDkJvUyN22Ysz-z4Wlu5x-e5QIMRWek57P8TXKLPY8iZbNtPcrXoo94sLnPRrZJObl4gGXa/s1600/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00390.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="246" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8APQDcuQoFyQ1OMvwZ7VQ4LkLEmclD5FlYEQdWuDLAsJuwsAX_jnYC9xE9r88XGS_8AJkbgDkJvUyN22Ysz-z4Wlu5x-e5QIMRWek57P8TXKLPY8iZbNtPcrXoo94sLnPRrZJObl4gGXa/s320/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00390.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Et enfin, British poetry ! Vous remarquerez même un certain souci de théâtralité dans le genre rideau qui s'ouvre sur le romantisme : William Blake est souvent considéré comme le tout premier pré-romantique (mêmes si cette appellation pose plus d'un problème), et Dylan Thomas se considérait comme le tout dernier poète romantique.</div>
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- <i><b>Chansons et Mythes</b></i> de W. Blake : c'est une sélection d'oeuvres diverses de Blake, en version bilingue (traduction par Pierre Boutang). Je n'avais encore jamais lu Blake en traduction, et c'est un poète qui peut s'avérer hermétique par moments, donc plutôt que d'acheter ses oeuvres complètes en français, je me suis dit qu'une sélection de textes venant d'horizons différents serait intéressante. De plus, cet ouvrage contient des poèmes méconnus de Blake que je n'avais encore jamais trouvé ailleurs que sur Wikisource, comme The Mental Traveller. Comme le bouquin ne coûtait que 7€ et que ce n'est franchement pas cher pour un livre neuf, bilingue, avec un papier de bonne qualité, je n'ai pas hésité. Et je ne regrette pas, car j'ai jeté un œil à certains passages du <i>Livre d'Urizen</i> traduits ici (il n'y est pas en entier, sinon le livre serait immense : le traducteur a choisi des extraits), et certains choix de traduction m'ont donné matière à réfléchir, notamment dans ma problématique de la forme et de l'informe (le verbe "to form" traduit par le verbe "concevoir", "the vast world" traduit par "l'univers dévasté"... ça soulève pas mal de problématiques, tout ça).</div>
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<br /></div>
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- <i><b>Selected Poems</b></i>, Dylan Thomas. Parce que j'ai récemment découvert cet auteur dans un séminaire intitulé "Poésie et Violence", et j'ai eu un immense coup de coeur pour ce qu'il écrit (et en feuilletant ce livre, mes attentes n'ont pas été déçues). Donc, ENCORE un auteur sur lequel il est possible que je travaille en M2 l'an prochain. C'est une figure assez fascinante que ce Dylan Thomas : très inspiré par Yeats (qui se considérait déjà comme le dernier Romantique, d'ailleurs), Gallois, alcoolique (a fini par en mourir avant ses 40 ans, by the way). Une poésie très agressive, insidieuse, mordante et douce à la fois, sensuelle, ironique, intrépide... Vous l'aurez compris, je me suis trouvé une nouvelle passion, et je ne peux pas résister à vous citer un de mes poèmes préférés (il est court en plus, donc pas d'excuse :</div>
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<i><span style="color: #666666;">O make me a mask</span></i></div>
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<span style="color: #666666;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">O make me a mask and a wall to shut from your spies</span></i></div>
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<i><span style="color: #666666;">Of the sharp, enamelled eyes and the spectacled claws</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">Rape and rebellion in the nurseries of my face,</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">Gag of dumbstruck tree to block from bare enemies</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">The bayonet tongue in this undefended prayerpiece,</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">The present mouth, and the sweetly blown trumpet of lies,</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">Shaped in old armour and oak the countenance of a dunce</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">To shield the glistening brain and blunt the examiners,</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">And a tear-stained widower grief drooped from the lashes</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">To veil belladonna and let the dry eyes perceive</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">Others betray the lamenting lies of their losses</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #666666;">By the curve of the nude mouth or the laugh up the sleeve. </span></i></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà pour ce que je me suis acheté.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sinon, on m'a offert des bouquins récemment, notamment à l'occasion de mon anniversaire (eh oui, j'ai fini par avoir 21 ans, JE PEUX BOIRE AUX ETATS-UNIS !!!)</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw0BzvsUC3CJfZGL4BVgsIBVIatfgRQ-GeSv6KTg8f23LCZsCLYCwaRpTqDMP46h_nXEYiiqXFQbkyd7z0I_SnudraEERrC3UmytR63s3gy7y6VAE-4T2R-apqWQsPRpdRtVSsDdadhvNT/s1600/IMG_8018.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw0BzvsUC3CJfZGL4BVgsIBVIatfgRQ-GeSv6KTg8f23LCZsCLYCwaRpTqDMP46h_nXEYiiqXFQbkyd7z0I_SnudraEERrC3UmytR63s3gy7y6VAE-4T2R-apqWQsPRpdRtVSsDdadhvNT/s1600/IMG_8018.JPG" /></a></div>
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- <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a> m'a offert <b><i>The Fault in our Stars</i></b> de John Green, un bouquin que vous connaissez tous normalement et que je serai la dernière à lire (une fois n'est pas coutume...) ainsi qu'un carnet William Blake, pour y noter mes réflexions (mouahaha). Elle m'a aussi offert des anti-stress, mais je ne les ai pas pris en photos XD.</div>
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<br /></div>
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- <b><i>Hiroshima mon amour</i></b> de Duras, car je ne l'ai jamais lu (ni vu le film d'ailleurs), de la part d'un ami.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijxsxohGxfFFZVxOYlRkjygsGwtIR9OhZHF8OoaurtzaM01SFlfKKMP0PqQflhf_ikaM-K5GgP7LmdJu8sQtn-eS4Fi-UU0i5dAJ9lNd0B52ra6rr3IUVPvgv2uLkoCHh5meUU7xMt5bBI/s1600/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00377.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijxsxohGxfFFZVxOYlRkjygsGwtIR9OhZHF8OoaurtzaM01SFlfKKMP0PqQflhf_ikaM-K5GgP7LmdJu8sQtn-eS4Fi-UU0i5dAJ9lNd0B52ra6rr3IUVPvgv2uLkoCHh5meUU7xMt5bBI/s1600/Saint-Maur-des-Foss%25C3%25A9s-20131103-00377.jpg" /></a></div>
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- <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a> a appris que je n'avais jamais lu Clamp, donc elle a décidé de réparer cette faute et de m'offrir les trois premiers tomes de <b><i>Gate 7</i></b>. Le dessin est magnifique et l'histoire promet d'être passionnante ; je n'ai pas encore eu le temps de me mettre dedans, mais ça ne saurait tarder !</div>
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<br /></div>
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Donc voici pour mes derniers cadeaux / acquisitions / musées / trucs bidules machins.</div>
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<br /></div>
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Et une fois de plus, je vous laisse à la fin d'un article complètement hétéroclite (enfin, vous reconnaîtrez l'effort d'organisation hein >.<), il paraît que ce sont ceux-là les meilleurs, de toute manière, huhu.</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDkAYMCJFHzorR5ANqI11zHdJb-2rw_OqlyiLEuvwpEvhBUe07IN8ckIzwea7AI4LjK2amSzoMOY2adQ0zt363gbkmdft9oyi8qBSVkhBfMoMUC5aD-u5j8b_dHWnSdq511dctzLvg4z09/s1600/witch+migdha.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDkAYMCJFHzorR5ANqI11zHdJb-2rw_OqlyiLEuvwpEvhBUe07IN8ckIzwea7AI4LjK2amSzoMOY2adQ0zt363gbkmdft9oyi8qBSVkhBfMoMUC5aD-u5j8b_dHWnSdq511dctzLvg4z09/s200/witch+migdha.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Alacris va vous jeter<br />un sort</i></td></tr>
</tbody></table>
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Histoire de rendre cet article encore plus bizarre, tant qu'on y est, vu que c'était Halloween y'a pas longtemps et que je me suis baladée accoutrée dans mon costume de sorcière dans tout le 12e arrondissement de Paris pendant la soirée, voilà une petite image de moi (la lumière ne fait pas ressortir le maquillage diabolique, et on ne voit pas mes ongles noirs ni ma robe noire en lambeaux, mais je vous assure que j'étais une sorcière à faire froid dans le dos, d'ailleurs ça se voit à mon sourire carnassier que je mange des brochettes de crapaud tous les jours et que je sacrifie des corbeaux dans des cimetières).</div>
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<br /></div>
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Voilà donc, chers amis. Je suis prête à reprendre du service après ce moment vague d'articles un peu rares. Je ne dis pas que j'en posterai autant qu'avant, 10 dans le mois ça me semble difficile (à moins de faire de petits articles blabla fréquemment), surtout avec le mémoire qui commence à m'inquiéter un peu car j'ai pas mal de boulot dans les autres matières et ça m'empêche de me focaliser sur mon mémoire qui forcément, est un boulot plus à long-terme, donc je me laisse envahir par ce qui est plus urgent, et quand par bonheur je finis par avoir un après-midi de libre, je le consacre à Blake.</div>
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C'est un peu fatigant par moment, d'autant plus que c'est la quatrième année d'affilée où je rédige dissertation sur dissertation et que j'avale des bouquins de critique, donc je dois avouer qu'il y a des moments où on perd la motivation, et je me demande si je ne vais pas faire une année de "pause" en tant que professeur de TD dans une université à l'étranger, soit entre mon M1 et mon M2, soit entre mon M2 et l'agrég, parce que si ça continue comme ça, je vais arriver à l'agrég complètement blasée du système académique, et ce n'est pas en étant blasé qu'on rédige une bonne dissertation. Il faut que j'en parle avec mes responsables à mon école, à mon avis on va plutôt me conseiller de faire mon M2 à l'étranger pour changer d'air et de faire une année de prof de TD une fois que j'aurai mon agrég, pendant mon doctorat, mais pour ma part j'ai vraiment envie de faire cette expérience avant l'agrég, histoire de respirer un peu et d'en revenir plus adulte. Je ne sais pas trop encore, je vais voir (le dépôt des dossiers de voeux est pour décembre, faudrait que je me grouille). </div>
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On se revoit bientôt, les cocos ! Et merci d'être restés fidèles malgré mes mises à jour sporadiques, vous êtes super ;D</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-64762993247066022302013-11-01T13:41:00.000+01:002013-11-01T13:41:37.822+01:00Le coin ciné (spécial Miyazaki) : Kiki la petite sorcière, Arrietty, et La Colline aux Coquelicots<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Un récapitulatif de mes derniers films visionnés un peu particulier, cette fois-ci : trois films de Miyazaki, un réalisateur que j'admire énormément (d'ailleurs j'essaie d'économiser les films qu'il me reste à voir de lui, vu qu'il prend sa retraite...)</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9u2dJh5GvbMT2tRCWb1FQ8gi8-JD6Z5onG9EBTrPZ0M5I3bz6fGq8h_C7ZkOB10HdoeEgCqKNIce3SXsj_jSk2hklIVT6M29Ri-MQpl5VeJ2GN6Jpk6lDWGSF8xpYXEj1rBMTYxH35CNM/s1600/kiki+la+petite+sorci%C3%A8re.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9u2dJh5GvbMT2tRCWb1FQ8gi8-JD6Z5onG9EBTrPZ0M5I3bz6fGq8h_C7ZkOB10HdoeEgCqKNIce3SXsj_jSk2hklIVT6M29Ri-MQpl5VeJ2GN6Jpk6lDWGSF8xpYXEj1rBMTYxH35CNM/s320/kiki+la+petite+sorci%C3%A8re.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> Kiki la petite sorcière</b> - Hayao Miyazaki <i>(réalisateur, producteur, scénariste)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
1989 - 1h34</div>
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<i> A l'âge de treize ans, une future sorcière doit partir faire son apprentissage dans une ville inconnue durant un an. Une expérience que va vivre la jeune et espiègle Kiki aux côtés de Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse.</i></div>
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<br /></div>
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Un des grands classiques, que je n'avais encore jamais vus. J'ai beaucoup aimé ! Il se destine peut-être plus à un <b>public enfantin</b> que quelques autres "grands" films de Miyazaki comme <i>Chihiro, Le Château ambulant, Le Château dans le Ciel, Nausicaa</i>, ou encore <i>Princesse Mononoké</i> que je trouve orientés plutôt pour les 7 à 77 ans. Mais ça n'en reste pas moins un excellent visionnage, et le film est tout de même tous publics (moi qui vais fêter mes 21 ans dans quelques jours, j'ai été une fois de plus emportée par l'ambiance à la fois émouvante et exaltante de <i>Kiki</i>. A la sortie de chaque visionnage d'un Miyazaki, je suis généralement partagée entre le rire et les larmes, et j'ai le cœur léger tout en ayant été profondément touchée par le film ; c'était le cas aussi avec <i>Kiki</i>. La <b>bande-son une fois de plus signée Joe Hisaishi</b> n'y est pas pour rien, évidemment : les grands fans de Miyazaki reconnaîtront un rythme, un ton qu'il y a dans les autres chef-d'oeuvre du grand maître des studios Ghibli.</div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire est comme d'habitude mignonne comme tout : on s'attache tout de suite à Kiki, cette gamine apprentie sorcière qui part en quête d'aventures sur son balai rebelle, avec son râleur de chat, Jiji (mon personnage préféré, évidemment). Dans la ville où elle s'installe, Kiki trouve rapidement sa place en inventant un système de livraison de pâtisseries à domicile... s'en suivent bien des rebondissements remplis d'anecdotes loufoques, où les pouvoirs de Kiki ne manquent pas d'être remis en question. Amitiés, amours naissantes, réflexions sur l'art et la magie... <b>un film adorable</b>, à voir absolument !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjI5dgDYJT0T6wReoBMixoWXvFxhPvxSDg3Iot8dPBxlSX9loCSBHdnsyL8mqYVvhAvium-ueqg79ghOrSacWOLftKS0zIpyI5IaRzKzZ2SVEjHaDILjnATljetu-U1PSCGjONOmvxREd_/s1600/arrietty+le+petit+monde+des+chapardeurs.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjI5dgDYJT0T6wReoBMixoWXvFxhPvxSDg3Iot8dPBxlSX9loCSBHdnsyL8mqYVvhAvium-ueqg79ghOrSacWOLftKS0zIpyI5IaRzKzZ2SVEjHaDILjnATljetu-U1PSCGjONOmvxREd_/s320/arrietty+le+petit+monde+des+chapardeurs.jpg" width="240" /></a><b> Arrietty, le petit monde des chapardeurs</b> - Hiromasa Yonebashi</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>(Hayao Miyazaki producteur et scénariste)</i></div>
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2011 - 1h34</div>
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<i> Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs.</i></div>
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<i> Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vu par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés.</i></div>
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<i> Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier…</i></div>
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<br /></div>
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Une autre jolie découverte, même si j'ai largement moins aimé.</div>
<div style="text-align: justify;">
L'intrigue est encore une fois très séduisante ; on se trouve dans un monde semblable au nôtre, mais un monde merveilleux tout de même, puisqu'on suit le quotidien d'une famille de Chapardeurs, de petits êtres en tous points semblables aux humains, à ceci près qu'il font la taille d'une main. Plus précisément, on suit les aventures d'Arrietty, une Chapardeuse de 14 ans qui aime se promener toute seule dans le jardin... au risque d'y croiser le chat Nya, ou encore Sho, le jeune garçon malade qui s'ennuie et lit des livres à longueur de journée, et qui est fasciné par ces petits êtres qui se promènent dans la maison. Sho devient alors le complice des Chapardeurs et tente de se lier d'amitié avec Arrietty, malgré la méfiance initiale de celle-ci.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est une <b>belle histoire d'amitié, mais je n'ai pas été emportée comme je le suis d'ordinaire avec les films de Miyazaki</b>. La <b>bande-son plutôt moyenne</b> en est une raison (forcément, ce n'est plus Joe Hisaishi), l'autre est que, Miyazaki se faisant vieux, il a seulement été producteur et scénariste pour ce film, et non directeur (ce qui change tout). On retrouve une ambiance quand même, mais c'est moins magique, moins touchant, il y a moins de suspense... du coup je rangerais plutôt ce film dans la catégorie "pour les plus jeunes" aussi.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5k0rI-WgdiXLcVXNVIVTiiCJX1iq7rr-Ndfhihm1o6jZ4sP0cv3CguBBPlJ0t3e4UQbYmBeA6r76KaqYLEllwzov-sITEakY55lylO9S28zm5eSrydd3QRqQ4bGTZ3t9TuLq5dtvVNiX9/s1600/la+colline+aux+coquelicots.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5k0rI-WgdiXLcVXNVIVTiiCJX1iq7rr-Ndfhihm1o6jZ4sP0cv3CguBBPlJ0t3e4UQbYmBeA6r76KaqYLEllwzov-sITEakY55lylO9S28zm5eSrydd3QRqQ4bGTZ3t9TuLq5dtvVNiX9/s320/la+colline+aux+coquelicots.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> La Colline aux Coquelicots</b> - Goro Miyazaki</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>(Hayao Miyazaki producteur et scénariste)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
2012 - 1h32</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer...</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier…</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir.</i></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Encore un beau visionnage (même si... Miyazaki fils et non Miyazaki père, encore une fois ça change pas mal de choses).</div>
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<div style="text-align: justify;">
Une histoire sans fantastique cette fois-ci, mais <b>la contemplation si essentielle à la poésie des films de Miyazaki y est bien présente</b>. <b>La bande-son est elle aussi charmante</b> (signée Satoshi Takebe), même si elle ne m'émeut pas aux larmes et ne me soulève pas le coeur comme le font les morceaux de Joe Hisaishi.</div>
<div style="text-align: justify;">
On suit le quotidien de deux lycéens aux sentiments inclinés l'un vers l'autre, Umi et Shun, et surtout Umi - dans sa maison remplie de sa famille de femmes, en haut de la Colline au coquelicots. Ensemble, et avec le reste du lycée, ils s'occupent de la restauration du "Quartier Latin", une grande bâtisse qui abrite les clubs des élèves, et qui est menacée de destruction. Toutes ces scènes de balayage et de remise en état sont très mignonnes à suivre, et on sent l'enthousiasme écolier des divers clubs (littérature, philosophie, chimie...) qui s'unissent afin de sauver le Quartier Latin. Parallèlement, l'univers des marins occupe une grande place dans la recherche de Shun quant à sa famille. Il en va de même pour Umi... à deux, ils vont essayer d'en apprendre plus sur leurs lignages généalogiques.</div>
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En résumé, c'est un <b>film très agréable</b> et même touchant, mais on ne retrouve pas cette flamme si particulière des films de Hayao Miyazaki... en même temps, une carrière prometteuse attend son fils <b>Goro Miyazaki, qui n'en est encore qu'aux débuts, et c'est normal qu'il ne veuille pas suivre en tous points les traces de son père en essayant d'imiter son style, donc je dirais que c'est un beau début pour une grande série de films, on l'espère, superbes</b>.</div>
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<br /></div>
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J'espère que vous regarderez ces films !</div>
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Désolée pour ces articles si espacés, je suis vraiment occupée en ce moment et j'aimerais faire des articles plus souvent (le mois d'octobre a été assez désertique avec seulement trois articles, même en vacances l'été sans wifi je me débrouillais pour en faire plus, c'est dire !). Je vais tenter de mettre ce blog à jour plus régulièrement dans les semaines qui viennent, et de me mettre à jour sur les blogs des autres aussi >.< ! (retard d'à peu près deux semaines un peu partout...)</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-11443312254793675332013-10-21T11:24:00.001+02:002013-10-21T11:29:15.663+02:00"We are such stuff as dreams are made on", Chronique de The Tempest, Shakespeare<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM71WkJSedB2xnnLpEHJMTiQmDT_tMQ22k7k6GvFv6Ecffccw3KG5Dddl77V9smImX_-13D-mCIiF7cClyLys9NEADly9qT-GtiE7Dd1KJlFWL0XM17wVNXIH3YEYre8K-9S2m1x6VozM4/s1600/prospero+fuseli.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM71WkJSedB2xnnLpEHJMTiQmDT_tMQ22k7k6GvFv6Ecffccw3KG5Dddl77V9smImX_-13D-mCIiF7cClyLys9NEADly9qT-GtiE7Dd1KJlFWL0XM17wVNXIH3YEYre8K-9S2m1x6VozM4/s1600/prospero+fuseli.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Prospero</i>, Henry Fuseli</td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"We are such stuff as dreams are made on"</span></i> IV, 1.</div>
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<br /></div>
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Dernière pièce de Shakespeare, jouée en 1611, <i>The Tempest</i> est une tragédie pleine de surprises - ou plutôt, une <b>tragicomédie</b>. En effet, retournement de situation, après tant de pièces aux ressorts terribles (on se souvient du "deed" de Macbeth et des mains couvertes de sang de Lady Macbeth, du fratricide à l'origine de<i> Hamlet</i>, ou encore de la passion meurtrière dans <i>Othello</i>), la dernière pièce de Shakespeare est étrangement... exempte de morts et de conspirations terribles. Il y a certes conspiration, trahison, et même vengeance (la tempête elle-même, qui donne son nom à la pièce, est causée par Prospero afin de punir ses ennemis), mais dans l'ensemble, le déroulement de la pièce est singulièrement <i>doux</i>. A ce titre, elle m'a presque fait penser au <i>Songe d'une nuit d'été</i>, qui elle aussi était une pièce où le féérique occupait la première place, et où les diverses querelles se résolvaient sans causer de heurts.</div>
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<br /></div>
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Il y a bien des ressemblances avec le <i>Songe d'une nuit d'été</i>, notamment tout le parallèle entre un personnage surpuissant (ici, Prospero, sorcier confirmé) qui dirige de nombreux autres personnages qui semblent être ses sous-fifres, et... le statut de<b> dramaturge</b>.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"O brave new world</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">that has such people in't"</span></i> V, 1</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUy76YuVnoowMIGKCLgV8VqlnmJ12TOKsCMP8Ti3drm1W_P49GBA7zhYqgZhWid0Kgwj2pZbBXiCCFak5owTJHxUSRn5SFcxaxX5I3QXUH-U8ZW4wRlm9O51QcwoQAMR9dDmFljTa_cv2h/s1600/miranda+the+tempest+waterhouse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUy76YuVnoowMIGKCLgV8VqlnmJ12TOKsCMP8Ti3drm1W_P49GBA7zhYqgZhWid0Kgwj2pZbBXiCCFak5owTJHxUSRn5SFcxaxX5I3QXUH-U8ZW4wRlm9O51QcwoQAMR9dDmFljTa_cv2h/s400/miranda+the+tempest+waterhouse.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Miranda</i>, John William Waterhouse</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Douze ans avant le début de la pièce, Prospero a été victime d'une conspiration nourrie par son frère qui lui enviait son statut de Duc de Milan, et le roi de Naples. Laissé à la dérive sur un radeau avec sa fille Miranda, il a fini par échouer sur une île dont il s'est rendu maître, traitant le seul natif de l'île (Caliban) comme son esclave, et portant secours à Ariel, un esprit des airs, qui est devenu son serviteur en remerciement. Douze ans plus tard, Prospero a enfin l'occasion de se venger : ses anciens ennemis passent en bateau non loin de l'île, et il déclenche une tempête pour qu'ils échouent et se retrouvent à la merci de lui et de ses sorts. Ariel l'aide dans ses desseins afin de gagner sa liberté, tandis que Caliban, adoptant l'attitude opposée, ne cesse de se rebeller et se fait des amis des ivrognes du bateau afin de conspirer contre Prospero (pendant comique de la pièce par rapport à la conspiration plus sérieuse nourrie par les nobles, qui eux, ont vraiment réussi à exiler Prospero).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR5-fCddKxiKX9eIODLwmybJ4eTqe5c9M_vqmZsAE28Hu20KOX9I63B8thK6ujubMAuW0GiKazaGAFd8-TLvLnSSxkyiQwK0_aBHajhdjFvz3hoUB8-X0J_XCErUoXy-jRHa4iLlika3SU/s1600/hamilton+prospero+and+ariel.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR5-fCddKxiKX9eIODLwmybJ4eTqe5c9M_vqmZsAE28Hu20KOX9I63B8thK6ujubMAuW0GiKazaGAFd8-TLvLnSSxkyiQwK0_aBHajhdjFvz3hoUB8-X0J_XCErUoXy-jRHa4iLlika3SU/s320/hamilton+prospero+and+ariel.jpg" width="228" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Prospero et Ariel</i>, William Hamilton</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Prospero se moque bien de tout ça. Le fils du roi Alonso, Ferdinand, échoue sur l'île lui aussi, et il est très content de voir sa propre fille, Miranda, et Ferdinand tomber amoureux très rapidement ; c'est le couple de jeunes premiers un peu inévitable de la pièce. On a un Ferdinand très courtois, et une Miranda naïve et pleine de charmes, même si elle parvient à temporairement renverser son rôle de temps en temps, en se montrant plus dure ou plus sexuellement ouverte que ce à quoi on pourrait s'attendre (elle propose notamment à Ferdinand d'être sa maîtresse si jamais il ne veut pas l'épouser). Mais ces jeunes premiers ne sont jamais que les pions de Prospero ; de manière générale, <b>tous les personnages sont les pions de Prospero, et l'île est son échiquier géant</b>. Ce qui rend les personnages de la pièce difficiles à aimer, d'ailleurs : d'un côté on a Prospero qui est au-dessus du statut de personnage, car il est un metteur en scène, un dramaturge sur scène... et de l'autre côté, on a tous les autres personnages, qui sont des sous-personnages car il est évident que leurs moindres faits et gestes, leurs pensées, etc., sont commandés par Prospero. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">"Our revels now are ended. These our actors, </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">As I foretold you, were all spirits and </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">Are melted into air, into thin air: </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">And, like the baseless fabric of this vision, </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">The cloud-capp'd towers, the gorgeous palaces, </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">The solemn temples, the great globe itself, </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">Yea, all which it inherit, shall dissolve </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">And, like this insubstantial pageant faded, </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange;">Leave not a rack behind"</span></i> IV, 1.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Honnêtement, ce qui m'a le plus séduite dans cette pièce, c'est toute la <b>métonymie du théâtre sur scène</b>. J'ai un faible pour les mises en abyme, et évidemment, là, j'ai été servie. Si on retire cette métonymie, la pièce n'a franchement pas de quoi rivaliser avec les grands chef-d'oeuvres de Shakespeare (et certainement pas avec <i>King Lear</i>, ma pièce favorite entre toutes comme vous le savez peut-être déjà). Très peu de suspense, on se doute du déroulement et de l'aboutissement des choses dès le début... pas de sentiments violents ni de déchaînements époustouflants. Non, c'est surtout l'histoire d'une vengeance qui se termine "bien", et en quelque sorte, une <b>parodie de tragédie</b>... <b>les personnages essentiellement comiques</b> comme Caliban, Trinculo, et Stephano (autant de bouffons ou de fous, d'ailleurs), <b>ont bien plus de substance que les personnages potentiellement dangereux</b> comme Alonso, Sebastian, et Anthonio, qui ont causé l'exil de Propsero. D'ailleurs, Caliban est un personnage plutôt limite, dont on pourrait dire de manière anachronique qu'il questionne presque la légitimité du colonialisme, dans la mesure où il représente la nature dénaturée par Prospero, qui l'a mis à son service en arrivant sur l'île, et lui a appris le langage de la servitude... et en même temps, Caliban est un personnage dont le discours est très poétique quand il met sa fureur de côté, donc il est capable de détourner ce langage de servitude que Prospero lui a inculqué.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Those are pearls that were his eyes" </span></i><span style="text-align: justify;">I, 2.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9n593EVPudI0hMFaVfbBOaUq4bUdtnF1-RKJsl9hQ4dSK8plXIGPhXW9TzjDSK3-CzVxH3cd7FhLlkMU8wg8lqRpQMuGxmiGSNxRQnsjNaV21ia_Oah23viOSfyYdXdewt81S7q1TudY_/s1600/ariel+fuseli.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9n593EVPudI0hMFaVfbBOaUq4bUdtnF1-RKJsl9hQ4dSK8plXIGPhXW9TzjDSK3-CzVxH3cd7FhLlkMU8wg8lqRpQMuGxmiGSNxRQnsjNaV21ia_Oah23viOSfyYdXdewt81S7q1TudY_/s320/ariel+fuseli.jpg" width="234" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Ariel</i>, Henry Fuseli</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a bien un personnage un peu plus "limite" dans la pièce, le seul personnage vraiment intéressant avec Prospero et Caliban selon moi, dans la mesure où tous les autres sont des accessoires : je veux bien sûr parler d'Ariel, sorte d'esprit des airs, fée mâle, androgyne s'il en est, capable de se transformer en harpie, mais aussi de jouer des airs enchanteurs... Ariel est l'instrument principal de Prospero ; sans lui, les pouvoirs de Prospero ne sont guère étendus. Et en même temps, Ariel est lié à Prospero par la magie, il est son serviteur et ne peut s'échapper. Prospero a donc tous les pouvoirs sur lui, et on ne peut pas vraiment dire que Ariel fasse concurrence à Prospero ; toutefois, un peu dans le même cadre que Puck dans le <i>Songe d'une nuit d'été</i>, Ariel est l'agent principal de la pièce.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et pour terminer, je vous mets ce trailer de <i>The Tempest</i>, 2010, avec Helen Mirren dans le rôle de... Prospera (oui, ils ont travesti de le personnage principal !), et Ben Wishaw dans celui d'Ariel. Je n'ai pas encore vu ce film, mais il me tarde (surtout que j'adore ces deux acteurs).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/opjhs1mgd1s?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-73915883665514074652013-10-14T13:30:00.000+02:002013-10-14T13:30:25.148+02:00Le tag Harry Potter !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnzAEf6S6vKAidX_EzSr1ix7S5DkKsBiLz2IXvere02uAHUUf-B8Qsav8waiEbGlDzaHkRr-GqyvAQN5b1co3uF7JyUUhUru1dw20K4LKhdteLylvvurflZRtTiVvXZY3_eeWOGGY-fPrD/s1600/philosopherstone.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnzAEf6S6vKAidX_EzSr1ix7S5DkKsBiLz2IXvere02uAHUUf-B8Qsav8waiEbGlDzaHkRr-GqyvAQN5b1co3uF7JyUUhUru1dw20K4LKhdteLylvvurflZRtTiVvXZY3_eeWOGGY-fPrD/s1600/philosopherstone.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Coucou tout le monde !</div>
<div style="text-align: justify;">
Bon alors, tout d'abord, désolée pour cette absence de nouvelles pendant dix jours sur le blog (même pendant les vacances d'été je n'avais pas fait de pause aussi longue je crois...), et sur les blogs des autres d'ailleurs (même si là-dessus je suis déjà plus à jour, seulement une semaine d'articles à rattraper, soit... une trentaine d'articles, ouais, c'est jouable). Je vous explique le pourquoi du comment à la fin de l'article =) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sinon, ça faisait un moment que le tag Harry Potter me faisait de l'oeil : à l'origine c'était un tag qui se baladait sur Youtube et que Matilda a fait dans <a href="http://www.youtube.com/watch?v=uafWiOOcnLs" target="_blank">cette très chouette vidéo</a>, puis Jamestine l'a repris dans <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/archive/2013/08/01/tag-harry-potter-5133536.html" target="_blank">ce très chouette article</a> il y a environ cinq cent ans, et comme j'ai toujours trois trains de retard, je me suis dit que je serais fidèle à ma réputation si je reprenais ce tag maintenant.<i> Allons-y !</i></div>
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<br /></div>
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<span style="color: #999999;">[Les spoilers sont à surligner]</span></div>
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<br /></div>
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<b><i><span style="color: orange;">Votre tome préféré de la série</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;"><br /></span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand j'étais plus jeune c'est longtemps resté le 3, puis le 5 est sorti et c'est devenu le 5, puis le 6 est sorti et c'est devenu le 6, et le 7... bah finalement, je préfère le 6. Enfin, j'adore le 7 aussi (que je n'avais pas beaucoup aimé à ma première lecture d'ailleurs, c'est drôle), et actuellement ce doit être mon deuxième préféré après le 6, et le 5 n'est plus du tout mon préféré (je l'ai lu en pleine crise d'ado, je m'identifiais à Harry version emo je pense) même si... je les adore tous !</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais enfin bref, pour trancher, mon préféré c'est le 6. Avec toutes ces aventures dans la Pensine, les Horcruxes... et puis surtout parce que Dumbledore est à l'honneur, et qu'il devient beaucoup plus réel que quand c'était juste le lointain patriarche.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Le tome que vous avez le moins aimé</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;"><br /></span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est... impossible à élire. Je les ai tous adorés. Certes il y en a pour lesquels j'ai eu des coups de coeur encore plus forts, mais il n'y en a aucun dont je me dis "Tiens, celui-là je l'aime moins". C'est vrai que les deux premiers sont moins tumultueux que les trois derniers par exemple, mais ils sont aussi extraordinairement bien ficelés, et puis l'univers se met tranquillement en place... il y a tellement de personnages, tellement d'infos accumulées dans les derniers tomes, que ç'aurait été impossible de commencer avec des tomes construits pareillement, ce serait un vrai casse-tête à lire. D'autre part, même s'ils ont l'air plus "simples" à première vue, une fois qu'on a lu la série entière, on repère énormément de détails dans les premiers tomes qui annoncent déjà tel ou tel grand événement dans les derniers, donc je ne dirais pas qu'ils sont moins riches ou moins profonds. Et puis il y a le plaisir de découvrir le monde des sorciers, les cours sont très décrits... non, vraiment, même si les deux derniers sont mes préférés, je ne peux pas dire qu'il y en a que j'aime moins, car ils se complètent les uns les autres.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Votre film préféré</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;"><br /></span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyI50OOf4Yt0c8cYozqqohoy18BhCk0x6b0Zac97K6Qk96qjg4euVeLPxftTmXHPoKIV2-ANnnzpByRU-IF572j8Lmm96Egna6yqAxcH8BsvBEYvW0cDChU3DkKbkzqLHcG9JBIU2T13vh/s1600/hogwarts.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyI50OOf4Yt0c8cYozqqohoy18BhCk0x6b0Zac97K6Qk96qjg4euVeLPxftTmXHPoKIV2-ANnnzpByRU-IF572j8Lmm96Egna6yqAxcH8BsvBEYvW0cDChU3DkKbkzqLHcG9JBIU2T13vh/s320/hogwarts.jpg" width="320" /></a>J'hésite entre d'une part, le 1 et le 2 que je place un peu dans le même sac parce que c'est le même réalisateur et qu'il y a un côté très fidèle à l'oeuvre (les MUSIQUES, tout simplement parfaites), et le 6, qui pour le coup a une ambiance très différente mais que j'ai trouvé très bon (et pourtant, je me méfiais, parce que j'avais détesté l'adaptation du 4, et je n'étais même pas allée voir celle du 5 tellement ça me blasait, et je ne compte pas voir l'adaptation du 5, jamais de la vie, parce qu'il paraît que c'est la pire et comme le 5 a été mon préféré pendant très longtemps, je n'ai pas envie de m'en dégoûter). C'est assez amusant parce que tout le monde déteste l'adaptation du 6 en général. Je ne l'ai pas revue depuis qu'elle étais sortie au ciné, il faudrait que je la revoie pour expliquer en quoi exactement je l'avais trouvé bonne, mais de manière générale, la rencontre avec Slughorn, le caractère des personnages, et la caverne à la fin, c'est exactement comme j'avais imaginé les choses, et j'ai trouvé que le ton du film était très juste par rapport au ton du livre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Les parties des livres/films qui vous ont fait pleurer</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;">Spoiler à surligner :</span> <span style="color: white;">La mort de Dobby. Et la mort d'Hedwige qui m'a totalement prise de court aussi x)</span>. <span style="color: red;">/ fin du spoiler</span> Il a dû y en avoir plein d'autres, mais c'est le seul épisode auquel je pense là, maintenant, tout de suite (il faut dire que j'ai lu les livres quinze à vingt fois chacun, et je ne pleure pas forcément à chaque fois, donc c'est dur de me souvenir ce qui m'a le plus émue à la première lecture).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: orange;"><i>Votre personnage favori</i></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
DUMBLEDORE ! Et ce qu'on en apprend dans le tome 7 ne m'a pas amenée à le renier, loin de là. Sinon, dans l'ensemble, j'ai beaucoup de personnages préférés : je me sens évidemment très proche de Harry, mais aussi de Lupin, Sirius, Hermione et Ron bien sûr... McGonagall, Rogue, Fol Oeil... J'aime tant de personnages que c'est difficile de répondre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: orange;"><i>Quelle serait la forme de votre Patronus ?</i></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'hésite entre une chouette et un chat de gouttière. Une chouette, parce que c'est mon animal fétiche, l'emblème de la sagesse, et que j'en fais collection (en statuettes hein, pas des vraies chouettes). Mais je pense que ce serait plutôt un chat : plus proche de ma personnalité, et puis dans ma famille j'ai grandi avec un chat qui a à peu près mon âge et qui est littéralement mon alter ego : caractère de merde, griffe dès qu'on le touche, ne sait pas miauler donc se tait, fixe les gens pendant des heures sans bouger en leur filant les chocottes... (bon rassurez-vous, je suis un peu moins tarée que mon chat, tout de même). Donc bon, je pense que mon patronus serait un chat : discret, furtif, efficace, et qui sait montrer les crocs quand il faut.</div>
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<b><i><span style="color: orange;">Baguette de Sureau, cape d'invisibilité ou Pierre de Résurrection ?</span></i></b></div>
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Sans hésiter, cape d'invisibilité. D'une part, les gens qui ont la baguette de sureau ou la pierre de résurrection semblent ne pas avoir des destins très enviables, et d'autre part... attirer la bagarre en me vantant d'être la plus forte ne m'intéresse pas, refuser de tourner la page sur le passé en vivant dans le fantasme des morts ne m'intéresse guère non plus... tandis qu'avec une cape d'invisibilité, on peut tout faire, tout observer, et on ne prend pas autant de risques. D'ailleurs la cape d'invisibilité, de même que la Pensine, c'est un peu la métaphore du lecteur : celui qui observe sans être observé, le voyeur... en tant que lecteurs, c'est un peu normal qu'on se dirige tous vers cette relique-là.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj67DzORtZwIv60JVgImnTTZhvfhH12p4Un8uZAHbaVkhT6iRl28wKhrzIuz6Vd3kjIoLyOp5D-AzPnSu3PC-_xirUqwWYC-_a63LjUGmKejMPETdysgF1Z_gkKbseSpPqoH6i40VCw8wDQ/s1600/tales+of+beedle+the+bard.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj67DzORtZwIv60JVgImnTTZhvfhH12p4Un8uZAHbaVkhT6iRl28wKhrzIuz6Vd3kjIoLyOp5D-AzPnSu3PC-_xirUqwWYC-_a63LjUGmKejMPETdysgF1Z_gkKbseSpPqoH6i40VCw8wDQ/s320/tales+of+beedle+the+bard.jpg" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
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<b><i><span style="color: orange;">Dans quelle maison seriez-vous ?</span></i></b></div>
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Difficile ! Je me suis souvent posé la question. Avec mon côté intello à lunettes, je me suis souvent dit que j'irais à Serdaigle, mais tous les tests que j'ai faits m'ont dit que j'irais à Gryffondor, et c'est vrai que je manque de sérénité pour aller à Serdaigle, donc... du côté des lions ! Et puis, Hermione est bien à Gryffondor.</div>
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<b><i><span style="color: orange;">Si vous étiez dans l'équipe de Quidditch, à quel poste joueriez-vous ?</span></i></b></div>
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<b><i><span style="color: orange;"><br /></span></i></b></div>
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Certainement pas poursuiveur ni gardien, je suis NULLE pour attraper les ballons (mais alors, plus nulle, tu meurs). Frapper dans des cognards me dirait bien, mais ça doit faire mal quand on se les prend, et généralement c'est pour les baraqués. Donc je dirais attrapeur, parce que je suis fluette comme Harry et que j'ai un bon oeil pour repérer les petits trucs cachés.</div>
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<br /></div>
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<b><i><span style="color: orange;">Est-ce que la fin de la saga vous a plu ?</span></i></b></div>
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Oui ! J'étais dans une phase un peu particulière quand j'ai lu le 7 pour la première fois donc ça a faussé ma lecture, mais depuis je l'ai relu plusieurs fois et chaque fois, j'ai adoré. Même l'épilogue me plait (dans le film par contre c'est ridicule... d'ailleurs je n'aime vraiment pas la deuxième partie du 7 en film, ils ont changé beaucoup trop de choses et ils ont donné un côté ultra jeunesse au film alors que le livre est très sombre, et c'est d'autant plus dommage que la première partie du 7 était franchement pas mal). Donc bref, j'adore la fin, ce qu'on apprend sur tel ou tel personnage, la manière de se défendre de tel ou tel personnage <span style="color: red;">spoiler à surligner</span> : <span style="color: white;">beaucoup se plaignent de l'effet ricochet de l'Expelliarmus de Harry sur Voldemort, mais au contraire je trouve que c'est parfait, parce que c'est LE sort favori de Harry depuis le début et ça montre qu'il n'est pas obligé de s'abaisser à faire de la magie noire pour vaincre Voldemort, en fait Voldemort s'annihile tout seul avec sa propre magie. Je suis très contente que Harry survive aussi XD, et je ne trouve pas que ça fait trop "tout est bien qui finit bien", parce qu'à côté il y a plein de personnages géniaux qui meurent, notamment Fred, Lupin, Tonks...</span><span style="color: red;">/ fin du spoiler</span>.</div>
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<b><i><span style="color: orange;">Qu'est-ce qu'Harry Potter représente pour vous ?</span></i></b></div>
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Houlà là ! HP, c'est les bouquins que j'ai lus et relus sur le banc de la cour de récré quand j'étais au primaire et que je n'avais pas d'amis, donc... grosse valeur émotionnelle. Plus que la saga de mon enfance et de mon adolescence, c'est la saga qui a enraciné l'amour de la lecture en moi, qui a fait que je n'ai jamais eu peur par la suite de lire des bouquins de 700 pages, qui a fait que j'ai eu envie d'écrire à mon tour et d'essayer de faire rêver des gens comme HP m'avait faite rêver. C'est aussi la saga qui fait que je partage des trucs énormes avec des gens aujourd'hui : avoir Harry Potter en commun, ce n'est pas rien. Quand on y pense, on est toute une génération à avoir été éduqués par les Harry Potter : les leçons de sagesse de Dumbledore à chaque fin de tome comptent bien plus pour moi que tout ce que mes parents ont pu chercher à m'inculquer (enfin, ça, ça dépend des familles bien sûr), et un bon nombre des valeurs que j'ai aujourd'hui dérivent d'HP. On ne peut pas lire 15 fois chaque tome d'une saga de 7 livres et ne pas être profondément influencé par chaque mot qui y est écrit, chaque réflexion, chaque vision des rapports de force, de pouvoir, de l'amour, de l'amitié... HP s'est inscrusté en moi beaucoup plus profondément que je ne pourrai jamais m'en rendre compte, c'est évident : dans ma manière de penser, de parler, de lire, d'écrire, de voir le monde autour de moi, il y a HP. Et merci infiniment JK Rowling, parce que c'est une sacrément belle saga qui a formé mon esprit, mes goûts, mon caractère.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVF9ZMDA0uAhcNeVWdR31X2RnUi-BfYlHW8qIIoQNOGN4QxzTRHLF20nckrT3ONXbLw_JOWhYUn_xLAB2Ytd5gAyHG_8hJtmZqc-l7Q8cmvmUXG6a9wQF4Db1_8N6fs6swUZNdKLESMGPU/s1600/954644_520191151351938_786950128_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="351" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVF9ZMDA0uAhcNeVWdR31X2RnUi-BfYlHW8qIIoQNOGN4QxzTRHLF20nckrT3ONXbLw_JOWhYUn_xLAB2Ytd5gAyHG_8hJtmZqc-l7Q8cmvmUXG6a9wQF4Db1_8N6fs6swUZNdKLESMGPU/s400/954644_520191151351938_786950128_n.jpg" width="400" /></a></div>
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Voilà, j'espère que ça vous aura plu, et si vous avez envie de faire ce tag, n'hésitez pas =) .</div>
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Et pour ceux qui se demandent pourquoi je n'ai pas donné de signe de vie pendant dix jours : j'ai eu une crève sévère la semaine dernière, dont je me remets tout juste, et entre les horaires de cours astronomiques, le boulot, les anniversaires de potes qui m'ont achevée (Alacris malade boit une pinte de bière = RIP Alacris), et mon rhume qui me forçait à chercher refuge sous la couette toutes les cinq minutes, je n'avais pas la foi qui déplace les montagnes et j'ai été atteinte de flemmardise aigue quant à l'écriture d'articles... mais je compte bien reprendre du service dès à présent ! (Comme le dit si bien <a href="http://diversesetavariees.wordpress.com/" target="_blank">Diversesetavariées</a>, la force de l'ibuprofène est en moi).</div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-32916825305325046992013-10-03T09:18:00.000+02:002013-10-03T09:19:02.247+02:00Pourquoi lire The Catcher in the Rye en anglais<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNfxMgFTcEH9LvgExy03gwSFunLUIl7yzt2aNkX1o3YMOgsvg7CKm4gWC9Mk4bpbdiJzXUK4Jy7pupazXufEy8I1HrwZfmDFWgYk21Y1USkCzmwa-BHkPaKhu7mRZWP2j_vs6Dq8FqJiCF/s1600/holden_by_jaynesreign-d520w73.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="313" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNfxMgFTcEH9LvgExy03gwSFunLUIl7yzt2aNkX1o3YMOgsvg7CKm4gWC9Mk4bpbdiJzXUK4Jy7pupazXufEy8I1HrwZfmDFWgYk21Y1USkCzmwa-BHkPaKhu7mRZWP2j_vs6Dq8FqJiCF/s320/holden_by_jaynesreign-d520w73.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Holden Caulfield</i></td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
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Ca fait un petit moment que je laisse certains d'entre vous sur leur faim en clamant sans me justifier en plus de trois lignes que la traduction française de <i>The Catcher in the Rye</i> (ou <i>l'Attrape-coeurs</i>... titre qui lui, au moins, rend bien en français) est tout au mieux moyenne, et qu'elle doit être à l'origine de leur manque d'intérêt, voire de leur dégoût pour ce roman. Je me suis dit qu'il était temps de m'expliquer un peu plus.</div>
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J'ai été surprise de remarquer en me promenant sur la blogo, à quel point vous étiez nombreux à ne pas avoir aimé <i>The Catcher in the Rye</i>. Je ne prétends pas que cet article vous fera changer d'avis : même si j'aime profondément ce livre, je respecte vos avis, je comprends les raisons pour lesquelles on peut ne pas l'aimer, et surtout, une mauvaise traduction n'est pas la seule raison pour laquelle on peut ne pas l'aimer ! Certains lecteurs sont juste agacés par Holden, d'autres trouveront que ça manque d'action, d'autres encore pourront penser que ce livre est vain et que les quelques faibles messages qu'il peut porter sont désuets ou qu'ils ne valent pas la peine d'écrire 277 pages, ou qu'ils sont mieux retranscrits dans tel autre bouquin... bref, un tas de raisons pour lesquelles <i>The Catcher in the Ry</i>e peut déplaire. Mais si je prends la peine d'écrire cet article, c'est parce qu'il m'a semblé que dans pas mal de cas, c'était une mauvaise traduction qui avait faussé la lecture. Là-dessus, je ne vais pas être d'un très grand secours : à mon avis, il ne peut pas y avoir de bonne traduction pour ce livre. C'est prétentieux dit comme ça, et je ne suis pas moi-même traductrice professionnelle donc en un sens, ce n'est pas à moi de juger de ça, de plus que des traducteurs ont dû s'arracher les cheveux sur ce roman pour produire une traduction qu'ils estimaient honorable et ce n'est pas très respectueux de ma part de piétiner leurs efforts en tranchant que ce roman est impossible à traduire, mais c'est un sentiment que j'ai eu pendant ma lecture (en VO), et les réactions des gens qui l'ont lu en VF n'ont fait que confirmer mes craintes : toute traduction est en un sens une trahison, mais une trahison peut réussir à être fidèle... dans le cas de <i>The Catcher in the Rye</i>, même une traduction qui tente d'être fidèle est une déformation totale.</div>
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Histoire de donner un côté ludique à la chose (on espère toujours), je vais répartir ça en quelques points (et non, ceci ne sera pas en trois-parties-trois-sous-parties, mais en quatre parties très inégales, n'en déplaise à la vieille rhétorique).<br />
<br />
<i>Pourquoi donc lire The Catcher in the Rye en VO ?</i></div>
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<br /></div>
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<b><span style="color: #674ea7;"> </span><span style="color: #8e7cc3;"> 1. Tous les gens que je connais qui l'ont lu en anglais l'ont adoré, et (presque) tous les gens que je connais qui l'ont lu en français l'ont détesté.</span></b></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyBLuxqMyY11Dp2jIRmYKJn2FltMTRVzR3slOWonXfJkF68DP7qCUZdSkHmwVgOHtiSrjWnjI-QRTuwubWqVjWU8WyHscWhh2Q9rFdDHTt568PYsHD5cuG76Ld4RAEmfPYpUPRA5nuS7Ph/s1600/holden_for_siby_by_Pennae.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyBLuxqMyY11Dp2jIRmYKJn2FltMTRVzR3slOWonXfJkF68DP7qCUZdSkHmwVgOHtiSrjWnjI-QRTuwubWqVjWU8WyHscWhh2Q9rFdDHTt568PYsHD5cuG76Ld4RAEmfPYpUPRA5nuS7Ph/s200/holden_for_siby_by_Pennae.jpg" width="158" /></a> Bon, vous me direz : tout le monde dans les pays anglophones n'adore pas ce roman, donc clairement, il y a une question de goût qui joue. Oui, je suis d'accord avec vous : on peut n'être pas réceptif aux thèmes du roman, trouver qu'il manque de substance, qu'il n'est pas original, qu'il ne mène à rien, etc. Mais ce qui m'a étonnée, c'est que des gens dont je connais les goûts aient détesté ce roman, alors que vu ce qu'ils lisent et aiment à côté, ce n'est pas cohérent que <i>The Catcher in the Rye</i> leur déplaise. Le côté ado rebelle qui envoie bouler le monde entier, qui refuse de grandir parce qu'il a un complexe de Peter Pan qui le rend progressivement étranger à tout ce qui l'entoure, et qui se réfugie dans la solitude, théoriquement, c'est le genre qui plaît aux solitaires pas très bien dans leur peau qui nourrissent à l'égard de ce qui les entoure un sentiment de colère refoulée. Il n'y a pas que ça dans le roman, et on peut à la fois être solitaire et détester Holden parce que Holden s'enfonce tout seul et qu'il n'est pas franchement porteur d'espoir pour quelqu'un qui a envie d'entendre que oui, un jour, les exclus, les <i>weirdos</i>, les gens qui se sentent différents, nés dans la mauvaise époque, le mauvais endroit (bref tout ce que vous voulez), trouveront un moyen de se réintégrer et que ça va aller mieux avec l'âge, que le lycée n'est qu'une étape dure à passer, et autres - bref, en partie des thèmes avec lesquels <i>The Perks of being a Wallflower</i> par exemple, a fait un tabac. Mais on peut aussi détester Holden et aimer ce roman.</div>
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On n'est pas obligé d'aimer les personnages d'un roman pour aimer ledit roman ; certes aujourd'hui on est complètement influencé par les rayons qui rivalisent de héros auxquels nous, lecteurs, puissions nous identifier, ou que nous puissions admirer etc, mais selon moi un grand pas en avant dans la lecture, c'est d'apprendre à aimer un roman dont on n'aime pas les personnages. Parce que c'est là qu'on commence à prêter attention à la trame, aux mots, à la syntaxe, le rythme, la musicalité, et tant d'autres choses magnifiques. Je vous accorde que dans un roman où la voix de Holden occupe tant de place, c'est dur d'apprécier la lecture sans avoir un minimum de sympathie pour Holden. Mais on peut aussi adopter une lecture ironique. On n'est pas obligé d'être un lycéen mal dans sa peau pour aimer <i>The Catcher in the Rye</i>, sinon ce ne serait pas un des plus grands classiques américains du XXe siècle. </div>
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<b><span style="color: #8e7cc3;">2. L'oralité et la vulgarité du texte sont beaucoup plus passe-partout en anglais qu'en français.</span></b></div>
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Ca, c'est LE point le plus important selon moi. Tout au long de ma lecture, je me disais "Mais bon sang, les traducteurs ont dû devenir dingues sur ce passage, comment ont-ils pu le traduire et restituer la couleur du texte original ?". Et puis j'ai eu ma réponse, quand des lecteurs du roman en VF m'ont cité des expressions qui ont fait se dresser les cheveux sur ma tête : la couleur du texte original a subi une altération, et pas des moindres (je pense notamment, <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a>, au terme "bigophoner" qui t'avait tellement choquée en français... en traduction de l'expression "give a buzz" en anglais, beaucoup plus proche de "passer un coup" de fil", même s'il faudrait que ce soit plus vulgaire que ça).</div>
<div style="text-align: justify;">
Le problème, c'est que la langue que parle Holden Caulfield n'a pas vraiment d'équivalent en français. Holden est un jeune garçon de bonne famille dans les années 50, il a reçu une éducation stricte des milieux privilégiés, ses parents connaissent beaucoup de mondains et fréquentent le beau monde de New York, Holden est excellent en dissertation... bref, il sait parler un très bon anglais.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et pourtant, il est vulgaire. C'est là que ça se complique.</div>
<div style="text-align: justify;">
En français, la discrimination par la syntaxe, la grammaire, etc., est beaucoup plus forte qu'en anglais. Les anglophones ont un autre truc qui leur permet directement de savoir à quelle classe sociale ils ont affaire : l'accent. Je n'irais pas jusqu'à dire que la syntaxe ne compte pas, mais l'anglais est extrêmement plus souple que le français : mettre un "was" après un "you", ou un "were" après un "he" est quelque chose qui se trouve fréquemment, y compris dans des milieux lettrés (si, si), de même qu'oublier de mettre "were" et utiliser à la place "was" dans une formulation hypothétique ou un irréel (ex: "<i>if he was rich, he would buy a house</i>"). "Were" est resté seulement à la première personne du singulier (expression figée "<i>If I were a boy</i>"), tout simplement parce qu'à force de n'être pas respectée, la règle est devenue plus souple, et dire "<i>I wish I was a punk rocker with flowers in my hair</i>" n'est plus une faute (alors que selon les manuels de grammaire, c'en est une).</div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, j'arrête le jargon, parce qu'à part les étudiants en anglais je vais perdre tout le monde sinon. Ce que je veux dire par là, c'est que le langage de Holden est un mélange bizarrement harmonieux entre un parler des plus corrects et un parler des plus incorrects. Et quand on fait la même chose en français, le mélange n'est pas harmonieux, mais explosif. Ca peut être très beau de traduire ça par un mélange explosif, même si ce n'est pas fidèle à la fluidité, à la "banalité" du texte original. Le souci, c'est quand les traducteurs choisissent d'annuler ce mélange, et de faire en sorte que la vulgarité de Holden... soit une vulgarité du genre à s'écrier "Sapristi !" au lieu de grommeler"Putain de bordel de merde". C'est là qu'on retrouve la discrimination : l'anglais, tout du moins l'américain, est un mélange de cultures, et se définit précisément par ce mélange, ce chaos, ce flux... tandis qu'en français, quelqu'un qui s'exprime mal, qui fait des fautes, est automatiquement catalogué au plus bas de l'échelle sociale. Et comme Holden vient des milieux ultra bourgeois, la vieille traduction des années 60 a estimé qu'on ne pouvait pas le faire parler mal. Ce qui annihile complètement l'originalité de l'oeuvre, qui tourne autour d'une chose avant tout : la VOIX de Holden. D'accord, Holden est un "bourge" qui croit s'encanailler alors qu'il reste très conventionnel, presque conservateur dans ce qu'il fait (dans son rapport aux femmes, à l'argent, aux professeurs, aux gens qu'il déteste...), donc dans une certaine mesure, c'est intéressant de le montrer à travers un langage soutenu, si bien qu'il croit être vulgaire alors qu'il ne l'est pas tellement, et que malgré tous ses efforts il ne parvient pas à échapper au milieu social auquel il appartient. Mais encore une fois, le problème, c'est qu'en VO il <i>est </i>vulgaire. Et comme si ça ne suffisait pas, ce vulgaire-là est commun en anglais : les "<i>I swear to God</i>", les "<i>It killed me</i>", les "<i>Goddam</i>" les "<i>It depressed hell out of me</i>" sont oraux et même vulgaires certes, mais ils sont tellement ancrés dans la langue américaine que ça ne choque pas vraiment. Holden parle plus correctement que Debra Morgan dans la série <i>Dexter </i>! <br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3PYpq_Guay1gMeGJo4YJWwuQ_-faC90F-jIJ8NGtgJ0WnJp9YBGaDLb2_mp6TWLO57HWTi4QeqaVkEEen6_1RKu6fKjf1Gm1EC0s13btMThSsiDmeBy5G3iNzuCXGTRwUPiIXnVkRiOsg/s1600/__Sleep_tight_ya_morons___by_WannabeAnarchist.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3PYpq_Guay1gMeGJo4YJWwuQ_-faC90F-jIJ8NGtgJ0WnJp9YBGaDLb2_mp6TWLO57HWTi4QeqaVkEEen6_1RKu6fKjf1Gm1EC0s13btMThSsiDmeBy5G3iNzuCXGTRwUPiIXnVkRiOsg/s200/__Sleep_tight_ya_morons___by_WannabeAnarchist.jpg" width="200" /></a> Donc en fait, on a un problème des plus tortueux : la VO est vulgaire et correcte à la fois, mais le français est obligé d'être soit vulgaire soit correct et choisit d'être correct et c'est une trahison par rapport à la vulgarité de l'oeuvre, mais en fait la vulgarité de l'oeuvre en VO n'est pas si choquante, tandis qu'en français la vulgarité est forcément choquante (y'a qu'à voir les tôles que se sont pris un Céline ou un Sartre dans la gueule, se faisant accuser de n'être pas de véritables écrivains). On pourrait en conclure que du coup, très bien, vu qu'en fait le vulgaire est à peu près correct en VO, on peut traduire directement en langage correct en VF, et que ça revient au même. Sauf qu'en faisant ça, on perd toute la richesse du texte.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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</div>
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</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #8e7cc3;"> 3. Donc il n'y a pas d'équivalent langagier exact du parler de <i>The Catcher in the Rye</i> en français.</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour ce point-là, je vais commencer par vous copier/coller quelque chose que j'avais dit en commentaire sur la chronique du roman, parce qu'en me relisant je trouve que ça synthétise bien mon impression, et sur le moment je venais de finir le bouquin donc ça saisit au mieux mon sentiment à la lecture :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En français, le langage est beaucoup plus discriminatif, et il y a une dichotomie entre les gens qui parlent le "bon français", et les gens qui parlent le "français vulgaire". Ce qui revient à : </div>
<div style="text-align: justify;">
- Solution 1) extraire le vulgaire et les fautes de grammaire du discours de Holden et lui donner l'air d'une fils de bonne famille pas révolté du tout.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Solution 2) utiliser des jurons vieillots dans la traduction qui lui donnent l'air ridicule et marquent l'oeuvre dans une époque T au lieu de l'aider à garder son côté universel.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Solution 3) essayer de rendre au mieux le langage vulgaire de Holden, en sachant qu'en français ça va faire lourd et bizarre (du style "donc j'ai mis mon putain de chapeau et j'ai posé mon cul sur cette connerie de banc et j'ai regardé ces connards de gens déambuler dans la rue comme des cons").</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Fin du copié/collé, maintenant c'est l'Alacris du présent qui vous parle (diantre, ce sentiment d'être étrangère à moi-même tout à coup... hum). Honnêtement, je pense qu'il doit y avoir un moyen de traduire <i>The Catcher in the Rye</i> en en faisant quelque chose de bien, même si ça veut dire trahir telle ou telle chose. Pour ma part je ne vois pas vraiment de solution possible, mais heureusement il y a des gens très ingénieux et passionnés de linguistique qui s'appellent des traducteurs et qui eux, devraient être plus inspirés que moi face à un roman dont je considère que la traduction est une impasse. Je n'ai qu'une vague idée de ce à quoi la traduction plus moderne ressemble : celle des années 60 est complètement désuète et vu la censure de l'époque, on peut comprendre pourquoi la vulgarité de Holden a pu passer à la trappe... mais aujourd'hui, la vulgarité de Holden est devenue banale. Du moins en anglais. En français, c'est une autre histoire. Mais à mon sens, la manière de parler français maintenant a énormément changé par rapport aux années 60, alors que l'anglais... beaucoup moins. Je veux dire, la manière de parler des gens au quotidien. Le français des années 60 était plus soutenu que le français d'aujourd'hui, les tournures plus recherchées... il y a énormément d'expressions qui sont tombées en désuétude. Alors qu'en anglais américain, regardez un film des années 60 en VO, à part un ou deux trucs du genre "Why, sir !" auquel vous n'êtes pas forcément habitué, il n'y aura rien sur quoi vous buterez. Donc est-ce qu'il faut traduire la langue de Holden comme s'il s'exprimait de nos jours, où lui donner une touche sixties ? Sachant que si on lui donne une touche sixties, ça a l'air ridicule de nos jours, et que si on lui donne le parler d'aujourd'hui, c'est un anachronisme. Dur dur, de s'en sortir !<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTK8G48zqB0vDZ7hctmY3GDAoU2t5FRO_OANaYj6FsXV1ZhyphenhyphenU8te98_WPIkecnsAzOtKCStsjVcjgMBn2zbOd44KB1gmH-ZNAawcrs0icXm003ZQpG_mXDNt4p_BJWk1QmYJVxOBsKKrj6/s1600/catcher+in+the+rye+chapter+one.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTK8G48zqB0vDZ7hctmY3GDAoU2t5FRO_OANaYj6FsXV1ZhyphenhyphenU8te98_WPIkecnsAzOtKCStsjVcjgMBn2zbOd44KB1gmH-ZNAawcrs0icXm003ZQpG_mXDNt4p_BJWk1QmYJVxOBsKKrj6/s320/catcher+in+the+rye+chapter+one.gif" width="320" /></a></div>
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<b><span style="color: #8e7cc3;">4. Si vous vous débrouillez en anglais, c'est facile à lire en VO.</span></b></div>
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Beaucoup de répétitions, une étendue de vocabulaire assez limitée, des expressions orales qui sont encore largement usitées aujourd'hui... à part pour quelques mots rares et quelques expressions (dont en plus, on devine le sens en contexte, du genre "corny" ou "crumby" "to horse around"), on a à peine besoin d'ouvrir le dictionnaire, et comme les mêmes expressions ne cessent de revenir, au pire on ouvre un peu le dico pendant les 30 premières pages et ensuite on n'a plus besoin de l'ouvrir pendant tout le reste du bouquin.</div>
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Je n'ai pas envie d'en venir à la conclusion qu'il faut lire ce livre en VO, point barre, et que ceux qui ne parlent pas anglais, tant pis pour eux, parce que ce serait la conclusion la plus bêtement pessimiste qui pourrait être tirée, et il y a des oeuvres bien plus difficiles à traduire que <i>The Catcher in the Rye</i> qui ont été bien mieux traduites, donc d'une façon ou d'une autre, ça doit être possible ; et de plus, on peut lire le bouquin en français et l'aimer (petit clin d'oeil à Maetel qui passe peut-être par là), mais je pense qu'on lui rend beaucoup mieux justice en le lisant en VO (en même temps, pour quel bouquin ce n'est pas le cas...), et comme il s'agit de l'anglais, qui est une langue dans laquelle pas mal de monde a des bases, ce serait dommage de ne pas donner sa chance à ce livre en VO si on a les moyens de le faire.<br />
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Voilà, j'espère que j'ai réussi à faire quelques adeptes / à convaincre des lecteurs déçus par la VF de retenter le coup en VO...<br />
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Et sur ce, je vous laisse avec <a href="http://www.slate.fr/story/41355/attrape-coeurs-salinger" target="_blank">un article</a> de <i>slate.fr</i> que j'ai trouvé en vagabondant sur internet : ça interroge l'intérêt de <i>The Catcher in the Rye</i> de nos jours, par rapport à la tradition du roman d'adolescence ou de rébellion aux Etats-Unis (l'héritage de <i>Huckleberry Finn</i> est étudié, notamment), et l'une des questions posées est de savoir si ce roman est tombé en désuétude ou non... en fait c'est plutôt rigolo, parce que je suis tombée sur cet article vraiment au hasard, et ce sont des professeurs de mon université (Paris Diderot) qui s'expriment dedans, notamment deux professeurs dont j'ai suivis les cours l'an dernier (et qui sont d'ailleurs excellents). Le monde des anglicistes français est décidément bien petit...</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-58937361289280056442013-09-28T10:59:00.001+02:002013-09-28T10:59:23.579+02:00Rentrée en livres... et en chatons !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1-SJcX4f6tcGCbaMKyb16Bf0Y6XliM8g30znT_Lk0Gmz4otODLY_uWwQEWkefpxHY0KPqtoPWoM9JsWLqRq1p5wope0uDan1770eLrpqrclbLHegZkY2rYvjozh0GClPnPlXircEv0Am4/s1600/what%2527s+in+my+bag+alacris.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1-SJcX4f6tcGCbaMKyb16Bf0Y6XliM8g30znT_Lk0Gmz4otODLY_uWwQEWkefpxHY0KPqtoPWoM9JsWLqRq1p5wope0uDan1770eLrpqrclbLHegZkY2rYvjozh0GClPnPlXircEv0Am4/s1600/what%2527s+in+my+bag+alacris.JPG" /></a></div>
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Bonjour chers lecteurs !</div>
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Alors voilà : depuis ma rentrée du 16 septembre, ma bibliothèque s'est bien remplie... qu'il s'agisse d'achats ou d'emprunts de livres pour les cours, de critiques littéraire que je farfouille pour mon mémoire sur Blake, de mangas prêtés par des amis, ou d'achats au hasard dans les rayons de Book-Off, au bout d'un moment, ça fait une sacrée montagne de bouquins. J'ai décidé de vous inviter faire un petit tour dans la bibli de ma chambre d'internat...</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt4CeuAET5lxUEWbfmKZSFwbpX6NqQ7A7zSMF-WwhOD5-AeCbRjii_NXGWLGjZUcVo2Ce4hOMOv5IEtclgQaCClwYxdBukEoLS2MdIq-h-RrhN7HHh6U6kfFw1nX6i41OO3q6UFoiLIC3w/s1600/IMG_7810.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt4CeuAET5lxUEWbfmKZSFwbpX6NqQ7A7zSMF-WwhOD5-AeCbRjii_NXGWLGjZUcVo2Ce4hOMOv5IEtclgQaCClwYxdBukEoLS2MdIq-h-RrhN7HHh6U6kfFw1nX6i41OO3q6UFoiLIC3w/s200/IMG_7810.JPG" width="133" /></a> Mais d'abord, un petit aperçu de mon sac et de son contenu le plus ordinaire (donc en gros ceci est un article à mi-chemin entre "<i><b>Ma rentrée</b></i>" et "<b><i>What's in my bag?</i></b>"). Bref, ma grosse besace rouge (j'ai besoin de gros sacs pour les cours, ça me scie l'épaule en deux mais au moins c'est pratique), ma chemise Lulu Castagnette qui ne va pas tarder à s'avérer trop mince à moins que je ne range mes notes tous les jours (pour ça il faudrait peut-être que je pense à acheter des classeurs, qui sait, ça pourrait aider), ma trousse Morgan que j'ai depuis à peu près depuis mes 14 ans et qui est complètement défraîchie mais qui respire le pratique et le familier, mes lunettes, mon stylo plume, mon ipod et mon casque, mon portable, mon pass Navigo, mon portefeuille qui a l'air neuf à l'extérieur mais qui est déchiré de partout à l'intérieur et qu'il faut que je renouvelle mais il est tellement joli que j'ai pas envie, mon rouge à lèvres bien rouge vif (à ne pas mettre les jours où on a l'air fatigué), toujours un collier ou deux voire un échantillon de parfum qui se balade dans une poche, et une édition des oeuvres complètes (ou presque) de <b>Blake</b>, généralement accompagnée du bouquin de critique que je lis à ce moment-là... en l'ocurrence une série d'études par le Centre du Romantisme Anglais de Lyon 2 sur les écrits de Blake entre les <i>Chants d'Innocence et d'Expérience </i>et le <i>Premier Livre d'Urizen</i> (il s'appelle comme ça mais en fait il n'y en a qu'un seul, tricky n'est-ce pas ?). Les études "Blake et le Corps" ainsi que "La forme et la force" se sont avérées pleines de ressources pour mon mémoire de <i>"Form and formlessness in The Book of Urizen"</i>, mais dans l'ensemble c'était traversé de bonnes idées, et ça m'a donné envie de me mettre au travail. </div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWm-eMpEHc2qxu4o_yiTgOcYcAicg2MbFhu6DcnKOM7ISUfBJc7xlc22t4WW3dejcxHnt1lJnmi6KHDO_Ps8EJSNFdVB5faAXSvWef3MfgsiYkiTfEqJm0q6bjI1bKsehenhXP0jCVSY0k/s1600/blake+bibliography.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWm-eMpEHc2qxu4o_yiTgOcYcAicg2MbFhu6DcnKOM7ISUfBJc7xlc22t4WW3dejcxHnt1lJnmi6KHDO_Ps8EJSNFdVB5faAXSvWef3MfgsiYkiTfEqJm0q6bjI1bKsehenhXP0jCVSY0k/s320/blake+bibliography.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le portrait de Blake, son Dragon Rouge, et la tasse<br />à l'effigie d'Oscar Wilde dans laquelle je bois mon<br /> thé anglais tous les matins, c'est pour le fun.</i></td></tr>
</tbody></table>
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En parlant de ce cher Blake, j'ai fait quelques emprunts à la bibli pour commencer à lire des critiques. pas de lecture approfondie pour l'instant mis à part pour la série d'études dont je vous ai parlé (120 pages, donc ça allait... mais la deuxième semaine de rentrée, ce n'est pas le moment pour se lancer dans des études de 500 ou 700 pages à part pour les parcourir : cette étape de la recherche pour le mémoire s'aborde quelques semaines plus tard, quand on a déjà un paysage bibliographique global).</div>
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Parmi mes emprunts, il y a notamment l'excellente biographie de Blake par <b>Peter Ackroyd</b> (ça, je compte m'y mettre dès demain). Les biographies du modèle anglo-saxon sont en général très bien documentées et permettent non seulement d'en apprendre plus sur la vie de l'auteur, mais aussi de pénétrer son système d'écriture ; en effet, on trouve aussi de la critique littéraire dans ces biographies, le plus souvent, donc quand on veut connaître un auteur plus à fond, commencer par sa / ses biographie(s) de référence est toujours un excellent point de départ, et souvent un outil précieux, voire la base de toute connaissance.</div>
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J'ai également emprunté <i>Arrows of Desire</i> de <b>William Gaunt</b>, qui présente une série d'études assez spécifiques (je vous en parlerai davantage quand je m'y serai frottée), et <i>Blake's Apocalypse</i> de <b>Harold Bloom</b>, qui à mon avis va bien se prêter à l'étude du <i>Livre d'Urizen</i>, qui parodie le récit de la Création biblique et ressemble à vrai dire plus à un récit d'apocalypse qu'à un récit de Genèse...</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkWfDk-FmV_H7g2N9C32AcLQjl8giyBSwsYcZjtacP4nmA9k6P9wLpXnytmOlSJAQNtbGioN8FtHNoIQsj6cZobZIhyKM6XnF8cNqXiqKWasY_ywz3DMuODJQLszA-WEnkvn5PWupR6D7h/s1600/critics+blake.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkWfDk-FmV_H7g2N9C32AcLQjl8giyBSwsYcZjtacP4nmA9k6P9wLpXnytmOlSJAQNtbGioN8FtHNoIQsj6cZobZIhyKM6XnF8cNqXiqKWasY_ywz3DMuODJQLszA-WEnkvn5PWupR6D7h/s200/critics+blake.JPG" width="113" /></a> D'autres critiques me faisaient de l'oeil, notamment <i>Figures of capable imagination</i> de Harold Bloom (vous l'aurez compris, <b>Bloom est un de mes critiques littéraires préférés</b>... en même temps, dans le monde anglophone c'est un peu LE critique le plus célèbre). J'avais déjà beaucoup aimé lire ses critiques quand je travaillais sur <b>Yeats</b>, notamment <i>Anima Hominis</i> et <i>Anima Mundi</i>... un autre bouquin de critique que j'ai repéré pour plus tard, c'est <i>Prophet against Empire</i> de <b>David Erdman</b>. Par ailleurs j'ai découvert le rayon "critiques de Blake" à la bibli de l'ENS, et je dois avouer que ce n'est pas l'envie d'emporter l'étagère avec moi qui m'a manqué (aussi physiquement difficile pour ma chétive nature que ce supplice de Sisyphe se serait avéré pour moi). Plus sérieusement, c'est juste idiot de se lancer dans plein de bouquins dès le tout début de l'année en master ; c'est plutôt ce qu'on fait à partir de novembre, et même si la tentation est grande, il faut savoir se retenir et ne consulter que des ouvrages généraux pour laisser la pensée mûrir avant de se précipiter sur un millier de sources. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihSB6R9tBFZzHEqQP9ySBcd1CUecpIzXYQs3_AZVkYwP25A3VI7sIK2DE-7qN-p5GhyphenhyphenFvgik_9SsbrtEAmpGSjB2ec5tBoKyrGm4BPzm7AFel06hqlLkXoVBB8BdHr_RzhpLByEWsK6AXi/s1600/blake+bible+of+hell.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihSB6R9tBFZzHEqQP9ySBcd1CUecpIzXYQs3_AZVkYwP25A3VI7sIK2DE-7qN-p5GhyphenhyphenFvgik_9SsbrtEAmpGSjB2ec5tBoKyrGm4BPzm7AFel06hqlLkXoVBB8BdHr_RzhpLByEWsK6AXi/s320/blake+bible+of+hell.JPG" width="320" /></a> Un livre qui va m'être très utile (et même INDISPENSABLE) pour étudier <i>The Book of Urizen</i>, bien sûr, c'est la Bible. Non seulement parce que Blake la parodie, et parce que son style d'écriture est assez archaïque, mais parce que la <i><b>King James version</b></i> de la Bible (traduite par William Tyndale) est l'une des principales sources d'inspiration d'à peu près TOUS les poètes romantiques anglais, et qu'étudier Keats ou Shelley ou Byron ou Coleridge ou Wordworth, ou qui sais-je encore, sans lire la <i>King James</i>, c'est un peu comme prétendre s'intéresser aux peintures des préraphaélites alors qu'on n'a jamais lu un seul vers de Keats : c'est tout bonnement indissociable, et <b>même au-delà du mouvement de langage romantique, la <i>King James</i> a donné forme à tout un langage poétique anglais et l'a nourri et infusé de ses images, de Shakespeare jusqu'à nos jours</b>.</div>
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La Bible, honnêtement, je la connais surtout dans les grandes lignes : grands récits ultra-connus du genre la Genèse, la Chute, Le Déluge, Le passage de la Mer Rouge, la loi du Talion, le sacrifice d'Abraham, les 10 commandements, Abel et Cain, la Grande Prostituée de Babylone, la Tour de Babel et la séparation des langages, Sodome et Gomorrhe, la multiplications des pains, les 40 jours dans le désert, etc. Certains passages, je les connais mieux que d'autres, j'ai des citations qui me viennent en tête (<i>They sow the wind and reap the whirlwind</i>, etc) ... d'autres, c'est un peu le trou noir (si j'avais su, j'aurais écouté la messe au lieu de lire Harry Potter en cachette sous mon livre de prières à l'église tous les dimanche matins quand j'étais gamine, peut-être que j'aurais plus de trucs qui me seraient restés en tête, hahaha...).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2ZfnLOVOFFb2QVIB5ISaZW-FQflsRGKazEIsysn9bbzBk10XBC9bZFMCDaYdIcqozpIw0IOuEO8vCMqJZcvlZpMm-r3CLm4slLT8-TwWlKLbJZF8sc4u4-pdCtdjRIRq2RbolMbnFPZZk/s1600/litt+post+co.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2ZfnLOVOFFb2QVIB5ISaZW-FQflsRGKazEIsysn9bbzBk10XBC9bZFMCDaYdIcqozpIw0IOuEO8vCMqJZcvlZpMm-r3CLm4slLT8-TwWlKLbJZF8sc4u4-pdCtdjRIRq2RbolMbnFPZZk/s320/litt+post+co.JPG" width="320" /></a> Toujours dans la veine du travail, mais d'un séminaire particulier à l'université, il y a ces 6 romans, pour mon cours de <b>littérature post-coloniale</b>. Autrement dit, pays, du Commonwealth à l'honneur (diantre, voilà qui va me faire participer au challenge "A<b>utour du monde</b>" lancé par <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a>, je ne pensais vraiment pas que je pourrais y participer avec tous les programmes etc... et il se trouve que j'ai justement un programme qui semble fait EXPRES pour ce challenge (avoue Matilda, tu tires les filons de ma fac). </div>
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J'en connais encore peu sur ces auteurs, mis à part <b>Salman Rushdie</b> dont j'ai lu <i>Midnight's Children</i> (que j'ai adoré) et dont je sais que la publication de <i>The Satanic Verses</i> a entraîné qu'on lui a déclaré la fatwa, <b>Ishiguro</b> dont j'ai commenté l'excipit de <i>The Remains of the Day</i> (le prof qui nous a donné un EXCIPIT en commentaire de texte était un salaud), <b>Coetzee </b>car j'ai commenté l'excipit de <i>Waiting for the barbarians</i> (toujours le même prof...) mais là c'est <i>The Master of Petersburg</i>, d'ailleurs je vais faire un exposé dessus courant novembre, et puis <b>Naipaul</b> de nom... <b>Andrea Levy</b> et son <i>The Fruit of the lemon</i> (il paraît que c'est de la chick-lit, mon tout premier bouquin de chick-lit ! Moi qui pensais ne jamais en lire...), et <i>The Golden Gate</i> de <b>Vikram Seth</b> (un roman composé exclusivement de sonnets), je ne connaissais pas du tout. D'après ce que j'ai compris, le fil directeur du cours, c'est : lire des romans d'un habitant d'un des pays du Commonwealth qui écrit à propos d'un autre pays du Commonwealth, un peu dans le genre <b>Jean Rhys</b> (de Dominique) qui fait se dérouler <i>Wide Sargasso Sea </i>en Jamaïque. Bref, tout ça devrait être très intéressant, et je vous tiendrai bien entendu au courant de mes lectures !<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWXyMIcxVZ4csXKBLr6N_U90cbft3eXOoInoamW09ltC1djJAWDMwHFW6Eri4PsA55-iGmpwrV8F2k2gb3qK-KE91hrHVm6gZpOEn3MUFq6wazCeT-h7UCK7Vs-YLU1e4OYcz-UQDI_5xC/s1600/autour+du+monde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWXyMIcxVZ4csXKBLr6N_U90cbft3eXOoInoamW09ltC1djJAWDMwHFW6Eri4PsA55-iGmpwrV8F2k2gb3qK-KE91hrHVm6gZpOEn3MUFq6wazCeT-h7UCK7Vs-YLU1e4OYcz-UQDI_5xC/s1600/autour+du+monde.jpg" /></a></div>
<i><span style="color: orange; font-size: large;"><br /></span></i>
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Reading makes immigrants of us all. It takes us aways from home, but more important, it finds homes for us everywhere"</span></i> Jean Rhys</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil6QNeLD5jCwyTBDO-DgyulsrdIjnTNZRb9J8POxDyKsLp0h-raPbTV4-eX8TGLVMGFotSqc1siE-V8QqDzLm4L7M_Fu_sFH_DeeCEclGUP3uAT2XahPvkzYscErqe7cYD_yeVkyzGez7u/s1600/great+britain+history.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil6QNeLD5jCwyTBDO-DgyulsrdIjnTNZRb9J8POxDyKsLp0h-raPbTV4-eX8TGLVMGFotSqc1siE-V8QqDzLm4L7M_Fu_sFH_DeeCEclGUP3uAT2XahPvkzYscErqe7cYD_yeVkyzGez7u/s320/great+britain+history.JPG" width="213" /></a></div>
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Niveau boulot / séminaires de fac, j'essaie aussi de me constituer un aperçu global de l'Histoire du Royaume-Uni depuis la dynastie des Tudors, parce que c'est à mon programme (500 ans d'Histoire en un semestre, avec une séance sur deux de civi et une séance sur deux de litté, c'est folklo, mais comme les professeurs qui animent ce cours ont une capacité de synthèse assez efficace et tissent des liens pertinents, ça donne un résultat intéressant, donc on évite la catastrophe). Evidemment, je complète avec des bouquins, parce que vu que j'ai débarqué en L3 d'anglais l'an dernier après deux ans de prépa pendant lesquels j'ai uniquement étudié les littératures anglophones et non la civi des différents pays / régions, ma culture a quelques trous... je me suis mise à la série <i><b>The Tudors</b></i> parallèlement, sauf qu'il y a tellement d'erreurs historiques que ça ne m'aide pas du tout, hahaha, mais c'est une série plutôt cool (et addictive), donc je ne regrette pas de m'y être mise. Bref, comme vous le voyez, la civi occupe ma table de nuit, notamment : <i><b>The British Isles, A History of Four Nations</b></i> de Hugh Kearney, et <i><b>Great Britain : Identities, Institutions and the Idea of Britishness</b></i> de Keith Robbins. Ils se complètent plutôt bien, et ça m'aide à peindre un paysage trait par trait.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjzWI0goauACsKz3XdNwv5SwA7XwOZJMoC-NgPJ6Fumwv6bcH8zJ_ZhnGS8gF33k4yx7byNQJvdfmzxKvl40xwGJ6N58Bj5HQgdcATVudodWWDl_NkYV_SQgbOOeEsN9VO0Zf3Jl5zW47u/s1600/salinger.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjzWI0goauACsKz3XdNwv5SwA7XwOZJMoC-NgPJ6Fumwv6bcH8zJ_ZhnGS8gF33k4yx7byNQJvdfmzxKvl40xwGJ6N58Bj5HQgdcATVudodWWDl_NkYV_SQgbOOeEsN9VO0Zf3Jl5zW47u/s400/salinger.JPG" width="400" /></a></div>
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Passons à des choses moins scolaires (ou presque, vous me direz, c'est de la litté américaine donc même si je suis en master d'études anglophones, parcours littérature britannique, ça reste assez consanguin, huhu). <b>Salinger</b>, donc ! Comme vous le savez peut-être, j'ai lu <i>The Catcher in the rye </i>cet été et j'ai adoré (et <b>je prépare pour trèèèès bientôt un article où je comparerai la version anglaise à la version française et où je vous expliquerai pourquoi la version française est ratée de chez ratée</b> et ne peut que dénaturer toute l'originalité et l'essence du roman et que c'est normal si vous avez lu <i>L'Attrape-coeurs</i> en français et que vous avez détesté... c'est également possible, il est vrai, que vous le détestiez aussi en anglais, mais déjà beauuuucoup moins probable).</div>
<div style="text-align: justify;">
J'avais les <i>9 Nouvelles</i> dans ma bibli depuis longtemps, mais je viens de faire l'acquisition de <i>Franny and Zooey</i> l'autre jour. Evidemment, pas question de m'y mettre avant d'avoir un peu débroussaillé mon gros programme de littérature coloniale, mais bon, il est là, à portée de main, et ce n'est plus qu'une question de temps avant que je le commence...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaky4XtlbEDv-lwf3mbnOIs0iVghFDKwHzs-MKzV8zwhEYDfgsY4TLXBS3CF9ievgbU5qv21MV1MS0KDTQQl-dz4HuTW-V-41lWsnqb_LKxQ1ZObDyyzyudO6J-CIFbq941C3Y3g1jS6Zw/s1600/vinland+saga.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaky4XtlbEDv-lwf3mbnOIs0iVghFDKwHzs-MKzV8zwhEYDfgsY4TLXBS3CF9ievgbU5qv21MV1MS0KDTQQl-dz4HuTW-V-41lWsnqb_LKxQ1ZObDyyzyudO6J-CIFbq941C3Y3g1jS6Zw/s400/vinland+saga.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
Un peu plus de divertissement à présent ! (quoique, vous allez voir que même ça, je suis capable de le rattacher aux cours).<br />
<i><b>Vinland Saga</b></i> est un manga historique de combat sur... les <b>VIKINGS</b> ! On m'a prêté les 13 tomes il y a peu, je viens de terminer le tome 6, et j'essaie de faire une pause entre chaque tome, sinon je serais incapable de travailler... c'est vraiment un <b>excellent manga</b>, à tous points de vue : dessin, intrigue, originalité des rebondissements, évolution des personnages, humour, scènes de combat à couper le souffle, allusions à l'Histoire et capacité à inventer tout un monde à partir de dates historiques peu certaines enveloppées de mystère...<br />
La raison pour laquelle je vous disais que même ce manga était rattachable aux cours, c'est parce que les Vikings danois font rage en Angleterre et dans le Pays de Galles de l'époque, donc ça parle des grandes batailles du Xe et du XIe siècles, des gouvernements en place... bien sûr c'est de la fiction, mais c'est très bien fait, et c'est très juste dans le sens où ça montre à quel point plusieurs cultures se disputaient les terres de ce qui est devenu à peu près 7 siècles plus tard le Royaume-Uni, entre les Angles, les Celtes, les descendants des Romains, et les Nordiques. Bref, un manga ultra intéressant, à découvrir à tout prix !<br />
<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEianogA7u9zDKywBXHy8Tc4zROi8tOVMig5TcDfr1H7pMwhwG6pJG-wMQFCeSGv5W01wE1dgdVQUCkR5ACXsoMiBhViIXIDu9DzSeScPdsMZsPkSYMDwgijo5GjChiEkKEf6Wj01oSh9TNr/s1600/achats+book-off.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEianogA7u9zDKywBXHy8Tc4zROi8tOVMig5TcDfr1H7pMwhwG6pJG-wMQFCeSGv5W01wE1dgdVQUCkR5ACXsoMiBhViIXIDu9DzSeScPdsMZsPkSYMDwgijo5GjChiEkKEf6Wj01oSh9TNr/s320/achats+book-off.JPG" width="236" /></a></div>
Sinon, je suis allée faire un tour à <b>Book-off</b> l'autre jour (celui du quartier d'Opéra, près de l'arrêt de métro Quatre Septembre, c'est le meilleur !).<br />
J'ai fait quelques excellentes acquisitions, et je crois que j'ai acheté chacun de ces livres à un euro seulement : <i><b>L'Odyssée de Pi</b></i> de Yann Martel en VO (je n'ai toujours pas vu le film... j'aimerais lire le livre avant), <b><i>Richard II</i></b> de Shakespeare en VO (je cherchais désespérément Richard III que je n'ai qu'en français, mais je vais finir par le trouver), <b><i>La Belle et la Bête</i></b> de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve (je ne savais pas que c'était une femme qui avait originellement écrit ce conte !), et <b><i>Les Heures souterraines</i></b> de Delphine de Vigan, parce qu'on m'a dit que c'était bien et que je n'oublie pas mon désir de m'y connaître un peu mieux en littérature française contemporaine.<br />
<br />
<br />
<br />
Donc voilà le tableau de mes derniers emprunts et acquisitions, et je vous laisse sur une image de...<br />
<br />
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</div>
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</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7BESScOS0App78pkzvXcpjX-QhbA4-kcLewTkUajZvZwSiKIAIoFM7CydAdYKSdEPK00Pm_VxKKqfXlwjk2TLq31Ss9KeGuwNfnRlsFn0BLM2TvxcByvUEKYT1U2VyRdHxrUJTk97pa60/s1600/cat+cuteness.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7BESScOS0App78pkzvXcpjX-QhbA4-kcLewTkUajZvZwSiKIAIoFM7CydAdYKSdEPK00Pm_VxKKqfXlwjk2TLq31Ss9KeGuwNfnRlsFn0BLM2TvxcByvUEKYT1U2VyRdHxrUJTk97pa60/s1600/cat+cuteness.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Alacris prend un chaton pour sa poupée</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Attila, le chaton trop ADORABLE qui était chez ma meilleure amie l'autre jour (en fait Attila appartient à la grand-mère de la coloc de ma meilleure amie, donc elle était là pour seulement un jour, ce qui signifie que je ne la reverrai jamais, et oui c'est une fille mais elle s'appelle Attila quand même). Comme vous pouvez le voir, <b>j'ai eu le coup de foudre pour ce chaton </b>(regardez comme elle pooose dans mes bras pour les photos, un vrai mannequin, moi je dis elle a de l'avenir pour les castings Félix).<br />
<br />
Ahhh, j'en ai le coeur brisé. En plus ma meilleure amie est partie en Angleterre pour un an et théoriquement elle ira à New York pour trois ans après ça, je suis seule au moooonde et je n'ai même pas de chaton pour m'égayer ;_; non je rigole tout va bien, en plus <b>ça me donne une bonne excuse pour aller en Angleterre quand bon me semble</b>, mouahaha.<br />
<br />
Bonne journée à vous ! Comment se déroule votre rentrée ? ;)</div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-73097623046030349082013-09-23T10:19:00.000+02:002013-09-23T11:51:03.125+02:00Chronique des Carnets de Malte Laurids Brigge, de Rilke<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivqOcv3NlNABY4I98ePacmseQzH4B-jpc3_CZzd0UyZSoOtF6DWIj-NHwa_rBbhvVCARehNDdBbGScJ4cj_oqEZCy7lsNq8XoZYTMI3_-r3bOI3MYLpUgNyOE8Z8Wzxxs6K02qGMHfgFr0/s1600/rilke+les+carnets+de+malte+laurids+brigge+folio+classique.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivqOcv3NlNABY4I98ePacmseQzH4B-jpc3_CZzd0UyZSoOtF6DWIj-NHwa_rBbhvVCARehNDdBbGScJ4cj_oqEZCy7lsNq8XoZYTMI3_-r3bOI3MYLpUgNyOE8Z8Wzxxs6K02qGMHfgFr0/s320/rilke+les+carnets+de+malte+laurids+brigge+folio+classique.jpg" width="196" /></a></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><i>Les Carnets de Malte Laurids Brigge</i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><b>Rainer Maria Rilke</b>, 1875 - 1926</span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><i> Ma présentation :</i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> A la croisée du journal intime, du
roman, de l'autobiographie et de la promenade méditative et poétique, <i>Les Carnets de Malte Laurids
Brigge</i> se présente comme une œuvre éminemment hybride. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> Malte Laurids Brigge a vingt-huit
ans ; issu d’une grande famille danoise dont tous les membres sont morts,
il est venu s’installer à Paris et vit dans la pauvreté. Héritier de la
tradition romantique déjà désuète, il se cogne à la modernité angoissante. Il
médite sur la vie, la mort, l’amour, Dieu. A travers la quête de son enfance,
source de tous ses fantasmes et du malaise qui habite en lui, il tente de
trouver un sens à ce qui l’entoure, à la mort qui surgit de toutes parts et qui
semble régir tous les domaines de la vie. Obsédé par le poids du passé, des
fantômes, du fantastique et de l’inexplicable, Malte se demande s’il est
possible « qu’on n’ait encore rien vu, rien su, rien dit qui soit réel et
important ». Et du plus profond du semblant de son être éclaté entre mille
déguisements, Malte tranche : « Oui, c’est possible ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="color: orange; font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"><i>« Il y a une quantité de gens, mais il y a encore beaucoup plus de visages, car chacun en a plusieurs »</i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpzE2teyiWK1zEPtAyWqSMjwoniCKM3yLrjgW3SANoqz5ksksqugEa4jTNTN3EoUzC-PNNedXMnqz0z1uhrXhAM1DadwOdTOso9RHoa_x9I71ymDQrR0Gmz9e9Zo7mwOGZyYuFhVhhlst3/s1600/munch+d%C3%A9sespoir.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpzE2teyiWK1zEPtAyWqSMjwoniCKM3yLrjgW3SANoqz5ksksqugEa4jTNTN3EoUzC-PNNedXMnqz0z1uhrXhAM1DadwOdTOso9RHoa_x9I71ymDQrR0Gmz9e9Zo7mwOGZyYuFhVhhlst3/s200/munch+d%C3%A9sespoir.jpg" width="155" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Désespoir</i>, Munch</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 13pt;"> Ça faisait deux ou trois mois qu’on m’avait
offert ce livre en me le présentant comme le genre de livre tel que vous n’en
lisez qu’une poignée dans votre vie – un livre qui change votre vie. <b>Je l’ai
beaucoup aimé à certains égards, et à d’autres égards je m’en suis sentie assez
distante, comme séparée du </b></span><span style="font-size: 17.27272605895996px;"><b>cœur</b></span><span style="font-size: 13pt;"><b> par un voile ou une porte, ce qui n'est pas si surprenant car on est pris dans une spirale expressionniste de sentiments, souvenirs, et sensations</b>. C’était ma première rencontre avec Rilke, à l’exception de quelques
poèmes. Se faire au mode d’écriture de ces <i>Carnets</i> est une expérience assez
intéressante, car il y a véritablement un côté « brouillon » dedans,
et à de nombreuses reprises dans le texte on a des notes en bas de page qui
expliquent que tel ou tel paragraphe se trouvait dans la marge… ce qui laisser
penser qu’il s’agit d’un premier jet sans correction, bien que l’œuvre ait été
publiée pour la première fois en 1910 et que Rilke ait vécu jusqu’à 1926. Il
faudrait que je me renseigne sur la question, mais ni les sites français ni les
sites anglais n’ont beaucoup d’informations à ce sujet, et je devrais avoir
plus de chances en allemand, mais malheureusement, je ne parle pas l’allemand. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"><span style="text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">« Je suis assis et je lis un poète. Il y a beaucoup de gens dans la salle, mais on ne les sent pas. Ils sont dans les livres. Parfois, ils remuent entre les pages, comme des gens qui dorment et se retournent entre deux rêves. Ah, qu'il est bon tout de même d'être parmi des gens qui lisent ! Pourquoi ne sont-ils pas toujours ainsi ? »</span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> </span></span></i></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> En fait, je pense que d’une part, ces
<i>Carnets</i> sont inégaux, et que d’autre part, <b>la première lecture d’un livre aussi
dense et complexe ne peut pas tout embrasser</b>, même s’il est d’une longueur
moyenne (233 pages en Folio classique).<o:p></o:p></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL7JQEb3fOKGeuQP3ZA0Bq69A5SEMyaXEBdvuaKoAEJtiSKFvfl6uJVZBYGn-Ev-_rr1pqGvLyJeoKLwKHsRvKHrStRO0CkumSRn65bTvSB_hXy8mjoeXILib0_TWh6CwcYLCnuwdmVYPz/s1600/duality_by_fya_shellk-d30es0b.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL7JQEb3fOKGeuQP3ZA0Bq69A5SEMyaXEBdvuaKoAEJtiSKFvfl6uJVZBYGn-Ev-_rr1pqGvLyJeoKLwKHsRvKHrStRO0CkumSRn65bTvSB_hXy8mjoeXILib0_TWh6CwcYLCnuwdmVYPz/s320/duality_by_fya_shellk-d30es0b.jpg" width="249" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dualité dans l'identité, séparation<br />
de l'être en plusieurs individus : idée<br />
essentielle à l'oeuvre, originellement intitulée<br />
<i>"Carnets de mon Autre Moi"</i></td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> Je dis que j’ai trouvé l’œuvre est
inégale, parce que j’ai absolument adoré certaines réflexions, certaines
visions des choses, et la <b>poésie qui suinte de chaque phrase</b>. Mais d’un autre
côté, certains passages m’ont perdue, et <b>j’avais l’impression de me retrouver
au milieu d’ombres bourdonnantes</b>, et je trébuchais lorsque j’essayais de donner
du sens au texte et j’étais obligée de revenir trois pages en arrière dans ma
lecture et de faire des efforts de vigilance pour ne pas me laisser engloutir à
nouveau. Je pense qu’il y a du voulu là-dedans, et je ne suis pas contre le
fait de se perdre parfois en lisant : au contraire, si on ne se perd pas,
on n’a pas le droit de dire que c’est une aventure, et la lecture qu’on fait
est peu fertile. Mais mon attention glissait par moments, un peu trop souvent à
mon goût dès que mes passages préférés prenaient fin. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="color: orange; font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 17.27272605895996px;"><i>« J’appris à connaître l’influence qu’un vêtement peut exercer immédiatement sur nous. J’avais à peine endossé l’un de ces costumes que je devais m’avouer qu’il me tenait en son pouvoir ; qu’il me prescrivait mes mouvements, l’expression de mon visage et même les idées qui me venaient à l’esprit »</i></span></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: 13pt;"> La thématique qui m’a le plus plu dans
ce livre, c’est celle du </span><b style="font-size: 13pt;">masque</b><span style="font-size: 13pt;">. Vous le savez peut-être déjà, mais le masque
est un objet que je trouve symboliquement très intéressant – à la fois
<b>vêtement, peau, cape d’invisibilité</b> </span><i><span style="font-size: x-small;">(faites-en bon usage)</span></i><span style="font-size: 13pt;">, <b>mensonge, vérité,
rite, carnaval</b>… tant de concepts partent à partir de ce petit objet : le
masque, qui se présente comme une véritable matrice de significations. Le
protagoniste est le premier à reconnaître qu’il joue la comédie : il est
pauvre mais singe l’homme respectable, il est hanté par « la grande
chose », <b>sa peur personnifiée qui est devenue une excroissance de lui-même</b>
et qu’il compare à un membre de son corps qui serait mort et qu’il porterait
avec lui, tout en faisant semblant d’être pareil aux autres… à la recherche de
son identité vraie, l’homme ne réussit qu’à prendre plus pleinement conscience
de sa propre vanité : <i>« Il colle toujours quelque part sur nous un
bout de déguisement, que nous avons oublié. Il reste toujours dans nos sourcils
une trace d’exagération, nous ne remarquons pas que la commissure de nos lèvres
forme un rictus. Et c’est ainsi que nous cheminons, un objet de raillerie et
une moitié : ni des êtres réels ni des acteurs »</i>.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMc5KkXiEf3JsvqPRyhVZxgqaO4x4u_-XdPx00KJaHaAGEZFYOP1Ldy0aiq0cjJGbaffReURlaJykZ1GZbtDykVtJ4l-qTX3ky-EmEaM7wJQHOIsbhtwf9zGYeftHxqeOCb6nQU9cUOxsQ/s1600/copper_skin_by_ineedchemicalx-d4yt9o0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMc5KkXiEf3JsvqPRyhVZxgqaO4x4u_-XdPx00KJaHaAGEZFYOP1Ldy0aiq0cjJGbaffReURlaJykZ1GZbtDykVtJ4l-qTX3ky-EmEaM7wJQHOIsbhtwf9zGYeftHxqeOCb6nQU9cUOxsQ/s320/copper_skin_by_ineedchemicalx-d4yt9o0.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Masque, visage...<br />
Lequel est le plus réel ?</td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="color: orange; font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"><i> « J’écrivais, j’avais une vie bien à moi, et ce qui se passait à côté était une autre vie, avec laquelle je n’avais rien en commun »</i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> Donc j’ai adoré les parties où le
protagoniste méditait sur les déguisements, ou bien où il se replongeait dans
son enfance pour y retrouver des indices quant au sens de la vie qui à chaque
fois, ramène à la mort que chacun porte en soi comme un destin. Les ballades
dans Paris m’ont plu également, même s’il y en a peu. C’est <b>principalement un
livre de réflexion, et il n’y a pas vraiment d’histoire : pas de début,
pas de fin</b> – il y a d’ailleurs apparemment trois fins différentes pour ce
livre, et aucune ne peut faire office de conclusion. Le livre s’achève là, mais
la fin n’est qu’une digression de plus parmi les <b>digressions</b> constantes. Dans
la version publiée, le livre s’achève sur une méditation autour de la parabole
de l’Enfant prodigue, que Malte réinterprète selon sa propre pensée. Mais les
deux fins alternatives ont à voir avec une réflexion sur Tolstoï ! Donc
comme vous le voyez, le livre n’apporte pas tellement de réponse à ces
errements… <b>ces <i>Carnets</i> posent beaucoup de questions</b> – par rapport à la
religion, la mort, le surnaturel, l’amour – mais ils donnent peu de réponses,
et quand ils en donnent, elles sont assez énigmatiques. Mais le
principal en littérature comme en philosophie, c’est de poser des questions. La
réponse est toujours téméraire et au moins partiellement fausse, et ce sont les
questions qui nous font réfléchir, nous faire nous poser des problèmes. Un
monde de réponses serait un monde dans lequel on ne réfléchit pas. Comme le
disait Blanchot, <i>« La réponse est le malheur de la question »</i>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="color: orange; font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"><i>« J’avais prié pour retrouver mon enfance et elle est revenue et je sens qu’elle est aussi lourde à porter qu’autrefois et que cela ne m’a servi à rien de vieillir »</i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEeB60cVqSf0HDsGpQoI7wHwUO8TNt9dioDeGK6-Kn6Pn0B2m_sR6PutLvSq4R7zoxUFpZ9LKQiEZdF_SJR8wsuEFmd5ikfGO8sSMlUZcV1cPEkKU4lo9TAejlO1LbnV_CjQfDwaAcNGNH/s1600/1199d553aeb324390acf9d27bdca1d66-d50scfl.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEeB60cVqSf0HDsGpQoI7wHwUO8TNt9dioDeGK6-Kn6Pn0B2m_sR6PutLvSq4R7zoxUFpZ9LKQiEZdF_SJR8wsuEFmd5ikfGO8sSMlUZcV1cPEkKU4lo9TAejlO1LbnV_CjQfDwaAcNGNH/s320/1199d553aeb324390acf9d27bdca1d66-d50scfl.jpg" style="cursor: move;" width="320" /></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> Dans l’ensemble je dirais que ça a été
une très bonne lecture, mais que je ne lirais pas des livres comme ça tous les
jours. A certains égards ça m’a rappelé <i>La Confession d’un enfant du siècle</i> de
Musset, en plus moderne, plus dénudé, moins larmoyant, et plus philosophiquement
intéressant. On dit souvent des <i>Carnets</i> qu’ils sont imprégnés du <b>désespoir en
l’homme</b> qui caractérisait les philosophies du début du XXe siècle, et que la pensée
de Nietzsche y est très présente. Il y a certainement quelque chose de profondément prussien et un malaise de l’homme qui se sent étranger, et même inapproprié à
la vie, mais n’ayant pas une formation de philosophe et Nietzsche étant un
philosophe sur lequel on raconte très facilement n’importe quoi en se croyant
fin, je préfère ne pas me lancer dans une étude de l’influence des
œuvres de Nietzsche sur les <i>Carnets de Malte Laurids Brigge</i>, ça pourrait
presque être un sujet de mémoire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="color: orange; font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"><i>« Je suis couché dans mon lit, au cinquième étage et mes journées que rien n’interrompt sont comme un cadran sans aiguilles » </i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.0pt;"> En résumé, ce n’est pas une lecture que tout le monde peut adorer, mais si cet article vous a plu, et <b>si vous lisez volontiers des livres où il y a peu d'action et que le ton est plutôt méditatif, je pense que ça peut être très
intéressant pour vous de jeter un œil à ce livre</b>. N'ayez pas peur de la mention "classique", ça se lit facilement, et la traduction de Claude David est très agréable à lire - l'ami allemand qui m'a offert ce livre m'a dit que c'était une bonne traduction, alors je m'incline.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Deux dernières citations pour le plaisir, parce que l'écriture est vraiment superbe et que les idées qu'elles mettent en avant valent le détour :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2fIUYYwsDkZJNbm6jbaJvYaMe6M8QhR-XwEfsUGv9B3vZTP5o1jdRLvhNsfPUy5y687PraAnc1gfnoEts_Gye9d8GHWhdH3thlJRVbMb_Y5WHoXoP8NWI6asOyUfwdLybytebBiaaMveT/s1600/le+cri+munch.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2fIUYYwsDkZJNbm6jbaJvYaMe6M8QhR-XwEfsUGv9B3vZTP5o1jdRLvhNsfPUy5y687PraAnc1gfnoEts_Gye9d8GHWhdH3thlJRVbMb_Y5WHoXoP8NWI6asOyUfwdLybytebBiaaMveT/s320/le+cri+munch.jpg" width="250" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le cri</i>, Munch</td></tr>
</tbody></table>
<i><span style="color: orange;">« On savait autrefois (ou peut-être le pressentait-on) qu’on contenait la mort en soi-même, comme un fruit son noyau »</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange;"> « Je savais que l'enfance n'allait pas cesser, de même que l'autre réalité n'avait pas attendu ce moment pour commencer. Je me disais que chacun était naturellement libre d'établir des compartiments, mais que ces compartiments étaient imaginaires. Et il s’avéra que j’étais malhabile à en établir moi-même. Dès que j’essayais, la vie me faisait comprendre qu’elle ignorait ces séparations. Mais si je m’entêtais à penser que mon enfance était passée, aussitôt toutes les choses à venir disparaissaient du même coup et je n’avais pas plus d’assise qu’un soldat de plomb n’en a sous les pieds pour tenir debout » </span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce n'était peut-être pas très stratégique de ma part de finir l'article sur des citations aussi "pessimistes", et je viens probablement de faire fuir les quelques intéressés que j'ai réussi à rassembler jusque-là... mais c'est vraiment un beau livre, donc si vous le rencontrez, n'hésitez pas à faire plus ample connaissance !</div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-10226317552487392982013-09-19T20:30:00.000+02:002013-09-23T11:05:20.109+02:00Le tag... non littéraire !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBgObIA92O7sFcg_iCx3Y_R7fx3CCwq5bYxWELjQY6knC0HmYuVIRyFhbugfgePWvP93kmnw1y375IvRTYWdimVCHMSQjRkHrjZW1dyemjcQGRKIMLVBVRRQZdM0jWcVDwdJS0zolM_q-q/s1600/_game_girl__by_sakimichan-d4cjh7f.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBgObIA92O7sFcg_iCx3Y_R7fx3CCwq5bYxWELjQY6knC0HmYuVIRyFhbugfgePWvP93kmnw1y375IvRTYWdimVCHMSQjRkHrjZW1dyemjcQGRKIMLVBVRRQZdM0jWcVDwdJS0zolM_q-q/s1600/_game_girl__by_sakimichan-d4cjh7f.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<a href="http://chezlechatducheshire.hautetfort.com/" target="_blank">Le Chat du Cheshire</a> a été très gentille de me taguer pour "Le tag non littéraire", un tag où on pose dix questions sur ci et sur ça au blogueur pour en connaître plus sur sa personnalité, sans parler nécessairement de livres... mais est-il vraiment possible pour un blogueur de ne pas parler de livres, même dans un tag qui n'est pas censé les aborder directement ? C'est ce qu'on va voir !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">1) Raconte-moi ton futur projet ? Celui qui te tient à cœur et que tu souhaites réaliser dans un avenir assez proche (moins d'un an) ?</span></i></b><br />
<b><i><span style="color: orange;"><br /></span></i></b>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLAp-C-zM3O_OGIK_kIMpL8bgdY3qMgeIq7y5PoeJjRyJTKGVeI3Bf2vsYj7nmSbhaAqPoodygainQnzi6j9eBc_sxzKyrUqltJvKSMES0wM8EBRsbT1sougfYew3OZvpFc9WXoQ-dSgSC/s1600/urizen.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLAp-C-zM3O_OGIK_kIMpL8bgdY3qMgeIq7y5PoeJjRyJTKGVeI3Bf2vsYj7nmSbhaAqPoodygainQnzi6j9eBc_sxzKyrUqltJvKSMES0wM8EBRsbT1sougfYew3OZvpFc9WXoQ-dSgSC/s200/urizen.jpg" width="130" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>The First Book<br />of Urizen</i></td></tr>
</tbody></table>
Alors alors... un projet qui me tient à coeur et que je suis certaine de réaliser dans moins d'un an, c'est mon mémoire de M1 sur le poète anglais William Blake, et plus précisément sur la thématique de la forme et de l'informe dans <i>The First Book of Urizen</i>, un livre en vers qui reprend la structure de création du monde qu'il y a dans les premiers chapitres de la Bible, mais... à la sauce de Blake. Sachant que Blake a une mythologie très particulière avec un concept du divin comme l'énergie humaine, alors que Urizen est une figure de Dieu mais qui n'est pas ce qu'il entend par le divin car Urizen est impuissant et en créant le monde, il a mis à la fois les hommes et lui-même dans la servitude, donc... bref, au niveau de la forme et de l'informe, il y a beaucoup à dire. Par ailleurs Blake incorporait systématiquement ses textes dans des gravures ou enluminures, et cette oeuvre m'a attirée en particulier car les dessins y sont beaucoup moins majestueux que dans ses autres oeuvres : moins nets, plus flous, fuyants, sombres, inquiétant, presque surréalistes avant la lettre.... on a presque une ambiance à la Odilon Redon.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_8GxLBGnzQZX-_pPI2Q6BVbZixJ0x7VyhrFzE2EbPxR5kK1E9j3P7xtEtTU_ISa2_kPJoVeiXvtxUxy1o4_3Xs6hnrTo1swOsTN9EehL5K8fw1LonywKWfdFJTWaFmzvYff-lQVD0CqHr/s1600/alacris+roman.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="171" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_8GxLBGnzQZX-_pPI2Q6BVbZixJ0x7VyhrFzE2EbPxR5kK1E9j3P7xtEtTU_ISa2_kPJoVeiXvtxUxy1o4_3Xs6hnrTo1swOsTN9EehL5K8fw1LonywKWfdFJTWaFmzvYff-lQVD0CqHr/s200/alacris+roman.JPG" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ne serait-ce pas une Alacris cachée<br />
derrière un manuscrit ?<br />
Mystère...</td></tr>
</tbody></table>
Un projet qui me tient à coeur plus que tout au monde mais qui ne se réalisera certainement pas dans l'année qui vient, en revanche, c'est de publier l'un de mes romans (rassurez-vous je dis "mes" romans mais je n'en ai pas une collection, seulement deux d'achevés, dont un de 337 pages que je corrige inlassablement depuis trois ans et dans le tome II duquel je viens de me lancer, enfiiiin, et celui que j'aimerais publier est très court, l'équivalent de 110 pages en poche). J'ai déjà fait quelques envois de manuscrits il y a quelques mois mais rien n'a abouti - en même temps, j'ai vécu tellement enfermée dans mes classiques pendant des années qu'à part les cinq plus grandes maisons d'édition françaises, je ne connaissais rien à l'édition, et comme vous vous en doutez, mes manuscrits n'avaient aucune chance de passer. Je prépare un prochain envoi d'ici quelques semaines à des maisons j'espère moins débordées (enfin, une maison d'édition est par définition débordée... mais il y a déjà une différence entre une maison qui reçoit 12 000 manuscrits par an et une maison qui tourne plutôt autour de 7000). Je n'ai pas grand espoir cela dit, car plus le temps passe et plus je suis consciente eu défaut majeur de ce roman : il est très court, mais l'histoire qu'il raconte est assez éprouvante à lire, moi-même quand je le relis je suis prise d'un sentiment de malaise, et le malaise n'est évidemment pas le sentiment que le lecteur sain d'esprit recherche quand il veut acheter un livre. Donc j'imagine que ça me laisse... les malsains d'esprit, et que moi-même j'appartiens à cette catégorie, youhou c'est la fête ! Non, plus sérieusement, j'ai eu beaucoup d'échos positifs sur ce roman mais ce n'est certainement pas un best-seller potentiel, et j'ai du mal avec ce roman car son écriture a été pour moi une sorte de "thérapie" par rapport à un moment désagréable de ma vie, ce qui fait que je l'ai écrit dans un style beaucoup plus distancié et froid que d'ordinaire pour ne pas me laisser submerger. Honnêtement, je ne crois pas que ça va marcher avec ce roman-là, je pense que ça marchera plutôt avec autre chose à l'avenir, mais sait-on jamais ? Et puis me renseigner sur des maisons d'édition à qui envoyer ce roman m'a permis d'en apprendre plus sur le monde de l'édition et de découvrir des livres super, voire carrément des maisons d'édition qui ont des collections géniales, donc dans tous les cas ce n'est pas du temps perdu.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">2) Il ne reste que 5 villes au monde où tu peux vivre : New-York, Londres, Paris, Barcelone et Biarritz ... laquelle choisis-tu et pourquoi ?</span></i></b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1rtJbJ2kuG3LRvm6KiI-5XzZJ9sOWwdISR8a3DkyRv9GmbYK-NBcEb2ytq8CHf5dM1kz_WqqZXREBiRviGYo2VrRIcWNpC4-NECjtP68Cv_NhZtjCP4n20S4zaXCYO1dHQJt3hYUPr0e3/s1600/paris.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1rtJbJ2kuG3LRvm6KiI-5XzZJ9sOWwdISR8a3DkyRv9GmbYK-NBcEb2ytq8CHf5dM1kz_WqqZXREBiRviGYo2VrRIcWNpC4-NECjtP68Cv_NhZtjCP4n20S4zaXCYO1dHQJt3hYUPr0e3/s200/paris.jpg" width="150" /></a></div>
Paris, parce que j'y vis et que je ne changerais de lieu pour rien au monde - du moins, pas sur la durée. Aller vivre en province ou à Londres ou à New York pendant quelques années serait génial... en sachant que je reviendrai à Paris après. J'adore également Londres, j'y ai déjà passé des vacances d'un mois (enfin, summer school, vacances... c'est la même chose !), mais... il y a une poésie dans Paris dont je ne peux pas me séparer. Et puis tous les musées, les quais de Seine, les gens que j'aime, les cafés, les librairies, les pains au chocolat, Saint Michel, Montmartre, le Marais... ce sont des choses importantes pour moi, des repères essentiels. Mais je dois dire que c'est cool que Londres ne soit pas loin...<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">3) Qu'est ce qui t'a décidé à ouvrir ton blog ou plutôt quel a été le déclic ?</span></i></b><br />
<br />
Je connaissais déjà quelques gens de la blogo avant de débarquer dessus, qui m'ont encouragée à créer un blog de lectures. Au début j'étais assez réticente - je vous ai déjà parlé de mes mauvais souvenirs d'adolescence avec les blogs -, puis je me suis dit que ce serait bien d'élargir mes horizons, je me suis laissée prendre au jeu, et même si ça fait à peine six mois que je tiens ce blog, je ne me vois plus sans cet endroit de partage. Ca m'a fait un bien fou d'ouvrir ce blog, de pouvoir parler de littérature autrement que dans des dissertations. Je me suis vraiment attachée à cette petite plateforme et à tous les blogs que j'ai découverts !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">4) Ta meilleure astuce pour faire des économies ? Un bon plan à partager ?</span></i></b><br />
<br />
Oui : les librairies d'occasion. Cet après-midi encore, je suis allée chez Book-Off, une chaîne de librairies géniales dans Paris où on a parfois des bouquins quasi-neufs pour 1 euro, et la preuve, j'ai pu acheter quatre livres pour quatre euros. Sinon, je ne suis pas une grande accro de shopping, donc je ne suis pas dépensière.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0uSoDrlMbbHSwNdpubKfC1ac04Lxs-pwiyZNINeuUn2VtJlGxR_-BLj6DKmZGIJS-WQOC4WWHPEdY0Ntosmd2QaEAa6bV_ObLLyfxoPkRapAn-qRaDHGMhWj3vIr8-OZ5ChFtlLTy0yQZ/s1600/book+off.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0uSoDrlMbbHSwNdpubKfC1ac04Lxs-pwiyZNINeuUn2VtJlGxR_-BLj6DKmZGIJS-WQOC4WWHPEdY0Ntosmd2QaEAa6bV_ObLLyfxoPkRapAn-qRaDHGMhWj3vIr8-OZ5ChFtlLTy0yQZ/s320/book+off.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-eaxZnyPL_KQPPGRewhwX0lXDKEsfSlWISFX1yIxMBbhjJnxSeRkKfPEVIC_bcx13gVhqnhE0rd7CKJxxyR5dRnVhBSJoxP3UEUU_GRhxDJFU8P5ZiAE6xQG0wEi3u39sXsLT0qCAp_gg/s1600/tomates.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-eaxZnyPL_KQPPGRewhwX0lXDKEsfSlWISFX1yIxMBbhjJnxSeRkKfPEVIC_bcx13gVhqnhE0rd7CKJxxyR5dRnVhBSJoxP3UEUU_GRhxDJFU8P5ZiAE6xQG0wEi3u39sXsLT0qCAp_gg/s200/tomates.jpg" width="200" /></a><b><i><span style="color: orange;">5) Ce soir tu dînes quoi ?</span></i></b><br />
<br />
Ce midi j'ai mangé coréen, donc ce soir je n'ai pas très faim et je mange léger : salade de tomates avec une soupe probablement. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">6) Le produit de beauté miraculeux, qui t'as surprise, que tu ne quitteras pas de sitôt ?</span></i></b><br />
<br />
L'anti-cernes ! J'ai un visage qui marque assez facilement quand je n'ai pas bien dormi, et je dors souvent mal ou peu, donc c'est vraiment un outil miracle, que je n'ai découvert il n'y a que deux semaines malheureusement... enfin, j'avais toujours su que ça existait, mais comme je me maquille souvent en trente secondes (petit trait d'eye-liner et rouge à lèvres, ça se résume à ça), je ne suis pas du genre à écumer les rayons de beauté des magasins et à essayer 36 gadgets. Mais l'anti-cernes, testé et approuvé !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">7) Je ne supporte pas ?</span></i></b><br />
<br />
Les gens qui disent que la littérature ne sert à rien et que la fiction c'est pour les rêveurs abstraits de la réalité... ils ne se rendent pas compte que la fiction contient quelque chose de beaucoup plus vrai et d'essentiel que les rituels que nous répétons chaque jour sans y penser. La littérature, c'est un mensonge qui se dénonce en tant que mensonge et qui à partir de ce contrat tacite, crée du vrai, tandis que la vie de tous les jours, c'est un mensonge qui fait semblant d'être réel.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP5LBLkJTrdK5FO9RT6v_k6FIrv9g6HHHO_nkpqvqZpEQqX2d3WZOV89wH_X9zLp3GNoGeVZk3rzC8k8daYt-E2GNfJVzvWKk7SatZUVWFD3dhRRv_kJZVUTVspnSZsSoZIDDaZplHLNWX/s1600/oeil+alacris.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP5LBLkJTrdK5FO9RT6v_k6FIrv9g6HHHO_nkpqvqZpEQqX2d3WZOV89wH_X9zLp3GNoGeVZk3rzC8k8daYt-E2GNfJVzvWKk7SatZUVWFD3dhRRv_kJZVUTVspnSZsSoZIDDaZplHLNWX/s200/oeil+alacris.jpg" width="200" /></a><b><i><span style="color: orange;">8) Gros plan sur un œil, clic clac petite photo de présentation :</span></i></b><br />
<br />
Hop-là ! Je crois que c'est ma photo de profil blogger d'ailleurs, et cette photo a été prise par <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a>.<br />
Comme il y a un masque, c'est un peu de la triche, donc je vous ajoute...<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtBRh244tE_jqbFnAJzarySPcepHAO5Kzw1ahW-gzKThD5fqioxVuBspLwyCBsJKUpei1Vxz16lHIrJZOz5POY8-EXpx_tMOR3xIoqaV4ZF7zbvtY9TYcgn7QHcKwKsQoOXCdhpF3viDEn/s1600/portrait+masque+alacris.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtBRh244tE_jqbFnAJzarySPcepHAO5Kzw1ahW-gzKThD5fqioxVuBspLwyCBsJKUpei1Vxz16lHIrJZOz5POY8-EXpx_tMOR3xIoqaV4ZF7zbvtY9TYcgn7QHcKwKsQoOXCdhpF3viDEn/s200/portrait+masque+alacris.jpg" width="200" /></a></div>
Une autre photo avec un masque ! Haha. Je vous ai bien eus.<br />
Mais on voit mon visage entier (et même ma main, si ce n'est pas l'art de se dévoiler, ça...). Plus sérieusement, vous pouvez voir une photo de moi dans le menu quelque part à droite, normalement je suis souriante et chaleureuse dessus, c'est ma manière de vous souhaiter la bienvenue *big smile*<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEkKGOwJu5IcgQq3GuBUsMkB-yAL4pQG1AAtXMU5dCgp9_cSVbzvlksXUB7liWlK6YgaFZhBndA1-auR4gWfs3us_UISjpnUy24qlgxjR88Zo-Uypocm4UZ5ClXTNSJGtlagruWAesogNJ/s1600/doctor+who.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEkKGOwJu5IcgQq3GuBUsMkB-yAL4pQG1AAtXMU5dCgp9_cSVbzvlksXUB7liWlK6YgaFZhBndA1-auR4gWfs3us_UISjpnUy24qlgxjR88Zo-Uypocm4UZ5ClXTNSJGtlagruWAesogNJ/s320/doctor+who.jpg" width="320" /></a></div>
<b><i><span style="color: orange;">9) Dans quelle série tu voudrais te réveiller ?</span></i></b><br />
<br />
DOCTOR WHO, WHAT ELSE ?<br />
<br />
Voyager à travers le temps et l'espace, me faire capturer par des Daleks, exploser des vilains méchants pas beaux... quel meilleur programme pour la journée ? Et puis, même si je me fichais dans de beaux draps, le Doctor serait là pour me sauver - tout est bien qui finit bien.<br />
(Par contre, je ne voudrais certainement pas me retrouver avec des Weeping Angels).</div>
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<b><i><span style="color: orange;">10) Avec quelles blogueuses voudrais-tu aller boire un verre en terrasse ?</span></i></b><br />
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Beaucoup de monde ! J'ai déjà pris des verres avec <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a>,<a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank"> Matilda</a> et <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a>, mais je me réunirais volontiers autour d'un café ou d'un bon chocolat avec <a href="http://bouteillemer.wordpress.com/" target="_blank">Alexandra</a>, <a href="http://andimagine.wordpress.com/" target="_blank">Luthien</a>, <a href="http://diversesetavariees.wordpress.com/" target="_blank">Diversesetavariées</a>, <a href="http://imaginaire-de-supy.blogspot.fr/" target="_blank">Supy</a>, <a href="http://chezlechatducheshire.hautetfort.com/" target="_blank">Le Chat du Cheshire</a>, <a href="http://boite-a-evasion.blogspot.fr/" target="_blank">Awalie</a>, <a href="http://thatmakeswonders.wordpress.com/" target="_blank">Alicia</a>, et tant d'autres avec qui je n'ai pour l'instant pas encore beaucoup échangé mais dont je prendrais beaucoup de plaisir à faire la connaissance !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoK5BMW2h12_bROh_UNLZEllLJCTQ-b_XXeywn-MVP4ZsHGMgfH-ah6Kt0a6nWSWU-d3LIrq6xi-wuhSIPkOh0GKFXpbtnGQVopTVV2RXZwMrf7YyDp3DogMZOqF-Hq3RC4msiaLmvf_KX/s1600/stop_sopa_bill_by_sakimichan-d4kmktk.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoK5BMW2h12_bROh_UNLZEllLJCTQ-b_XXeywn-MVP4ZsHGMgfH-ah6Kt0a6nWSWU-d3LIrq6xi-wuhSIPkOh0GKFXpbtnGQVopTVV2RXZwMrf7YyDp3DogMZOqF-Hq3RC4msiaLmvf_KX/s200/stop_sopa_bill_by_sakimichan-d4kmktk.jpg" width="200" /></a></div>
Normalement je devrais taguer 5 personnes pour ce tag, mais comme je ne sais pas qui serait intéressé (et puis, avec la rentrée, tout le monde poste un peu moins), je vous laisse décider vous-même si vous avez envie de faire ce tag. Si ça vous intéresse, touchez-m'en un mot ! Je mettrai un lien vers votre article ;)<br />
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<a href="http://diversesetavariees.wordpress.com/2013/09/20/le-tag-non-litteraire/" target="_blank">Diversesetavariées</a> a répondu à ce tag !</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-40823285007168564682013-09-16T12:41:00.000+02:002013-09-16T12:41:56.228+02:00Des mots-clés de recherche loufoques...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWpUey5NmZvlTU-qDFQF52LLJm-GGZgkT_z0LNQ2tXLD-9ORQCk77xA-5LjZZMVj6H2jLCC5Po4YSR0FO4n4S4dGqkdjOrpHO5XHxiV_1rvxM7pOfebUnFrPWXPGcajAKYwCVXkwo2ceUR/s1600/260050_457388614338530_1068423574_n.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWpUey5NmZvlTU-qDFQF52LLJm-GGZgkT_z0LNQ2tXLD-9ORQCk77xA-5LjZZMVj6H2jLCC5Po4YSR0FO4n4S4dGqkdjOrpHO5XHxiV_1rvxM7pOfebUnFrPWXPGcajAKYwCVXkwo2ceUR/s400/260050_457388614338530_1068423574_n.png" width="287" /></a></div>
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Bonjour bonjour !</div>
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Alors voilà : il y a quelque temps, <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a> a fait un article que j'ai trouvé fort amusant, où elle citait les mots-clés de recherche les plus incongrus que vous, chers visiteurs, vous aviez pu taper pour vous retrouver sur son blog. Depuis, j'ai régulièrement consulté la liste des mots-clés de recherche pour mon propre blog, et j'ai moi-même trouvé quelques perles qui, croyez-moi, valent le détour...</div>
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<i><b><span style="color: orange;">"1 mot 4 images le bouton rouge on off"</span></b></i></div>
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Vous cherchiez à désamorcer une bombe où... ?</div>
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<b><i><span style="color: orange;">"finance"</span></i></b></div>
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Je m'y connais à peu près autant dans ce domaine qu'en physique quantique, donc a priori vous êtes à la mauvaise adresse.</div>
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<b><i><span style="color: orange;">"manga soir d'art orline"</span></i></b></div>
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Sinon j'ai évoqué un manga qui s'appelle <i>Sword Art Online</i>. Y'a peut-être un lointain rapport...</div>
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<b><i><span style="color: orange;">"cathédrale de reims doctor who"</span></i></b></div>
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Oui, moi aussi c'est mon rêve qu'un épisode de Doctor Who soit tourné dans la cathédrale de Reims (il y en a bien eu un dans celle de Southwark à Londres !), parce que c'est une cathédrale qui envoie du pâté, mais jusqu'à maintenant ce n'est jamais arrivé...</div>
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<br /></div>
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<i><span style="color: orange;"><b>"lettre poudlard harry potter"</b></span></i></div>
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Moi aussi je l'attends toujours.</div>
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<br /></div>
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<b><i><span style="color: orange;">"une journée c'est vingt-quatre"</span></i></b></div>
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Vous ne rêvez pas, il y a bien vingt-quatre heures dans une journée. Il y a aussi un bouquin de Zweig qui s'appelle V<i>ingt-quatre heures de la vie d'une femme</i>, j'en ai fait une chronique. Ravie de voir que mêmes les chemins les plus farfelus mènent à Zweig !</div>
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<br /></div>
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Voilà, j'espère que ça vous aura fait rire autant que moi. J'en garde quelques autres sous le bras pour un prochain article de ce genre plus tard, quand j'aurai amassé de nouvelles choses bizarres...</div>
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<br /></div>
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PS : si vous êtes l'auteur d'un de ces mots-clés de recherche et que vous avez trouvé mon blog de cette manière, chapeau à vous !</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-60364006648035820462013-09-11T10:23:00.000+02:002013-09-11T10:23:39.232+02:00Le coin ciné : Winter's Bone, 127 heures, et La Traversée du Temps<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Chers lecteurs, ces derniers temps j'ai vu quelques films, et j'ai envie de partager avec vous mon avis dessus... certains valent le détour !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH0GBk2O8Gxl3oZ7mPEAXso4oGaxxPwr9rZPPACyHYG1PjRJXpwZM0Qm52BomluSk-HwsHBHmkUbFcWeiVsRwnVBIr0tpjryxCmiyAtT4_JzmfUCOzu9hGPqzR-m0e1WDp6hMSj-98-tOe/s1600/winter%2527s+bone+affiche.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH0GBk2O8Gxl3oZ7mPEAXso4oGaxxPwr9rZPPACyHYG1PjRJXpwZM0Qm52BomluSk-HwsHBHmkUbFcWeiVsRwnVBIr0tpjryxCmiyAtT4_JzmfUCOzu9hGPqzR-m0e1WDp6hMSj-98-tOe/s320/winter%2527s+bone+affiche.jpg" width="217" /></a></div>
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<b><i>Winter's Bone</i></b></div>
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De Debra Granik. 2011 - 1h40</div>
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<i> Ree Dolly a 17 ans. Elle vit seule dans la forêt des Ozarks avec son frère et sa sœur dont elle s'occupe. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Ree va alors se heurter au silence de ceux qui peuplent ces forêts du Missouri. Mais elle n'a qu'une idée en tête : sauver sa famille. A tout prix.</i></div>
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C'est <b>mon coup de coeur</b> de ces dernières semaines. Vraiment un beau film. Au départ je m'étais lancée dedans par curiosité vis-à-vis de Jennifer Lawrence qui tient le rôle principal, parce que j'aime bien cette actrice que j'ai vue dans <i>X-Men</i>, <i>Happiness Therapy</i>, et bien sûr <i>Hunger Games</i>, et qu'on m'avait dit que ce film-là, assez méconnu, était saisissant. Je n'ai pas été déçue : ce n'est évidemment pas un film grand public donc il ne peut pas plaire à tout le monde, il y a une <b>ambiance assez morne et angoissante</b> la plupart du temps. C'est également un film dur, que je ne recommande pas de voir avant 15 ans. L'intrigue se déroule dans le Missouri profond, <b>au fin fond de la forêt, là où la police et la loi font plutôt tapisserie qu'autre chose, et ce qui règne à la place, c'est la loi de la bande contre l'individu seul</b>. La réalisation se veut dénuée d'artifices et de sophistication, donc on embrasse le périple de Ree Dolly comme si on était avec elle, d'où le sentiment de malaise que ce film peut causer par moments. J'ai eu un peu de mal pendant la première demi-heure, je me tenais à distance de ce que je voyais à l'écran, jusqu'au moment où contre toute attente je me suis mise à pleurer d'un seul coup, et c'est là que j'ai compris qu'il y avait quelque chose de très fort qui était en train de se passer. C'est un film très intéressant et touchant, et je vous en conseille le visionnage si vous n'avez pas peur de ce genre d'ambiance. Autre conseil : les sous-titres, avec l'accent des forêts du Missouri, c'est pas du luxe ! J'ai regardé le film entier sans sous-titres parce que je n'ai pas téléchargé de sous-titres pour un film anglophone depuis à peu près trois ans (la foi de l'angliciste !), là il y a un ou deux dialogues où j'aurais bien aimé en avoir... évitez de le regarder en VF aussi du coup, parce que sans l'accent des personnages, on perd une grande caractéristique du film.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs23EH0kCumU4fEc4OlogaJs3el5QV2LZabCEbGrwSdtxEnu48maaHVsk1sln970DXBiscNS2nx7nsCnH-pRk0eawiKDPMAwiYO8wLs5DgPFG4V3OHmo8HhubVdOBqpObuj0Op-vgwvEvi/s1600/127+heures.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs23EH0kCumU4fEc4OlogaJs3el5QV2LZabCEbGrwSdtxEnu48maaHVsk1sln970DXBiscNS2nx7nsCnH-pRk0eawiKDPMAwiYO8wLs5DgPFG4V3OHmo8HhubVdOBqpObuj0Op-vgwvEvi/s320/127+heures.jpg" width="240" /></a></div>
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<b><i>127 heures</i></b></div>
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De Danny Boyle. 2011 - 1h34</div>
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<i> Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations… </i></div>
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<i> Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence...</i></div>
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<br /></div>
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Mon avis sera bref : ce film ne dure qu'une heure trente-quatre, et heureusement, parce que <b>je ne me suis pas autant ennuyée depuis longtemps</b> devant un film. J'avais aimé <i>Slumdog Millionaire</i> par le même réalisateur donc j'étais curieuse, et on m'avait dit que ce film créait un suspense insoutenable, etc... c'était peut-être parce que je connaissais déjà la fin, mais j'ai bâillé tout du long. L'opening était pas mal, mais après, ça alterne entre des scènes où Aron est coincé avec le rocher en mode caméra amateur pour donner un sentiment "authentique", et des scènes oniriques / hallucinatoires avec des couleurs hyper saturées où il revoit des moments de sa vie avec son ex et sa famille, et alors là ça donne un effet plutôt <i>cheap</i>. Le but était qu'on rentre dans la peau du personnage et qu'on vive ces 127h où il est coincé avec lui, eh bien, ça n'a pas du tout fonctionné avec moi. Je ne comprends pas pourquoi ce film a fait tant de bruit quand il est sorti, je l'ai trouvé prétentieux pour ce que c'était. Regarder une interview de cinq minutes du type qui a vraiment vécu cette expérience serait plus intéressant.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC_z_Aa477GV82X4SM3qFhTY_yX-U_3P5HsM4px-c1dXVmxgCT6OIXYRQE4F54DigXZ8l7ekwSyL3ASkqV1d0b7O_Ni8jwTOQ1Tl9Kz5pxdVWyTNCPIK3shmbV0B43rhHeknDHTShDmJ1x/s1600/la+travers%25C3%25A9e+du+temps.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC_z_Aa477GV82X4SM3qFhTY_yX-U_3P5HsM4px-c1dXVmxgCT6OIXYRQE4F54DigXZ8l7ekwSyL3ASkqV1d0b7O_Ni8jwTOQ1Tl9Kz5pxdVWyTNCPIK3shmbV0B43rhHeknDHTShDmJ1x/s320/la+travers%25C3%25A9e+du+temps.jpeg" width="229" /></a></div>
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<i><b>La Traversée du Temps</b></i></div>
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De Mamoru Hosoda. 2007 - 1h38</div>
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<br /></div>
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<i> Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l'école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu'au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu'il faut apprendre à vivre sans...</i></div>
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<br /></div>
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Ce film me faisait envie depuis un moment mais il s'était échappé dans un coin de ma mémoire, quand <a href="http://andimagine.wordpress.com/" target="_blank">Luthien</a> l'a mentionné sur son blog, donc je me suis empressée de le voir. C'était une <b>très belle découverte</b> : ce que j'aime bien avec les films d'animation japonais, c'est qu'ils sont souvent <b>autant pour les enfants que pour les adultes</b>, et qu'il y a toujours une belle leçon à en tirer. Il y a l'aventure de Makoto, ses erreurs, ses bévues, son train-train au lycée, et derrière, en filigrane, il y a des enjeux philosophiques majeurs, auxquels le spectateur ne va pas forcément réfléchir, mais qui vont doucement le travailler sans qu'il s'en rende compte. C'est un film <b>touchant</b> qui montre le <b>complexe de Peter Pan</b> d'une ado en dernière année de lycée qui n'a pas envie de grandir et qui aimerait maintenir les choses dans l'état où elles sont à un instant T de sa vie. Avec le moyen de remonter le temps, elle pense pouvoir conserver ses habitudes indéfiniment, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que même avec le pouvoir de voyager dans le temps, on reste impuissant face au cours des choses... et qu'à force de trop vouloir empêcher l'arrivée du futur, on cause des drames. Je ne vous en dis pas plus, et je vous laisse découvrir ce très beau film... la seule chose qu'on pourrait lui reprocher, c'est la simplicité des graphismes sur certains plans, mais ça, c'est parce que je suis nourrie aux Miyazaki et que forcément, ça m'a rendue trop exigeante !</div>
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<br /></div>
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<b> En conclusion :</b> <i>Winter's Bone</i>, à voir si vous pensez entrer dans l'ambiance ; <i>127 heures</i>, ne perdez pas votre temps ; et <i>La Traversée du Temps</i>, à voir pour tous publics !</div>
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<br /></div>
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<i>Alacris</i></div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-80318239593569228872013-09-06T13:34:00.001+02:002013-09-08T21:22:02.441+02:00Chronique de The HUNGER GAMES, Catching Fire, et Mockingjay (Suzanne Collins)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-9CNBSscUbmItBDXiYpwxyUA8R0GWbTfFx_ZDhyphenhyphen04NnOX8JGSvrMWaqCiJJZ99FS7EY0aoAowT9B3kqN3L5DFLADptU6k0rB1s-L8CzS-wdah-RCKSmQTQjQpvgocMMAyUkbct-EOPq0H/s1600/trilogy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-9CNBSscUbmItBDXiYpwxyUA8R0GWbTfFx_ZDhyphenhyphen04NnOX8JGSvrMWaqCiJJZ99FS7EY0aoAowT9B3kqN3L5DFLADptU6k0rB1s-L8CzS-wdah-RCKSmQTQjQpvgocMMAyUkbct-EOPq0H/s1600/trilogy.jpg" /></a></div>
<span id="goog_1044406079"></span><span id="goog_1044406080"></span><br /></div>
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Ca faisait quatre ans que j'avais envie de lire les Hunger Games. Il y a quelques jours, j'ai commencé le premier. Et ce qui s'est passé, c'est que <b>j'ai lu chacun des tomes à peu près en 24h </b>(ralentie ici et là par le fait de devoir dormir la nuit, et des rendez-vous divers ici et là qui m'ont tirée à regret de ma lecture, sinon je vous assure que je ne m'en serais pas détachée UNE SEULE SECONDE).<br />
Le pire, ça a été le moment où j'ai fini le tome 1. Parce que je l'ai terminé dans la nuit du samedi au dimanche, à 4h du matin. ET JE N'AVAIS PAS LE TOME 2. Donc j'ai dû attendre le lundi après-midi pour pouvoir m'acheter le tome 2, et le lundi soir pour le commencer. Je ne vous décris pas les deux jours de souffrance que j'ai passés, dimanche et lundi... heureusement cette fois-ci, j'ai été plus maligne : j'ai acheté les tomes 2 et 3 d'un coup, d'autant plus que le suspense entre le 2 et le 3 est insoutenable (<b>à bon entendeur, si vous voulez lire les Hunger Games... munissez-vous des trois d'un coup !</b> Simple conseil si vous ne voulez pas devenir dingue en attendant le tome suivant).<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRpQr882EEI-mZ99knvdxvqWkzYDraJvYxwakxi4xE0D8EFv5ABXLSXlUx9t9PI90BffQPIIYvlM-pjn-mT6wJC4dhtPsWQLbfJZZXrRipdzPM5m0CuJea8ywig2b6MZa5jZvgjKZ1Toqu/s1600/the_hunger_games_by_scarlet_xx-d5djenc.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRpQr882EEI-mZ99knvdxvqWkzYDraJvYxwakxi4xE0D8EFv5ABXLSXlUx9t9PI90BffQPIIYvlM-pjn-mT6wJC4dhtPsWQLbfJZZXrRipdzPM5m0CuJea8ywig2b6MZa5jZvgjKZ1Toqu/s320/the_hunger_games_by_scarlet_xx-d5djenc.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Katniss Everdeen, archère d'exception</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Bref, vous l'aurez compris, j'ai été complètement emportée par cette lecture. A vrai dire, ça faisait depuis les <i>Harry Potter</i> que je n'avais pas été aussi à fond dans une saga (les gens qui ont suivi mes tweets au fil de ma lecture s'en sont bien rendus compte, n'est-ce pas <a href="http://imaginaire-de-supy.blogspot.fr/" target="_blank">Supy</a> et <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a>). Ca vient aussi du fait que je lis peu de sagas jeunesse, sûrement, même si honnêtement, <b>ça me fait bizarre qu'on classe les <i>Hunger Games</i> en "jeunesse"</b>... mes parents ne m'auraient jamais autorisé à le lire quand j'avais 13 ans. Au-delà de l'âge, je pense que ça dépend aussi beaucoup de la sensibilité de chacun, mais clairement, un livre au scénario à mi-chemin entre <i>Battle Royale</i> et l'esprit des cirques sacrificiels romains où l'on met des ados dans une arène en leur disant de se massacrer les uns les autres, et qu'il n'y aura qu'un survivant, ce n'est pas à mettre entre les mains de n'importe qui. Personnellement je pense que j'aurais tout autant adoré ce livre quand j'avais 15 ans, mais enfin, ça dépend de ce qu'on est prêt à affronter en tant que lecteur. Âmes sensibles, s'abstenir !<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rDhn-FuFvE1MYzipVXxObBaNV5oWtn-FvkZIWeBnPNlm4zqSR-1kQHT65I5RXjYUxUpLkoKlqw0MnbYSZviz1-SCUyLc9uUTYw_NKlhHt3o5TwoQcDoAUQl17c4O1l-_qOKIQRJ2Z2DA/s1600/6b941cc4fe69bc5555f0419a430f422a-d39ia9u.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rDhn-FuFvE1MYzipVXxObBaNV5oWtn-FvkZIWeBnPNlm4zqSR-1kQHT65I5RXjYUxUpLkoKlqw0MnbYSZviz1-SCUyLc9uUTYw_NKlhHt3o5TwoQcDoAUQl17c4O1l-_qOKIQRJ2Z2DA/s320/6b941cc4fe69bc5555f0419a430f422a-d39ia9u.jpg" width="124" /></a><b><i>Résumé</i></b> <span style="font-size: x-small;">(du premier tome seulement, je ne tiens pas à faire de spoilers en dévoilant l'intrigue des tomes 2 et 3, qui vous dévoileraient aussitôt quels personnages survivent à la fin du tome 1) :</span><br />
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<span style="color: #999999;"><i>Les Hunger Games ont commencé.</i></span><br />
<span style="color: #999999;"><i>Le vainqueur deviendra riche et célèbre.</i></span><br />
<span style="color: #999999;"><i>Les autres mourront...</i></span><br />
<span style="color: #999999;"><i>Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.</i></span><br />
<span style="color: #999999;"><i>Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...</i></span><br />
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Donc en gros, les Hunger Games, c'est <b>une dystopie</b> : le contraire d'une utopie, un monde fictif avec une société parfaite. Une dystopie, c'est un <b>monde fictif cauchemardesque</b>. Dans le monde de Panem, qui vient de l'expression latine "panem et circenses" (du pain et des jeux de cirque, exigence de la classe dirigeante oisive), 74 ans avant le début de l'histoire, les 13 districts se sont rebellés contre le Capitole (la cité du Gouvernement), mais la rébellion a été réprimée. Le District 13 a même été détruit. En punition de cette rébellion, <b>les 12 districts restants vivent dans la servitude du Capitole</b> ; chaque district est spécialisé dans une industrie, et la quasi-totalité de leur production va au Capitole, qui vit dans le luxe, tandis que les habitants des districts vivent dans des conditions quasi-moyenâgeuses. Comme si ce n'était pas suffisant, pour rappeler aux districts qu'ils ne doivent jamais se rebeller à nouveau, <b>le Capitole organise chaque année un jeu de télé-réalité : un garçon et une fille de chaque district sont appelés à combattre dans une arène géante et à se tuer les uns les autres jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le vainqueur.</b> Par ce faire, le Capitole montre aux districts qu'il a le pouvoir absolu, et que leurs habitants ne cesseront jamais de payer pour la rébellion de leurs ancêtres... autrement dit, les Hunger Games sont des <b>jeux sacrificiels</b>.<br />
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<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"The arena messed us all up pretty good, don't you think? Or do you still feel like the girl who volunteered for your sister?"</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"><br /></span></i></div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj85-_gScG_Cu8lgxyX9ga9N6O80ZynCYdBwu3aeuL3-XtPHn3hhE8fCGDDIaL_LjvNZl5mmIkBMylb0nrj7hjb8vxe8cO3yzofGZi_rq3VsKYkDnW8lCgIEMOfzmEljakw6xDxwYgRsPfP/s1600/Brooding_Katniss_by_Ratgirlstudios.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj85-_gScG_Cu8lgxyX9ga9N6O80ZynCYdBwu3aeuL3-XtPHn3hhE8fCGDDIaL_LjvNZl5mmIkBMylb0nrj7hjb8vxe8cO3yzofGZi_rq3VsKYkDnW8lCgIEMOfzmEljakw6xDxwYgRsPfP/s320/Brooding_Katniss_by_Ratgirlstudios.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Katniss, l'héroïne asociale, meurtrière, et géniale</td></tr>
</tbody></table>
Katniss Everdeen, 16 ans, s'engage à participer à ces jeux pour sauver sa petite soeur Primrose d'une mort certaine. <b>Katniss est la narratrice de l'histoire</b>, et elle a déjà traversé des épreuves difficiles : son père est mort dans un accident de mine quand elle avait 11 ans, la transformant en protectrice de la famille. D'abord, c'est la misère totale, et Katniss, sa soeur, et sa mère, manquent de peu de mourir de faim. Elles sont sauvées par le geste énigmatique d'un camarade de classe de Katniss, Peeta Mellark, le fils du boulanger, qui leur fait parvenir du pain. Katniss reprend espoir, puis elle s'entraîne à chasser avec un arc, jusqu'à ce qu'elle devienne experte dans l'art de l'archerie. Le temps passe, jusqu'à ce que tous les jours, elle s'introduise illégalement dans les bois avec son amis Gale, et qu'ils chassent ensemble afin d'échapper à la famine, qui abat les habitants du District 12... avec leurs butins, Katniss et Gale font des échanges au marché noir, et parviennent à soutenir leurs familles, car ils appartiennent tous deux à la classe la plus pauvre du District 12.<br />
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Seulement voilà : Katniss devient une des participantes aux Hunger Games, une "tribute", mot qui en anglais signifie aussi bien <b>offrande</b> que hommage, ou victime sacrificielle... comme les animaux qu'on offrait dans les temples des dieux antiques. Or, le sort désigne Peeta Mellark comme tribute masculin du District 12. Aussitôt, Katniss sait que <b>si elle veut survivre, elle va devoir tuer Peeta. Peeta, à qui elle doit la vie</b>, car il les a sauvées de la faim, elle et sa famille, quand elle avait onze ans. Peeta, qui est fils de boulanger donc qui est un des garçons "aisés" du District, et qui ne s'est jamais approché de Katniss à l'école, mais dont elle surprend parfois le regard qui s'attarde sur elle...<br />
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<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Wear a necklace of rope, side by side with me"</span></i></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEharYU7x_ncGhNC5rSt-wFvy47ehgPsXzyZUiXExac7b9WpEeBNprEhb89vLzx23ilR-r1DCxsYwWdrPV12-auLXix4WqV4pCCXJj4dbNymlesY5erwI7t5yqJFtnLebrV39fm2pbrDOati/s1600/a_different_kind_of_hunger____by_kara_lija-d3f0su7.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEharYU7x_ncGhNC5rSt-wFvy47ehgPsXzyZUiXExac7b9WpEeBNprEhb89vLzx23ilR-r1DCxsYwWdrPV12-auLXix4WqV4pCCXJj4dbNymlesY5erwI7t5yqJFtnLebrV39fm2pbrDOati/s320/a_different_kind_of_hunger____by_kara_lija-d3f0su7.jpg" width="320" /></a></div>
Une histoire d'amour qui se profile entre Peeta et Katniss, me direz-vous ? Haha, c'est plus compliqué.<br />
Comme les Hunger Games sont un jeu de télé-réalité et que les citoyens du Capitole en sont friands (ils sont d'ailleurs l'archétype de la <b>pire société de consommation imaginable</b>), les tributes doivent plaire au public. Avant que les jeux ne commencent, il y a une série d'interviews, de défilés, et d'évaluations retranscrites sur les écrans partout dans la ville.<br />
Or, <b>la stratégie des mentors de Katniss et Peeta, c'est de les présenter comme des amants</b>.<br />
Tout de suite, les spectateurs du jeu s'enflamment devant cette histoire d'amour tragique : Peeta et Katniss sont de parfaits Roméo et Juliette, forcés de participer tous deux à un jeu où aucun des deux ne pourra survivre sans avoir à tuer l'autre. D'abord réticente, Katniss accepte de participer à cette comédie, consciente que ça pourra lui sauver la vie : <b>quand on est dans l'arène, on peut recevoir des "cadeaux" envoyés par des sponsors</b> qui paient une fortune pour vous les faire parvenir, et les sponsors sont sensibles à cette histoire d'amour tragique. Par exemple, si on s'est fait une blessure, avoir de quoi la soigner s'avère capital si on veut survivre plus de quelques heures...<br />
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<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Here's some advice. Stay alive"</span></i></div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpTeJyrzZWtAKMw5mftSVc8gVCo7Jt21ppAefVxo6BPknqYviNaq1xqC_Mzar4lHtpwD0TCnYvMFCZjgTs8g3A79E9zPk9WaLN3BjiqS7HkTJ06yXbtxTq9OESiBUnnh1cqJ5IKMN2rSpK/s1600/the_hunger_games_by_patsie-d3igh9n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpTeJyrzZWtAKMw5mftSVc8gVCo7Jt21ppAefVxo6BPknqYviNaq1xqC_Mzar4lHtpwD0TCnYvMFCZjgTs8g3A79E9zPk9WaLN3BjiqS7HkTJ06yXbtxTq9OESiBUnnh1cqJ5IKMN2rSpK/s320/the_hunger_games_by_patsie-d3igh9n.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Katniss s'apprêtant à tirer sur sa proie...</td></tr>
</tbody></table>
Mais assez de récit de l'intrigue, sinon je vais finir par vous dévoiler tous les secrets du tome 1 !<br />
Les Hunger Games, c'est donc un <b>jeu de stratégie</b>. Dans l'arène, Katniss passe son temps à compter sur ses doigts qui est mort, qui est encore vivant. Qui a telle arme, qui a telle autre, qui est blessé, qui ne l'est pas...<br />
Et comme <b>les caméras sont partout dans l'arène</b>, Katniss doit continuer le jeu de l'amour tragique avec Peeta. Peeta, qui est un personnage décidément bien difficile à cerner... moi je l'ai adoré dès sa toute première apparition, et je n'ai pas cessé de l'adorer tout au long de l'histoire (par histoire, est-ce que je parle du tome 1 ou de la trilogie ? Hahaha, je ne vous le dirai pas ! *sadique*).<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC8W6AHFoDrSTbKQ1mdZ_E6LWnpDuc5GNzBKeJSqd-M7sYApoc1lWSIA_hI3wnbC6pI8GSG-bMA7we36-IasWpWzgb3NbVjQDISyjZNC9tkRbPT6-IrW-xbwkzjfOecz0NhyBLHVuqlb48/s1600/__peeta____by_collective_soul-d2xy2o2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC8W6AHFoDrSTbKQ1mdZ_E6LWnpDuc5GNzBKeJSqd-M7sYApoc1lWSIA_hI3wnbC6pI8GSG-bMA7we36-IasWpWzgb3NbVjQDISyjZNC9tkRbPT6-IrW-xbwkzjfOecz0NhyBLHVuqlb48/s320/__peeta____by_collective_soul-d2xy2o2.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Peeta, le roi du camouflage</td></tr>
</tbody></table>
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<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"> "You here to finish me off,</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"> sweetheart ?"</span></i></div>
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Même si la relation amoureuse n'est pas le plus important dans les Hunger Games (du moins pas pour moi... d'autant plus que je n'aime pas les triangles amoureux, et je me serais bien passée du triangle Katniss / Peeta / Gale, même s'il apporte des éléments cruciaux à l'intrigue), cette histoire de faire semblant est quand même pour beaucoup dans le suspense : <b>est-ce que Peeta cherche à tuer Katniss, ou à la protéger ?</b> Est-ce que l'un des deux va finir par se prendre au jeu et tomber amoureux de l'autre ? Jusqu'à quel point peut-on faire confiance aux autres dans l'arène, sachant que même si on forme des alliances, elles ne sont que temporaires : à la fin du jeu, il faudra bien tuer la personne en face de soi si on tient à survivre...<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixKOgMUN2g6go48fxmb-9n3-pYR7Z6-W3VA9iX6iAfk1sxjxHOT_kgYGmm5bDQY5p8pfemBcSjbZifsjW0vNcC_m_ouZrvIk3bifU-gh9CZfZ3H3JRib2QLj7snwh092Xg7NQYb7tpHqrk/s1600/the_girl_who_was_on_fire_by_kara_lija-d2zov0q.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixKOgMUN2g6go48fxmb-9n3-pYR7Z6-W3VA9iX6iAfk1sxjxHOT_kgYGmm5bDQY5p8pfemBcSjbZifsjW0vNcC_m_ouZrvIk3bifU-gh9CZfZ3H3JRib2QLj7snwh092Xg7NQYb7tpHqrk/s400/the_girl_who_was_on_fire_by_kara_lija-d2zov0q.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Katniss est le Mockingjay</td></tr>
</tbody></table>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1rRGFb5j5_9ziSM13iNM09Kn_btu_TYgbU-Vkaf0ElkRE0l1mcc_ho19nDioioKxpJ_Gf6d8uOS4Ak1k_cjiVBk9ZXG39wlQHsiThklhstrf-wYxk1xoRPLT_DY_ZYPkTC8fXz_iV292t/s1600/hunger_games_by_germanykai-d39x7vt.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1rRGFb5j5_9ziSM13iNM09Kn_btu_TYgbU-Vkaf0ElkRE0l1mcc_ho19nDioioKxpJ_Gf6d8uOS4Ak1k_cjiVBk9ZXG39wlQHsiThklhstrf-wYxk1xoRPLT_DY_ZYPkTC8fXz_iV292t/s320/hunger_games_by_germanykai-d39x7vt.jpg" width="189" /></a> Avec ses ruses et son courage, <b>Katniss revient rapidement la figure de la rébellion contre l'ordre insupportable de la dictature du Capitole</b>. Dans l'arène, elle porte une broche de mockingjay (geai moqueur), un croisement entre l'oiseau moqueur et des mutations appelées les "jabberjays" créées par le Capitole pendant la rébellion, des oiseaux capables d'espionner les humains et de répéter leurs paroles. Mais les mockingjays, eux, ne sont capables de répéter que les mélodies des chansons. Symbole de musique et d'harmonie, mais aussi espèce bâtarde qui a été créée par croisement malgré la volonté du Capitole, les mockingjays sont un affront au Capitole. Et Katniss, avec son caractère bien trempé et le feu d'insurrection qui brûle en elle (on l'appelle "<b>The Girl on Fire</b>"), est le mockingjay par excellence.<br />
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Katniss est donc un personnage très intéressant (même si parfois elle est tellement asociale qu'elle en devient aveugle vis-à-vis de certains sentiments). Mais il y a beaucoup d'autres personnages intéressants dans cette trilogie !<br />
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Le moment FANDOM est venu !<br />
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</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIEI_xqzc5eTWn9jMlsYbExhGJh77ABDZaf1wKzrNkJS4lwNOniiWpX6k7fpjLj7qY6Qu5gg7XjHUkzruYnJqqLDWqm9DD4o6uC2ZluwPQMQr-I0bNULmhRyx92gZSebgbB3m3bUeD3E44/s1600/stamp__haymitch_approves_by_isi_daddy-d4zqlct.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIEI_xqzc5eTWn9jMlsYbExhGJh77ABDZaf1wKzrNkJS4lwNOniiWpX6k7fpjLj7qY6Qu5gg7XjHUkzruYnJqqLDWqm9DD4o6uC2ZluwPQMQr-I0bNULmhRyx92gZSebgbB3m3bUeD3E44/s1600/stamp__haymitch_approves_by_isi_daddy-d4zqlct.gif" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiONmchtpirAvJlEU2Kd6yBUrObhNB6H4iBtginGRQJCfq8R73X6xzcy6OCkWxLek358B4OXetMQYiluvSVePX_mge6eYvoTGHD9_SeVVexZGdA5BvbAMvCoObBvulOlBW4VGZXmBbcRLIt/s1600/want_a_sugar_cube__by_francyssa-d4p15aa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiONmchtpirAvJlEU2Kd6yBUrObhNB6H4iBtginGRQJCfq8R73X6xzcy6OCkWxLek358B4OXetMQYiluvSVePX_mge6eYvoTGHD9_SeVVexZGdA5BvbAMvCoObBvulOlBW4VGZXmBbcRLIt/s1600/want_a_sugar_cube__by_francyssa-d4p15aa.jpg" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFbXUjM1CZhUkbil9NRTdzf5Y9hdv0rC55j9Dnq4lHGOrQPJ838QIEibC9E0HV2SKn_e8x4qgzSR0igxrP7_j0iMMX73lP8tCqET2G95ZAjNee3HHrQlMjWFfd_MFn24E-1efsboQBKPw5/s1600/Team_Peeta_Stamp_by_TeamPeeta.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFbXUjM1CZhUkbil9NRTdzf5Y9hdv0rC55j9Dnq4lHGOrQPJ838QIEibC9E0HV2SKn_e8x4qgzSR0igxrP7_j0iMMX73lP8tCqET2G95ZAjNee3HHrQlMjWFfd_MFn24E-1efsboQBKPw5/s1600/Team_Peeta_Stamp_by_TeamPeeta.gif" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG-LEmzB92lypFf5_VuZPlQBgXTsjSNZ_HTB5ZP2SW8G2JBU-CzIcnQ9jXSA3_yDCbL_PvOt_5Et9ofHVy46r2dDG11lIhj7NypDknp8Ahq936Smsu5qLrhyFFY9BQA8Qa_TRwDuOc67it/s1600/support_stamp_by_opalmoonlite-d61q2f3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG-LEmzB92lypFf5_VuZPlQBgXTsjSNZ_HTB5ZP2SW8G2JBU-CzIcnQ9jXSA3_yDCbL_PvOt_5Et9ofHVy46r2dDG11lIhj7NypDknp8Ahq936Smsu5qLrhyFFY9BQA8Qa_TRwDuOc67it/s1600/support_stamp_by_opalmoonlite-d61q2f3.png" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgznF1i2AK8LbkFiueua7XQ26DxmSz2hXe9RZP-4rgJJ2gzqmufTYMZOFSgL_2RcpWDyw8L4TIKwBZDHaj6pzjweWLAdmctIxNfLihopC9fX6olJ81EbavhG2_78RRMwnZafBgIuCeDEv12/s1600/hunger_games_stamp___finnick_odair_by_sarobando_and_luna-d4n21uy.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgznF1i2AK8LbkFiueua7XQ26DxmSz2hXe9RZP-4rgJJ2gzqmufTYMZOFSgL_2RcpWDyw8L4TIKwBZDHaj6pzjweWLAdmctIxNfLihopC9fX6olJ81EbavhG2_78RRMwnZafBgIuCeDEv12/s1600/hunger_games_stamp___finnick_odair_by_sarobando_and_luna-d4n21uy.png" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCjqn4268KE3b3bfNtQoA_ceBASmsSxBMnfH5GXPLdn_33hZaf-m5EPtB9nlwvXQK3nkAPoJmPv7radv14xr5hiyi37KFfeRx4qsD5KS2h-t-T9gpWsw6b8A_KCutSx1Hcbhwobinmu-xx/s1600/rue_fan_stamp_by_arishozstamps-d4tz57o.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCjqn4268KE3b3bfNtQoA_ceBASmsSxBMnfH5GXPLdn_33hZaf-m5EPtB9nlwvXQK3nkAPoJmPv7radv14xr5hiyi37KFfeRx4qsD5KS2h-t-T9gpWsw6b8A_KCutSx1Hcbhwobinmu-xx/s1600/rue_fan_stamp_by_arishozstamps-d4tz57o.png" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLdOcEMhpDocRCHyn0CrJHhakMMcuAff4Gicqe06swRnudJxhRSrpkJwUu5_J56szB0gWThZGMwaoTntE7ieqC1z0e926_ta98uaAIMEyFkiQrtN5pbb885XajwCkaAOCJBrGz08jRS8j5/s1600/katniss_x_peeta_by_ellexon-d41f5xl.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLdOcEMhpDocRCHyn0CrJHhakMMcuAff4Gicqe06swRnudJxhRSrpkJwUu5_J56szB0gWThZGMwaoTntE7ieqC1z0e926_ta98uaAIMEyFkiQrtN5pbb885XajwCkaAOCJBrGz08jRS8j5/s1600/katniss_x_peeta_by_ellexon-d41f5xl.gif" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnmAlau8mF6qTmN_1XTvuAYD_COhOilM-4LZB4WJnPSfPc50e-GXik_BQ9fW97k1yKsyJiYz7WJEd4wM-3eU1ioRNx6MxT6jJxakqliwvToz6iazTKqrIG29UFm4aSapUCEOpPSu5OpXq5/s1600/Hunger_Games_Stamp_by_Superior_Silverfox.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnmAlau8mF6qTmN_1XTvuAYD_COhOilM-4LZB4WJnPSfPc50e-GXik_BQ9fW97k1yKsyJiYz7WJEd4wM-3eU1ioRNx6MxT6jJxakqliwvToz6iazTKqrIG29UFm4aSapUCEOpPSu5OpXq5/s1600/Hunger_Games_Stamp_by_Superior_Silverfox.gif" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGU5_s4L3k4FvoOMNPC9Ny8gieoDRO0ZaIPvUrlfd1ZPIS-1P45rhLFh9szPV5TK21Nyh2Z1TxsN09plO8QL9K4dXLzGzMme20djil05aqGdskXpZmBnNJpSI6TWeWL2wMcWqa4gYLueec/s1600/hunger_games_stamp___peeta_mellark_by_sarobando_and_luna-d4n1cuo.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGU5_s4L3k4FvoOMNPC9Ny8gieoDRO0ZaIPvUrlfd1ZPIS-1P45rhLFh9szPV5TK21Nyh2Z1TxsN09plO8QL9K4dXLzGzMme20djil05aqGdskXpZmBnNJpSI6TWeWL2wMcWqa4gYLueec/s1600/hunger_games_stamp___peeta_mellark_by_sarobando_and_luna-d4n1cuo.png" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2LS-ekLzcRI4IYUeKY-OWY6KA2s2O4lKwh9gQLPcSYj4g8MBNh8g-B9OTzPfMZjl-lJotKqy7jwzKJr72sudwdFIBtB9ZIyt6ZVWSwP-6cOyCHKiakYgxmj9i-w0ePc8Jof7WoBgdydrZ/s1600/cm__team_peeta_by_the__last__hope-d4id7ia.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2LS-ekLzcRI4IYUeKY-OWY6KA2s2O4lKwh9gQLPcSYj4g8MBNh8g-B9OTzPfMZjl-lJotKqy7jwzKJr72sudwdFIBtB9ZIyt6ZVWSwP-6cOyCHKiakYgxmj9i-w0ePc8Jof7WoBgdydrZ/s1600/cm__team_peeta_by_the__last__hope-d4id7ia.gif" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaqcNFGU2Rlv122V5Ki3Vz9z2rm_E6W0yEP3wFOG-fGxJB5n33wHo-qbLS79KIcUjOuTgCXtny-lO2oIe64ibivHCetqET-FewY1H5q69cy-_Tuu59olIlItj0zPRQhoujVS1b_VzbYkf3/s1600/b0a9c75cb4551182776177f6ff7ef402-d4ooe32.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaqcNFGU2Rlv122V5Ki3Vz9z2rm_E6W0yEP3wFOG-fGxJB5n33wHo-qbLS79KIcUjOuTgCXtny-lO2oIe64ibivHCetqET-FewY1H5q69cy-_Tuu59olIlItj0zPRQhoujVS1b_VzbYkf3/s1600/b0a9c75cb4551182776177f6ff7ef402-d4ooe32.gif" /></a></div>
<br />
<br />
Je crois que vous l'aurez compris, <b>j'adore : Katniss, Peeta, Finnick, et Haymitch.</b><br />
Il y a d'autres personnages qu'on voit moins longtemps (pour diverses raisons que je ne vous révélerai pas...) que j'aime bien aussi : Cinna, Rue, Johanna Mason, Prim, Thresh, Paylor, Boggs...<br />
Par contre désolée pour les fans, mais je ne suis pas une grande admiratrice de Gale ! Je comprends les Team Gale cependant, mais moi je le vois vraiment comme le meilleur ami de Katniss, rien de plus. <b>Mon coeur est allé vers Peeta dès le début</b>... et pour ceux qui ont lu Hunger Games et qui comprendront à quoi je fais référence, J'ADORE DARK PEETA !!! Je me suis tapé des fous rires mémorables en lisant les répliques qu'il envoyait à Katniss et aux autres quand il était dans sa phase salaud. Bref, je suis une sadique, huhuhu.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Finally, he can see me for who I am. Violent. distrustful. Manipulative. Deadly.</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">And I hate him for it"</span></i></div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY_Wxc_Xw4jcWx-BNTngUd_xr3KA4JjAwAwa1wGfnZJF_7iBkQgzLamcfejt0rdH_LNE61fQ_9dyrzhbltWhrE8arabIEZ7XD1glELbdBa09W4kyqzKqBmalZihtBJCCuvEJWom9DOtJVg/s1600/the_hunger_games_by_camiiie-d4qh5mg.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY_Wxc_Xw4jcWx-BNTngUd_xr3KA4JjAwAwa1wGfnZJF_7iBkQgzLamcfejt0rdH_LNE61fQ_9dyrzhbltWhrE8arabIEZ7XD1glELbdBa09W4kyqzKqBmalZihtBJCCuvEJWom9DOtJVg/s320/the_hunger_games_by_camiiie-d4qh5mg.jpg" width="247" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Peeta et Katniss, à 11 ans et à 16 ans</td></tr>
</tbody></table>
<b>J'adore Haymitch</b> aussi (un ancien vainqueur des Hunger Games, qui devient le mentor de Katniss et Peeta dans les jeux). Il est juste excellent, et l'acteur qui le joue dans le film est génial (c'est un des rares acteurs dont j'ai trouvé qu'il correspondait à son rôle d'ailleurs, parce que grosse déception pour Peeta, Foxface, et Cato... Katniss c'est plus compliqué parce que j'aime bien Jennifer Lawrence, mais elle a tout de même un look plus à la Lara Croft qu'un look à la Katniss qui est censée n'avoir que les os sur la peau et rejeter toute forme d'émotion humaine mis à part son amour pour sa petite soeur). A part ça, <b>le film est plutôt bien. Je ne vous conseille pas de le regarder juste après avoir lu le livre cependant, ce que j'ai fait T__T</b> (en même temps je n'avais pas le choix : j'avais fini le tome 1, j'étais EN MANQUE, et je savais que je ne pourrais pas entamer le tome 2 avant 48h... dans ces moments-là, que voulez-vous, on fait des choix désespérés). Ca m'a fichu une claque dans la gueule parce que l'univers que j'avais imaginé était beaucoup plus sombre que celui du film, qui pour des raisons commerciales a été adapté pour un public plus jeune et plus large, censurant un grand nombre de scènes et transformant la méfiance constante entre Katniss et Peeta en une histoire d'amour au premier coup d'oeil u_u ça m'a un peu agacée... Le truc que j'ai le plus déploré dans le film, c'est que l'épisode où Peeta donne du pain à Katniss pour lui sauver la vie a été transformé en quelque chose qui se passe quand ils ont 16 ans, et Peeta se prend juste une tapette sur le front de la part de sa mère pour avoir brûlé le pain afin de le rendre invendable, alors que dans le livre ils ont 11 ans et Peeta se fait battre pour avoir brûlé le pain exprès, et il est censé avoir le visage en sang quand il jette le pain à Katniss (c'est à peu près à ce moment-là que je suis tombée irrémédiablement amoureuse de lui). Je ne vous spoile rien en vous disant ça, je vous rassure, c'est une anecdote qu'on apprend dans les 30 premières pages du roman.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Katniss. Let's not pretend we don't know </span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">what the other one is trying to do here"</span></i></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgemkCArjYGibq9DpfTtz3_9IWk7ymChqw-2PBcBlUyFdvGcWjIfjFavkYr5CNsPvnRt_BHykRBP8EfO9aYfJRJ4MH6aJcAOuv4ZsZzHcZ8_rY5abFjKkNgJxs_10RRkWXBvP5wpmy6uRpC/s1600/hunger_games___snow__s_rose___no_9_by_lizzomarek-d4qcgk5.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgemkCArjYGibq9DpfTtz3_9IWk7ymChqw-2PBcBlUyFdvGcWjIfjFavkYr5CNsPvnRt_BHykRBP8EfO9aYfJRJ4MH6aJcAOuv4ZsZzHcZ8_rY5abFjKkNgJxs_10RRkWXBvP5wpmy6uRpC/s320/hunger_games___snow__s_rose___no_9_by_lizzomarek-d4qcgk5.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'horrible President Snow, qui s'entoure de roses<br />
pour dissimuler l'odeur de sang dans sa bouche...</td></tr>
</tbody></table>
Il y a aussi <b>des personnages dont on désire la mort très très fort</b> (oui, lire Hunger Games donne des pulsions meurtrières) : President Snow, Coin, Glimmer, Cato, les Peacekeepers du Capitole... et bien d'autres, mais je ne vous en parlerai pas davantage car il y a des personnages ambigus dont on se demande s'ils sont du côté des protagonistes ou contre eux, donc ce serait trop vous en dire que de révéler leur identité.<br />
<br />
<b> Les Hunger Games, c'est surtout un excellent récit de suspense.</b> L'histoire n'est pas si originale que ça, c'est la manière dont elle est traitée qui est vraiment super. <b>Katniss est une battante et une pro de la stratégie</b> ; elle a plus d'un tour dans son sac et elle est fermement décidée à protéger les gens qu'elle aime. <b>Chaque chapitre se termine sur un coup de théâtre</b> (chaque fois que je voyais que j'arrivais à la fin d'un chapitre, je mettais ma main sur le texte pour le cacher et ne surtout pas voir ce qu'il y avait d'inscrit afin de me réserver toute la surprise, même si à un moment donné je n'ai pas été assez rapide et j'ai vu écrit "Seneca Crane" et j'ai tout de suite compris ce qui allait se passer (je parle d'un chapitre dans <i>Catching Fire</i>, pour ceux qui voient à quoi je fais allusion... pour les autres, CACHEZ SYSTEMATIQUEMENT LA FIN DES CHAPITRES AVEC VOTRE MAIN, C'EST UN ORDRE).<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"They can't hurt me. I'm not like the rest of you.</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">There's no one left I love"</span></i></div>
<br />
Je crois que je vous ai parlé à peu près de tout ce que j'adore dans ce livre en évitant de vous spoiler, donc comme j'ai écumé DeviantArt à la recherche de fan-arts ces derniers jours, je vais simplement partager avec vous des dessins que je trouve superbes, ou drôles, ou juste qui vous aideront à vivre votre fandom, comme moi :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivTqWzp11-fw9GnM8A3NqgwXWPGva5hHuVpDZETBw1nuBErXgiJZgHwgdSZWZ2TFlKnesVvslcBcbVeTM1PsAd0rEnzFc3gb26Cqe6fPO_r8yoPmqkifDU2-SNepg3eMTf_R_A5xA8ckdR/s1600/a36ad9eb845a28ac18dff95366e793b0-d4qo45v.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivTqWzp11-fw9GnM8A3NqgwXWPGva5hHuVpDZETBw1nuBErXgiJZgHwgdSZWZ2TFlKnesVvslcBcbVeTM1PsAd0rEnzFc3gb26Cqe6fPO_r8yoPmqkifDU2-SNepg3eMTf_R_A5xA8ckdR/s200/a36ad9eb845a28ac18dff95366e793b0-d4qo45v.jpg" width="156" /></a></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjkG9HVfBqhxkzjKCZjtxEUU910mlYuosnpEBxH8PJ5xZC_EJtPD17ReyykWMT9yhlqXqH5vqWEptQrcZidgxceJ90Y89fDX5qVirBQ6vM7oQdRcIMKUaq7SVxlI-OBiwYarsXpHej7Q8j/s1600/Berries_by_Ratgirlstudios.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjkG9HVfBqhxkzjKCZjtxEUU910mlYuosnpEBxH8PJ5xZC_EJtPD17ReyykWMT9yhlqXqH5vqWEptQrcZidgxceJ90Y89fDX5qVirBQ6vM7oQdRcIMKUaq7SVxlI-OBiwYarsXpHej7Q8j/s200/Berries_by_Ratgirlstudios.jpg" width="186" /></a><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"Remember, we're madly in love, so it's all right to kiss me any time you feel like it" </span></i></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi463ip9pvUSxdcyMPZVwmfgWzAsPfJ91VOTliRSXJitkHQhhuhXlH2juaggYaQ4GDXS246eAvq1AOm0WY7GmaJjUlh5QMrDhzzzusFmnCu_ZVXPoEiuqMJPshZlsTC0lbHVzJgfE4j8vn1/s1600/hunger_games___safe_embrace___no_11_by_lizzomarek-d4qvw6r.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi463ip9pvUSxdcyMPZVwmfgWzAsPfJ91VOTliRSXJitkHQhhuhXlH2juaggYaQ4GDXS246eAvq1AOm0WY7GmaJjUlh5QMrDhzzzusFmnCu_ZVXPoEiuqMJPshZlsTC0lbHVzJgfE4j8vn1/s200/hunger_games___safe_embrace___no_11_by_lizzomarek-d4qvw6r.jpg" style="cursor: move;" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSON6tRPVliht9hsWtXzge1kOZcOYV3KUV2X9u56RJZgX2fDlK7ST4PZvhXjyOeoCxFvcvWZO7KbopHve2DgxTXZNrcOPV9ISOjGkLaIhXwEJG_ncD189C90YD9O3YTdZPfGHSFoA5R37m/s1600/Hunger_Games_Poster_by_Ratgirlstudios.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSON6tRPVliht9hsWtXzge1kOZcOYV3KUV2X9u56RJZgX2fDlK7ST4PZvhXjyOeoCxFvcvWZO7KbopHve2DgxTXZNrcOPV9ISOjGkLaIhXwEJG_ncD189C90YD9O3YTdZPfGHSFoA5R37m/s200/Hunger_Games_Poster_by_Ratgirlstudios.jpg" width="143" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_iULHjsdyE00Kso3TGyI4btVGHL18_RxpsSb3_eH0SEtmbTwu7kJPhx3aYK9em8QuzDCE3FvQ3p922nqi5f_Yfc7-mAbmw76lrIze034898KnLpprJyJ3veaBY6Ai0OF0nbdXM421U7UW/s1600/katniss_and_peeta_by_endoftheline-d4zb5pi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_iULHjsdyE00Kso3TGyI4btVGHL18_RxpsSb3_eH0SEtmbTwu7kJPhx3aYK9em8QuzDCE3FvQ3p922nqi5f_Yfc7-mAbmw76lrIze034898KnLpprJyJ3veaBY6Ai0OF0nbdXM421U7UW/s200/katniss_and_peeta_by_endoftheline-d4zb5pi.jpg" width="137" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"If we burn, you burn with us"</span></i></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijfdidv35C895cBRfUIZTI9DZWtq35UUcm6lNw5Pgh5gd4k-CZi4ifJhpgaAHU2N_Fh-Fj2nYXyaLSZk3HT18fLMIdRMV-mkhDWtBz3ZbMCaDNpQ8TgkiXO-q7QsvqwMxhUhDbHQ9mZGKP/s1600/katniss_and_peeta_by_black_cherry007-d3jbdvq.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijfdidv35C895cBRfUIZTI9DZWtq35UUcm6lNw5Pgh5gd4k-CZi4ifJhpgaAHU2N_Fh-Fj2nYXyaLSZk3HT18fLMIdRMV-mkhDWtBz3ZbMCaDNpQ8TgkiXO-q7QsvqwMxhUhDbHQ9mZGKP/s200/katniss_and_peeta_by_black_cherry007-d3jbdvq.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEithCCq2FbtEXn_ACMWwxoJ4ApauymhJM03AEca3GFGk5A6FjI39OjG29s9Z5UDNHd3pj4Klpi0u1mA_7GkvyqgJMHu8mxL7RnCucYQRmTOz2joZlogOOPLmcaqu170DMyVwSpwNqCCTvJk/s1600/katniss_and_peeta___survival_by_polkapills-d54203x.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEithCCq2FbtEXn_ACMWwxoJ4ApauymhJM03AEca3GFGk5A6FjI39OjG29s9Z5UDNHd3pj4Klpi0u1mA_7GkvyqgJMHu8mxL7RnCucYQRmTOz2joZlogOOPLmcaqu170DMyVwSpwNqCCTvJk/s200/katniss_and_peeta___survival_by_polkapills-d54203x.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">"So it's you and a syringe against the Capitol ? See, this is why no one lets you make the plans"</span></i></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-TEA28F-ciLO6_tkehjlbEZF-j0NX5e9LbI8_CUWpdOXNGFhJsT1iW0vJUZ5R3YHQfK2_CK_aORFt7deUizEw77bAkLgmL-lu2aCVi0rZhbM8qF8ztSXNJKkE7sLx9ZowPtzShRp_jwc9/s1600/katniss_by_selene231-d4uucdp.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-TEA28F-ciLO6_tkehjlbEZF-j0NX5e9LbI8_CUWpdOXNGFhJsT1iW0vJUZ5R3YHQfK2_CK_aORFt7deUizEw77bAkLgmL-lu2aCVi0rZhbM8qF8ztSXNJKkE7sLx9ZowPtzShRp_jwc9/s200/katniss_by_selene231-d4uucdp.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj__TToXL-gtVqkw84Y5oxT-Ylt0gXHQ7Ul2q_JUXbf0uwWUHXJRLRv2m1xyi9ddNkPZuy192-BsdShUO6pGWzEClpBqSdNJ5GpRWFRyW5YVd_k7qOyhMVAjNbgnK39F2fNXOUB9uyk6had/s1600/peeta_and_katniss_always_by_sleeping_macro-d30v2x6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="112" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj__TToXL-gtVqkw84Y5oxT-Ylt0gXHQ7Ul2q_JUXbf0uwWUHXJRLRv2m1xyi9ddNkPZuy192-BsdShUO6pGWzEClpBqSdNJ5GpRWFRyW5YVd_k7qOyhMVAjNbgnK39F2fNXOUB9uyk6had/s200/peeta_and_katniss_always_by_sleeping_macro-d30v2x6.jpg" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjxF9k9zW-N12qVceEHqcrh80NivdAXuup7F3XBqrxTWWMqPaUDQOHTtJdwhb4jSl8yEdqmjoGlVy3tq5tZuihj6Y-9HpVNlAcOODruRDcV3QUxiVSxggnMgYPBGiiEpJ1oaeSEpm5f_QX/s1600/peeta_and_katniss_by_nymstark-d4ynpkm.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjxF9k9zW-N12qVceEHqcrh80NivdAXuup7F3XBqrxTWWMqPaUDQOHTtJdwhb4jSl8yEdqmjoGlVy3tq5tZuihj6Y-9HpVNlAcOODruRDcV3QUxiVSxggnMgYPBGiiEpJ1oaeSEpm5f_QX/s200/peeta_and_katniss_by_nymstark-d4ynpkm.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNgSnEuCtS-yXrkrvZXRZPMP000SaoUagCxlN-t7eQoor7JUnRf4G_sElcsAkEyyK4RYqWHZiyx6d6EB6qxqb5XO4ojUhfpjIBaFsmlKrvBW5xmcNlxaPiWH0k1z4nC5NO9ygkRy7z92Tq/s1600/peeta_and_katniss__tributes_from_district_12_by_jucylucyinspired-d4tsus4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="113" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNgSnEuCtS-yXrkrvZXRZPMP000SaoUagCxlN-t7eQoor7JUnRf4G_sElcsAkEyyK4RYqWHZiyx6d6EB6qxqb5XO4ojUhfpjIBaFsmlKrvBW5xmcNlxaPiWH0k1z4nC5NO9ygkRy7z92Tq/s200/peeta_and_katniss__tributes_from_district_12_by_jucylucyinspired-d4tsus4.jpg" width="200" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">" - Real or not real ?</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;">- Real"</span></i></div>
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</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3KU3xHirsV0Jtn4CjkhNrCRM0BaXi46ZcTOuYdx8SZa209r2vZvMXnGtoSpmCSIcoy4R5U-4LvTs3ovpbA6Pjf7FBCdcrH-wVIU1ZK8ITrIj5SEWp7Rx2ofK48jLCqQ3RVBrermQvGDt8/s1600/the_girl_on_fire_by_black_cherry007-d4j38d0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3KU3xHirsV0Jtn4CjkhNrCRM0BaXi46ZcTOuYdx8SZa209r2vZvMXnGtoSpmCSIcoy4R5U-4LvTs3ovpbA6Pjf7FBCdcrH-wVIU1ZK8ITrIj5SEWp7Rx2ofK48jLCqQ3RVBrermQvGDt8/s200/the_girl_on_fire_by_black_cherry007-d4j38d0.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAO-Fbh8ti4JIs00pFadncoiJH2IlXyI2PMJvlmJfgjG557mBlXjw8bK2HMvuDdTzcfMBE18TD3qljaun7zk1Ato3R2DyJoZshEQqJ8dojZ270a48WvL9tQZI7s0uuC5H8WQ3O1pb8mQDw/s1600/peeta_by_pokefreak-d4if5f4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="142" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAO-Fbh8ti4JIs00pFadncoiJH2IlXyI2PMJvlmJfgjG557mBlXjw8bK2HMvuDdTzcfMBE18TD3qljaun7zk1Ato3R2DyJoZshEQqJ8dojZ270a48WvL9tQZI7s0uuC5H8WQ3O1pb8mQDw/s200/peeta_by_pokefreak-d4if5f4.jpg" style="cursor: move;" width="200" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpa4tIaDjJl01OFuAsen5MtDafSi2ZxVdGNjECAp2yWm6itOJrrpmMzkdWrZvenaazWCkB6l7YH09u4EY267D-J6BQ7vRYNdpevvn7F31qVcmwiMi4VZ88_PvkJ02wtt1SzDcgqZyRfWJC/s1600/the_74th_hunger_games_by_ratgirlstudios-d4tj4k2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpa4tIaDjJl01OFuAsen5MtDafSi2ZxVdGNjECAp2yWm6itOJrrpmMzkdWrZvenaazWCkB6l7YH09u4EY267D-J6BQ7vRYNdpevvn7F31qVcmwiMi4VZ88_PvkJ02wtt1SzDcgqZyRfWJC/s200/the_74th_hunger_games_by_ratgirlstudios-d4tj4k2.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpuSZ35TgE9v_YbzwIw1B2uP6haKG0ImyCY__16xUhwey0JItQwz9d76vUjob6Vybt6ptI6WyxqH2k-WHCDpWxqLtwOWM1PMkJrZrp9nJ0hS8axEmKZMeFIBNtFXVIBReN68PZb2GNhj8t/s1600/sketch___katniss_everdeen_by_friedchicken365-d3bnzzs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpuSZ35TgE9v_YbzwIw1B2uP6haKG0ImyCY__16xUhwey0JItQwz9d76vUjob6Vybt6ptI6WyxqH2k-WHCDpWxqLtwOWM1PMkJrZrp9nJ0hS8axEmKZMeFIBNtFXVIBReN68PZb2GNhj8t/s200/sketch___katniss_everdeen_by_friedchicken365-d3bnzzs.jpg" width="200" /></a></div>
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Juste une dernière chose, à propos de la fin, donc les gens qui l'ont lue, surlignez pour voir : <b><span style="color: red;">spoiler /</span></b> <span style="font-size: x-small;"><span style="background-color: white;"><span style="color: white;">Il paraît que beaucoup de gens trouvent la fin décevante ou bâclée, que ça manque d'action et que Katniss finit avec Peeta par dépit... ça n'a pas du tout été mon interprétation de la fin. Au contraire, je trouve que les mois pendant lesquels Katniss se laisse aller lentement vers la mort, sans désir de vivre, sont complètement logiques après qu'elle a perdu sa petite soeur, qu'elle croit avoir perdu Peeta,et après le combat constant qu'elle a mené pendant deux ans. Elle est épuisée, elle n'a plus de raison de vivre, et à partir de là elle ne raisonne plus ; c'est un mélange entre une peinture de la dépression et de l'anorexie que je trouve amenée de manière très intelligente, et qui montre que Katniss n'est pas surhumaine, mais qu'elle est juste à bout de forces et qu'elle ne fait confiance ni au Capitole, ni au District 13, ni aux gouvernements avant la création de Panem, et donc aux gouvernements futurs non plus. Ce qui la fait remonter à la surface, c'est de voir que Peeta se bat, alors que Peeta en a bavé encore plus qu'elle vu qu'il s'est fait laver le cerveau, et le geste d'hommage qu'il fait envers Prim en plantant des fleurs qui ont son nom lui rappellent qu'elle n'a pas le droit de mourir, qu'elle doit vivre pour honorer les morts, elle aussi. Comme d'habitude, Peeta a une influence apaisante et positive sur Katniss, alors que Gale et Katniss s'entraînent mutuellement dans la destruction ; ils se ressemblent trop pour être ensemble, et même si Gale n'avait pas construit la bombe qui a tué Prim, Katniss n'aurait pas pu finir avec Gale. Les baisers qu'elle échange avec lui ne sont que des baisers de désespoir et de manque d'affection, alors que Peeta crée en elle un sentiment différent, "a different kind of hunger". Je tique quand on dit que Katniss finit par se mettre avec Peeta parce qu'elle est seule au monde et qu'elle est tellement brisée qu'il est le seul à pouvoir réparer les morceaux : depuis le début de la trilogie, Katniss s'enferme dans la solitude par peur de voir les gens qu'elle aime souffrir, elle ne veut pas d'enfants car elle ne veut pas qu'ils participent aux Hunger Games, mais sa rencontre avec Peeta lui fait progressivement se rendre compte qu'elle ne peut pas vivre éternellement dans la solitude. Et certes, Peeta est le seul qui puisse comprendre ce qu'elle a vécu, mais ce n'est pas pour autant qu'elle va vers lui par défaut : Peeta est l'incarnation de l'espoir "What I need is the dandelion in the spring", le même pissenlit que Katniss essaie d'ignorer depuis ses 11 ans, mais qui en fait est celui qui lui a rappelé que la vie continuait. Ca fait un peu niais dit comme ça, mais depuis le tout début de la trilogie, on voit que Katniss et Peeta sont complémentaires, et l'auteur construit lentement cette complémentarité. Ils finissent ensemble parce qu'ils n'ont que l'autre, oui, mais en vérité ça fait depuis leur enfance qu'ils n'ont que l'autre. Ils ne finissent pas ensemble parce qu'ils sont seuls au monde ; même au milieu d'une fourmilière de gens, ils n'ont que l'autre. Et le fait que tout le monde ait disparu autour d'eux ne fait que souligner combien depuis le début, Peeta n'avait que Katniss, et Katniss n'avait que Peeta, ;et ça, Katniss ne s'en rend compte qu'à la fin, enfin en paix et capable d'accepter l'amour comme autre chose qu'un luxe ou une comédie, de même que Finnick n'est pas tombé amoureux d'Annie à la première rencontre, puisqu'il dit : "She crept up toward me", qu'on peut traduire littéralement par "elle a rampé jusqu'à moi", une traduction plus élégante pourrait être "elle s'est frayé un chemin jusqu'à mon coeur"... et il me semble que c'est exactement ce que Peeta fait pendant les trois tomes des Hunger Games </span></span> </span><b><span style="color: red;">/ fin du spoiler</span></b>.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVKpChBDEdWag84vwIosKtWk5dPM-G0WtPhuBEvfzRJddIlN-SVr2Xifl7z3nHZR-5GqNdIEUMDTV_sxmOn4NE8NZKDduX6lf-DFFtupdiPXvA351RIMXLAXJcu8_BiJEdyHvudh_MvAXR/s1600/dessin+hunger+games.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVKpChBDEdWag84vwIosKtWk5dPM-G0WtPhuBEvfzRJddIlN-SVr2Xifl7z3nHZR-5GqNdIEUMDTV_sxmOn4NE8NZKDduX6lf-DFFtupdiPXvA351RIMXLAXJcu8_BiJEdyHvudh_MvAXR/s200/dessin+hunger+games.JPG" width="133" /></a> Oh, et un tout dernier truc (oui cette fois-ci c'est bien le dernier, mais je vous assure vous n'allez pas le regretter, parce que <b>ça va vous donner l'immense privilège de rire de moi à gorge déployée</b> XD) : je suis TELLEMENT à fond dans Hunger Games (d'ailleurs gros bad après avoir fini le troisième et dernier tome...) que ça m'a persuadée de dessiner pour la première fois depuis à peu près la maternelle (non quand même pas, je dessinais un peu quand j'étais dans ma période manga au collège, mais bref c'était pas glorieux), et <b>même si c'est risible de chez risible, je suis fière comme un pou de mes dessins trop laids</b> parce que pour une fois C'EST PROPORTIONNEL (enfin vous remarquerez que je me suis contentée de dessiner les bustes de Katniss et de Peeta... plus le corps entier Katniss de dos, mais par pitié, ne regardez pas les mains ni les pieds, euh en fait ne regardez pas les jambes non plus, elles ne sont passez longues, c'est un désastre XD mais je m'en fiche que ce soit un désastre, parce que c'est moi qui l'ai fait, d'abord >__<). On dirait qu'ils ont la peau blanche alors que je l'avais coloriée u_u Katniss est censée avoir une peau assez sombre en plus, donc c'est pas trop ça, mais bref, ça fait plaisiiiiir de pouvoir dessiner ses personnages préférés quand y'a plus rien à lire et qu'on se retrouve sans rien pour prolonger son fandom.<br />
<br />
Voilà, j'espère que si vous n'avez pas lu Hunger Games, cet article vous persuadera de <b>les lire TOUT DE SUITE</b>, et que si vous l'avez lu, ça vous aura rappelé de bons souvenirs de lecture... et VIVE KATNISS !<br />
<br />
<span style="color: red;">Futurs lecteurs des <i>Hunger Games</i>, attention : <b>spoil dans les commentaires !</b></span></div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-35394984749253621462013-09-01T16:54:00.000+02:002013-09-01T16:54:35.006+02:00Chronique de Balzac et la Petite Tailleuse chinoise de Dai Sijie : "la beauté d’une femme est un trésor qui n’a pas de prix"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5QqyUPxkr4JGs5DfCC2W-jQt2SPajzEkvdam-yEu7aD_i9r3X7YjuYe655HTgyinDxrmucS9iGhl46ZLdI5BJ65UiH7Kz-id50JH4n2MF5GBI-osSc_mK6bTVw0Y5Xj5UE60kIwQNyOgE/s1600/dai+sije+balzac+et+la+petite+tailleuse+chinoise.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5QqyUPxkr4JGs5DfCC2W-jQt2SPajzEkvdam-yEu7aD_i9r3X7YjuYe655HTgyinDxrmucS9iGhl46ZLdI5BJ65UiH7Kz-id50JH4n2MF5GBI-osSc_mK6bTVw0Y5Xj5UE60kIwQNyOgE/s320/dai+sije+balzac+et+la+petite+tailleuse+chinoise.jpg" width="190" /></a></div>
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<b><i> Balzac et la Petite Tailleuse chinoise</i></b>, de Dai Sijie</div>
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<i> Résumé :</i></div>
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<i><br /></i></div>
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<i> Dans la Chine maoïste des années soixante-dix, en pleine révolution culturelle durant laquelle les intellectuels et les professions requérant des études sont considérés comme des « ennemis de la nation », Dai et Luo, deux lycéens, amis d'enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province du Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d'une jeune couturière inculte. Dai et Luo en tombent amoureux, mais c’est Luo qui gagne son amour. Le trio, apprenant qu’un des jeunes « en rééducation » cache des livres d’auteurs occidentaux, décide de les lui voler… la découverte de ces livres et notamment de Balzac va changer le cours de leur vie.</i></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J’étais partie en Normandie en emmenant une quinzaine de bouquins, mais <i>Balzac et la Petite Tailleuse chinoise</i> a inexplicablement attiré mon œil alors que je passais en revue la bibliothèque de la location dans laquelle j’étais. Puis je l’ai vu mentionné sur le blog de <a href="http://andimagine.wordpress.com/" target="_blank">Luthien</a><span id="goog_956302818"></span><span id="goog_956302819"></span><a href="http://www.blogger.com/"></a>, et je me suis dit que décidément, ça faisait beaucoup de signaux qui m’intimaient de lire ce livre. Alors je l’ai lu.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C’est une de mes premières rencontres avec un roman à l’ambiance asiatique, dont l’histoire se déroule en Chine. L’auteur, Dai Sijie, a écrit ce livre en français, mais on sent bien une <b>sensibilité toute chinoise</b> dans ce livre : la description des paysages comme miroirs de l’âme, le voyage dans les rêves pleins de métaphores, le sublime au cœur du trivial… un corbeau à bec rouge devient semblable à un dieu dans la subjectivité du narrateur, la sensualité de la femme est appréhendée non pas à travers des lieux évidents mais à travers des détails auxquels nous Occidentaux n’avons pas l’habitude de prêter attention, du moins pas spontanément…</div>
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<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0JIs6VcJ65It8LFAbYZhBZS_mtwXVfqE9SN7jn25L5_wDbtRk3rNjZvgSVhf9kuoUoWBdfOle2WxOQYZEr1Mj0TG8pnVs5g0ljPUGUTsSGsNbS6SKH02yUgmWnYEFLfYbg4ggkJSA4_mE/s1600/balzac+et+la+petite+tailleuse+chinoise+film.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0JIs6VcJ65It8LFAbYZhBZS_mtwXVfqE9SN7jn25L5_wDbtRk3rNjZvgSVhf9kuoUoWBdfOle2WxOQYZEr1Mj0TG8pnVs5g0ljPUGUTsSGsNbS6SKH02yUgmWnYEFLfYbg4ggkJSA4_mE/s320/balzac+et+la+petite+tailleuse+chinoise+film.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affiche de l'adaptation au cinéma,<br />que je n'ai pas encore vue mais qui<br /> a l'air très belle...</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Et dans cette ambiance toute chinoise, il y a la <b>découverte de la littérature française</b>. Dai et Luo lisent Balzac, Romain Rolland, Flaubert, Dumas… la littérature est interdite, a fortiori les romans des auteurs occidentaux, que nos deux protagonistes dévorent dans le secret de leur maison sur pilotis, la nuit, à la lueur d’une lampe à pétrole. Et tous deux ayant des talents de conteur, ils racontent l’histoire de ce qu’ils ont lu à leur amie la Petite Tailleuse, qui se met bientôt à lire, comme eux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au début de l’histoire, la Petite Tailleuse est une paysanne, maladroite et belle dans sa gaucherie, et petit à petit <b>le contact avec cette littérature la rend plus féminine, plus sophistiquée</b>… Luo se donne une mission : « Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde ».</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les drames et les jeux s’enchaînent dans la montagne du Phénix du Ciel, et nos héros courent tous les trois de grands dangers, entre érotisme, violence, tabous et secrets. Mais <b>chaque fois ils s’en sortent in extremis avec leur ingéniosité à toute épreuve, qui les aide à rendre loufoques des situations cauchemardesques</b>. Mais la découverte de ces livres dont le contenu est si éloigné de leur quotidien ne risque-t-elle pas, au milieu de leur ivresse, de leur laisser des blessures ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> " Ba-er-za-ke". Traduit en chinois, le nom de l' auteur français (Balzac) formait un mot de quatre idéogrammes. Quelle magie que la traduction ! Soudain, la lourdeur des deux premières syllabes, la résonance guerrière et agressive dotée de ringardise de ce nom disparaissaient. Ces quatre caractères, très élégants, dont chacun se composait de peu de traits, s' assemblaient pour former une beauté inhabituelle, de laquelle émanait une saveur exotique, sensuelle, généreuse comme le parfum envoûtant d' un alcool conservé depuis des siècles dans une cave.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un roman à la fois touchant, drôle, triste, et beau.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
229 pages en Folio poche. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"> J'espère que ça vous donnera envie de le lire ! De mon côté je viens de finir les <b><i>HUNGER GAMES</i></b> (le tome 1) que j'ai lu en à peu près 24h (et encore, c'était à cause des événements quotidiens qui m'empêchaient d'y rester scotchée, mais je peux vous garantir que hier j'ai lu de 18h jusqu'à 4h du matin sans interruption, c'était génial et ça ne m'était pas arrivé depuis les Harry Potter). Puis le film, que j'ai eu l'idiotie de regarder dans la foulée, a détruit toutes les images que j'avais formé dans mon imagination, alors je viens de passer les trois dernières heures à RELIRE le bouquin en vitesse, pour bien me remettre l'esprit à l'endroit. Demain, je file acheter les tomes 2 et 3 et je ne sors plus de ma chambre avant 72h, foi de lectrice complètement droguée aux Hunger Games. Si vous n'entendez pas parler de moi dans les prochains jours, c'est que je suis morte de faim (ha, ha) parce que j'aurai oublié de me nourrir tellement je suis à fond dedans.</span></div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-19331631364922385672013-08-29T13:44:00.001+02:002013-08-29T16:50:05.299+02:00Razzia de Penguin Popular Classics !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3DHawxgqsnI_lHCpe-DeZa_wf2PV8Efy0-BVJ-2WqR3-ApqiV9IshLCAYxWUN7DAbpcQESILz0qbxaybo7mKGmrvmjxBDua0158uUPIcxwavo_lqSa4LQDrdul4yC_lheRh7M3z-g-s_1/s1600/penguin+popular+classics.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="370" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3DHawxgqsnI_lHCpe-DeZa_wf2PV8Efy0-BVJ-2WqR3-ApqiV9IshLCAYxWUN7DAbpcQESILz0qbxaybo7mKGmrvmjxBDua0158uUPIcxwavo_lqSa4LQDrdul4yC_lheRh7M3z-g-s_1/s400/penguin+popular+classics.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Mes achats d'hier chez Gibert Joseph, Paris</i></td></tr>
</tbody></table>
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<br />
Hier, je suis allée avec <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a> écumer quelques librairies de Paris. On en a fait trois dans l'après-midi, ce qui, sans être exceptionnel, représente tout de même un assez bon score, je trouve (surtout sous ce soleil de plomb, aaargh, en Normandie au moins il y avait du vent pour se rafraîchir... le retour à la capitale et son atmosphère lourde et polluée se fait un peu difficilement). Bref, nous nous sommes rendues à la petite librairie anglaise rue de la Parcheminerie, puis à Gibert Joseph (pour les habitués des Gibert), puis à Gibert Langues.<br />
<br />
Les tentations ont été nombreuses, mais comme je déteste acheter un livre dont je sais que je ne le lirai pas avant un bout de temps, j'ai résisté notamment à <i><b>The Hobbit</b></i> de Tolkien, <i><b>The Tennant of Wildfell Hall </b></i>d'Anne Brontë, et les oeuvres complètes de Byron. Plus d'autres tentations disséminées çà et là... j'ai cherché <b><i>The Book of Joe</i></b> de Jonathan Tropper, sans le trouver. Je ne trouve jamais ce bouquin, nulle part ! En français on le trouve partout, mais en anglais il est introuvable : ce n'est pas la première fois que je le cherche (même la dernière fois que je suis allée chez WH Smith, il n'y était pas, c'est dire). Autre déception dans mes recherches : je voulais faire l'achat soit de <b><i>Persuasion</i></b> soit de <b><i>Emma</i></b> de Jane Austen (ne serait-ce que par crainte des châtiments de <a href="http://caprices.hautetfort.com/" target="_blank">Matilda</a>), or <i>Emma</i> était introuvable et je n'ai mis la main que sur une édition très laide de <i>Persuasion</i>, donc je n'en ai pas fait l'acquisition... j'ai les oeuvres complètes de Jane Austen, mais en français, et je voudrais lire ces romans en anglais. A charge de revanche...<br />
<br />
Donc je me suis rabattue sur le rayon <b>Penguin Popular Classics</b>, que j'ai littéralement dévalisé : vous savez, ces éditions bon marché sacrément cools qui permettent de s'offrir un grand classique de 500 pages pour 2 euros ! Ces éditions ont deux bémols : elles n'ont aucune annotation, et le plus souvent la police d'écriture est vraiment petite. Il faut donc faire attention, quand on en achète un, à l'ouvrir pour vérifier que c'est lisible ; j'ai par exemple reposé <i><b>Wuthering Heights</b></i> d'Emily Brontë (que j'ai lu en français quand j'avais 14 ans, or je voudrais le relire en anglais) parce que je ne me voyais pas le lire dans cette édition, et puis comme c'est un roman que j'aime beaucoup, je me vois davantage l'acheter en Norton ou dans une autre belle édition. En revanche, la police d'écriture était bien plus grande dans les achats que j'ai faits :<br />
<br />
- <b><i>The Merchant of Venice</i></b> et <b><i>The Tempest</i></b> de Shakespeare, car je ne les ai pas encore lus et je les cherche depuis un moment.<br />
<br />
- <b>The Scarlet Letter</b> de Hawthorne, parce que j'ai beaucoup aimé lire <b><i>The House of the Seven Gables</i></b> et que <i>The Scarlet Letter </i>est considéré comme son chef-d'oeuvre.<br />
<br />
- <b><i>The Age of Innocence</i></b> de Edith Wharton, car je n'ai pas encore lu de Wharton et que j'en entends beaucoup parler sur la blogo, et qu'il paraît que celui-là est génial.<br />
<br />
- <b><i>Agnes Grey</i></b> de Anne Brontë, parce qu'après avoir aimé les écrits de ses soeurs Emily et de Charlotte, je me suis dit qu'il était temps de découvrir Anne. <i>The Tennant of Wildfell Hall</i> n'était pas disponible dans le rayon des popular classics, donc je me suis rabattue sur celui-là. Ce que j'aime bien avec les popular classics, c'est que comme on se dit que de toute manière on fait une affaire, vu le prix des bouquins, on se laisse un peu tenter par tout ce qu'on voit sur les étagères et on choisit parmi ce qui se présente ; alors que si on se trouvait sur une étagère où tous les livres sont à 10, 15, 20 euros, et qu'il y a beaucoup plus de choix, on ne prendrait pas les mêmes (et on en prendrait souvent moins).<br />
<br />
Donc encore une fois, ce n'est pas l'édition la plus plaisante qui soit mais parfois elle permet de faire des découvertes, et quand c'est écrit suffisamment gros, ça va ! Les couvertures sont souvent assez jolies en plus (contrairement à il y a quelques années, quand la couverture était un monochrome de vert quel que soit le livre, tandis que maintenant ce sont des tableaux).</div>
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<br />
Êtes-vous un fan des Penguin Popular Classics ? Avez-vous lu ces livres ? Dites-moi tout ! =)</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-13568559227955612112013-08-25T18:45:00.001+02:002013-08-25T18:50:14.169+02:00Alacris passe un été en Normandie...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd3WtVRz2ZaI-iLZih76m6iW9VS3q4B1dF_UdM_xvgr4E9rdqkhraxqhRTbJQaSKGtEq7d1fEJi4jOrm05bqub1RBVd-7b__RQA_Lm7J1dqR8fFlih6-GDKB_ep4AEjEI4rhIAvxwx6DvY/s1600/pissarro+quai+de+la+bourse+rouen+soleil+couchant.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd3WtVRz2ZaI-iLZih76m6iW9VS3q4B1dF_UdM_xvgr4E9rdqkhraxqhRTbJQaSKGtEq7d1fEJi4jOrm05bqub1RBVd-7b__RQA_Lm7J1dqR8fFlih6-GDKB_ep4AEjEI4rhIAvxwx6DvY/s1600/pissarro+quai+de+la+bourse+rouen+soleil+couchant.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Quai de la Bourse, Rouen, soleil couchant - Pissarro<br />Tableau en ce moment présent à l'exposition du Havre <br />sur les peintres impressionnistes</i></td></tr>
</tbody></table>
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Comme certains d'entre vous l'ont peut-être remarqué, j'ai passé beaucoup de temps en Normandie cet été... presque deux mois, en fait ! Je viens de rentrer à Paris. La Normandie, ça a toujours été ma destination pendant l'été, mais d'habitude je m'y attarde un peu moins. Cela dit ça a été très agréable de (re)découvrir des endroits qui m'étaient familiers cet été, mais aussi de visiter des lieux où je ne m'étais encore jamais rendue. Je vous propose de partager un peu de mes voyages en images avec vous...</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ8Yz4Ej4vMJwJI2QoNhHQFFLU3op__Q7SKBnMP03jTlTJoelef1SnCisidPMFllNN34iEsThTVsCHcdBK52dT-u3cdGfpjaUcesx-sd4mV4B_ziLF8eENxHok1hJRJQ7ZEnU2pbHnRyh1/s1600/1.1+merville+franceville.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ8Yz4Ej4vMJwJI2QoNhHQFFLU3op__Q7SKBnMP03jTlTJoelef1SnCisidPMFllNN34iEsThTVsCHcdBK52dT-u3cdGfpjaUcesx-sd4mV4B_ziLF8eENxHok1hJRJQ7ZEnU2pbHnRyh1/s1600/1.1+merville+franceville.jpg" /></a></div>
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On commence avec Merville-Franceville, le coin où je retrouve mes grand-parents tous les étés... c'est une toute petite commune avec trois cafés à tout casser (dont un seul qui fait le wifi, et qui en plus le fait payer à l'heure, vous n'imaginez pas dans quelles souffrances atroces ça m'a plongée pour mettre le blog à jour en juillet...), une supérette, et la mer. Bref, c'est l'endroit idéal pour lire et écrire, et j'ai d'ailleurs lu une biographie de Blake par Chesterton (<a href="http://saturations.blogspot.fr/2013/07/normandie-sous-le-signe-du-soleil-de.html" target="_blank">chronique ici</a>) + le premier tome (sur deux) des Misérables là-bas (le deuxième tome attend toujours, je l'ai mis en pause pour lire d'autres choses entre temps, mais je vais très bientôt reprendre ma lecture et vous aurez une chronique !).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMy3-mca1iDZqqYaSyquNzMssiEsAsgJfie4TvJSyrk7VzMOB_umqKHlLIQvOlOMP5GKCD-EGh3C_yVNAipe8PqzCAsaonA6grwd-BXl4IQneBfQakg2oj7HtCEeEvjO081g7I-liZpSIm/s1600/2+cabourg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMy3-mca1iDZqqYaSyquNzMssiEsAsgJfie4TvJSyrk7VzMOB_umqKHlLIQvOlOMP5GKCD-EGh3C_yVNAipe8PqzCAsaonA6grwd-BXl4IQneBfQakg2oj7HtCEeEvjO081g7I-liZpSIm/s1600/2+cabourg.jpg" /></a></div>
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Donc on continue avec Cabourg (le fameux Combray des romans de Marcel Proust), une ville pleine de charme et qui fourmille d'histoire littéraire, qui se situe à quelques kilomètres de Franceville et qui a également une grande valeur affective pour moi. J'y ai passé quelques étés, et au cours de mes 18 étés à Franceville (oui, j'ai commencé à y aller quand j'avais 3 ans), je passe immanquablement quelques jours à Cabourg, que ce soit sur la digue ou dans la grande rue commerçante (la seule grande rue, en fait). Bref, j'aime Cabourg, et il reste une petite touche Belle époque là-bas, qui n'est pas sans ajouter au charme du lieu (ça, et les multiples traces du passage de Proust)</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSWvBxpN-Bd6BLZiFZvrmXYOM-PCUrX0VG0FiNsLveXvFyhEjCYOR-cdehwB5ouJcSiKPa8ZQnKmwSnH8lWqzDies4XniCaRxUWKzsUzIOrs-CMzpR93FTbo7div1-jc12IQ5dVcCT7S6y/s1600/3+honfleur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSWvBxpN-Bd6BLZiFZvrmXYOM-PCUrX0VG0FiNsLveXvFyhEjCYOR-cdehwB5ouJcSiKPa8ZQnKmwSnH8lWqzDies4XniCaRxUWKzsUzIOrs-CMzpR93FTbo7div1-jc12IQ5dVcCT7S6y/s1600/3+honfleur.jpg" /></a></div>
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Honfleur ensuite. Oui, vous voyez une photo de Grande Roue, et oui, je l'ai faite ! Non pas que ce soit un exploit car je n'ai pas particulièrement le vertige, mais à ma connaissance, je n'étais jamais montée dans une Grande Roue avant... j'aimerais bien aller dans celle qu'il y a à Paris en hiver, aux Tuileries, sauf que c'est triste de le faire tout seul, et la plupart de mes amis ont le vertige et refusent catégoriquement de monter dedans... en tout cas j'aime beaucoup Honfleur, c'est une ville très gaie, colorée, chaleureuse... je l'avais déjà visitée en temps de pluie il y a quelques années et le côté coloré de la ville se ressentait déjà beaucoup, mais là par un temps aussi beau, c'était le top du top !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv_a3H7RNdCK3vGSNcgPPAENq75HwFTKvhqUZklxnCiv1H8FMcVe25hkiA-w-KjewNyd1-JDmrbh0G97bialkwZVzrtmhkHpPJc9KjxxgZ5HKC2c_w6Abc9T8HEGH9xPnmgUWZ1328Qc83/s1600/4+le+havre+estacade.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv_a3H7RNdCK3vGSNcgPPAENq75HwFTKvhqUZklxnCiv1H8FMcVe25hkiA-w-KjewNyd1-JDmrbh0G97bialkwZVzrtmhkHpPJc9KjxxgZ5HKC2c_w6Abc9T8HEGH9xPnmgUWZ1328Qc83/s1600/4+le+havre+estacade.jpg" /></a></div>
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<br /></div>
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Le Havre maintenant, ou plutôt Sainte-Adresse, une petite ville à côté du Havre, loin de tout le complexe portuaire qui donne un côté ultra industriel et déshumanisé au paysage... j'ai adoré l'estacade (le truc en bois qui ressemble à un pont que vous pouvez voir sur deux des photos), qui était d'ailleurs un des éléments préférés pour les peintres impressionnistes qui sont beaucoup venus dans le coin au tournant du XXe siècle. Les couchers de soleil sont superbes en tout cas.</div>
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<br /></div>
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Je suis également allée au "MuMa", le musée d'art moderne ou Musée André Malraux du Havre, et voici une petite sélection de mes tableaux coup de coeur, aussi bien de l'expo sur les impressionnistes en Normandie que de la collection permanente :</div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTH2N5v5-qpy_x32MgF1RFXx9nyc5MOrP75kUCJxC0Whia_bxLGSfu-Qm8YV-IniZVurigV2jMFrBCmE94MZfCv90GL1GKqPh4Jg2UzYsqE59Rac_Twqz3yKaZI9UjcWo-2xxH-qvr3Nkn/s1600/boudin+le+havre+le+bassin+de+l%2527eure.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTH2N5v5-qpy_x32MgF1RFXx9nyc5MOrP75kUCJxC0Whia_bxLGSfu-Qm8YV-IniZVurigV2jMFrBCmE94MZfCv90GL1GKqPh4Jg2UzYsqE59Rac_Twqz3yKaZI9UjcWo-2xxH-qvr3Nkn/s320/boudin+le+havre+le+bassin+de+l%2527eure.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Havre, bassin de l'Eure - Boudin</i></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghlO-UEnvegkr_5P4g5LjiWLdI7nvpniqFRxTZmgL9ajlGDCzAzgs1ArBKD186vHktdMaebJQgj5lBK2SnDBKsF2_DoxExYP9jz6XjxdW79c-PlYJLHbPiw2rWLfiBdIKBXXApSeHmOrC7/s1600/boudin+soleil+couchant+au+clair+de+lune.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghlO-UEnvegkr_5P4g5LjiWLdI7nvpniqFRxTZmgL9ajlGDCzAzgs1ArBKD186vHktdMaebJQgj5lBK2SnDBKsF2_DoxExYP9jz6XjxdW79c-PlYJLHbPiw2rWLfiBdIKBXXApSeHmOrC7/s200/boudin+soleil+couchant+au+clair+de+lune.jpg" width="156" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Soleil couchant, clair de lune - Boudin</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJfvEt2MYtUNn0fB4KTZa3VsvvcF9PQ0All2Jbjj2I9xLNMs-z8uNcYZc0pQo56G_C13lanmLZ0Yx_JVQyiG6lPcXvDt1_IVhK8r02W08RY4GOFLduQCLs-J4qX6mqZzrvRpl7y0ei1lz7/s1600/dufy+l%2527atelier+du+peintre+%25C3%25A0+la+sculpture+rouge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJfvEt2MYtUNn0fB4KTZa3VsvvcF9PQ0All2Jbjj2I9xLNMs-z8uNcYZc0pQo56G_C13lanmLZ0Yx_JVQyiG6lPcXvDt1_IVhK8r02W08RY4GOFLduQCLs-J4qX6mqZzrvRpl7y0ei1lz7/s320/dufy+l%2527atelier+du+peintre+%25C3%25A0+la+sculpture+rouge.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'atelier du peintre à la sculpture rouge - Raoul Dufy</i></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlt5BXj9G4xD_UamTs93WT9M6nL_ZEtqf1rh4tUKTdgaJTH80Fn0vadCgBpMulstXTpFy_OShh0kq2Ut8ZPkOscrNslP0vpzJPdAfgPTjUkA41CKJOjFbumFfV-K63_3uxCtrrR9Yrx_Y-/s1600/vallotton+la+valse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlt5BXj9G4xD_UamTs93WT9M6nL_ZEtqf1rh4tUKTdgaJTH80Fn0vadCgBpMulstXTpFy_OShh0kq2Ut8ZPkOscrNslP0vpzJPdAfgPTjUkA41CKJOjFbumFfV-K63_3uxCtrrR9Yrx_Y-/s200/vallotton+la+valse.jpg" width="162" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La Valse - Félix Vallotton</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim98JKm67mDZYyoinuZrvwddnGEqhflnv9Ue1cuAl_31pweqVL4o4OAAB3O6GqS6NeZP7QIbfKzpuGC_HugIgOrxOU7fFUfz6U-LzOquQ9I0hVKEzexb_pPxwj2CJH941Bua1mNXdUyrrx/s1600/dufy+la+mer+%25C3%25A0+sainte+adresse+soleil+couchant.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim98JKm67mDZYyoinuZrvwddnGEqhflnv9Ue1cuAl_31pweqVL4o4OAAB3O6GqS6NeZP7QIbfKzpuGC_HugIgOrxOU7fFUfz6U-LzOquQ9I0hVKEzexb_pPxwj2CJH941Bua1mNXdUyrrx/s320/dufy+la+mer+%25C3%25A0+sainte+adresse+soleil+couchant.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La mer à Sainte Adresse, soleil couchant - Dufy</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU9LMneQ6r_nl0Wt6aKf9DKONj11eBmm14W42GjH0YaRb_lbGPZgCQPOMEKVjC5p39wcpoeH8pKkVmRroQw6JIRK310t2zTjrrkD5JUqhSy_Q1JvRkVlrZp8GD2kdVIDJ15UoPA2V4xFBG/s1600/adolphe+monticelli+mephistopheles+et+marguerite.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU9LMneQ6r_nl0Wt6aKf9DKONj11eBmm14W42GjH0YaRb_lbGPZgCQPOMEKVjC5p39wcpoeH8pKkVmRroQw6JIRK310t2zTjrrkD5JUqhSy_Q1JvRkVlrZp8GD2kdVIDJ15UoPA2V4xFBG/s200/adolphe+monticelli+mephistopheles+et+marguerite.jpg" width="132" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Méphistophélès et Marguerite - <br />Adolphe Monticelli</span></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: right; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi23kdrw4qSdpVfQ_Qoeq14XxntE-GoZTLWhqCZcHrTbrEGOAhhDJt2zi43-b2Ncz0bFOTyhQD1N0JjRlfnvLfkpylW2HDk29v0C9t4m16R0YLF_jXzfX6AZj5Yco24qq4GJrU0tkt8TPML/s1600/dufy+le+violon+rouge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="158" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi23kdrw4qSdpVfQ_Qoeq14XxntE-GoZTLWhqCZcHrTbrEGOAhhDJt2zi43-b2Ncz0bFOTyhQD1N0JjRlfnvLfkpylW2HDk29v0C9t4m16R0YLF_jXzfX6AZj5Yco24qq4GJrU0tkt8TPML/s200/dufy+le+violon+rouge.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le violon rouge - Dufy</i></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJO3A_lK31bT5HcUtK79poqOaUFQToeCv3hKilUTcvNS5_JGGK8qXuZN9Erxe_O9OvnDxOliBr7zW4nLRLw7gsnwJXcC7JyNDkMetW4VXhlVklb0pZdqoYB76SO7zyTYqXhM4EX1HSGqyD/s1600/louis+valtat+les+rochers+rouges+%25C3%25A0+agay.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJO3A_lK31bT5HcUtK79poqOaUFQToeCv3hKilUTcvNS5_JGGK8qXuZN9Erxe_O9OvnDxOliBr7zW4nLRLw7gsnwJXcC7JyNDkMetW4VXhlVklb0pZdqoYB76SO7zyTYqXhM4EX1HSGqyD/s320/louis+valtat+les+rochers+rouges+%25C3%25A0+agay.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Les rochers rouges à Agay - Louis Valtat</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Voilà donc pour ma sélection !</div>
<div style="text-align: justify;">
Pas du tout la même ambiance, mais je tenais aussi à vous montrer la colossales église Saint-Joseph au Havre, qui est... en béton ! Elle est illuminée la nuit, c'est plutôt joli (et puis je vous garantis qu'on ne la rate pas). bref, c'est un style assez particulier (le Havre est beaucoup en béton gris-beige de manière générale, il faut dire que la ville a été presque entièrement détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l'instar de Caen, mais je préfère l'architecture de Caen). Voyez plutôt :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqkmE9e6Cg46AmADt-510tIzd0AnfmyVH_R6ZrS-5akVIlRNhZMA55rJVjOlZRxZd14qphW5UkUOYu6g7UfoSQeDfbFhHbqgsfYRAeHXlDGg5HRBSR0_w4sz230IkSA00aFvhMa4Kqba1d/s1600/%25C3%25A9glise+saint+joseph+le+havre.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqkmE9e6Cg46AmADt-510tIzd0AnfmyVH_R6ZrS-5akVIlRNhZMA55rJVjOlZRxZd14qphW5UkUOYu6g7UfoSQeDfbFhHbqgsfYRAeHXlDGg5HRBSR0_w4sz230IkSA00aFvhMa4Kqba1d/s320/%25C3%25A9glise+saint+joseph+le+havre.JPG" width="213" /></a>L'église Saint-Joseph au Havre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je suis entrée dedans, histoire voir comment était l'architecture. Aucune scène religieuse sur les vitraux, et on dirait une sorte de salle de conférences en fait... sérieusement, avec les sièges repliables et tout.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sur les prospectus à touristes dans la ville, il y avait écrit "la grâce et l'élégance du béton". C'est un point de vue comme un autre...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjilKLl7rTR_QiExojyRELOASEtOnRQpJ3cbxRqg2bU1LJaQXhDdCQsqaJc_GIvs5t9lKV3JwNDGlgoKbh2zBFI4jfDCXhNLwKmY66vzkAkrrK_BLfG-K8n7aFi8aC2kg_ir-2-olSmShld/s1600/harfleur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjilKLl7rTR_QiExojyRELOASEtOnRQpJ3cbxRqg2bU1LJaQXhDdCQsqaJc_GIvs5t9lKV3JwNDGlgoKbh2zBFI4jfDCXhNLwKmY66vzkAkrrK_BLfG-K8n7aFi8aC2kg_ir-2-olSmShld/s400/harfleur.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Harfleur</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai aussi fait un tour de vélo dans le coin de Harfleur, Montivilliers, etc... la photo ci-dessus n'est pas de moi, je n'avais pas pris mon appareil photo ce jour-là. Mais bref, c'est un joli coin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCLYIB34sOs-Blp5uYZ60i_2KzmHvrcQpf_R8awJEXyEtzQWOTYurRo7cH7sKgjSMharEQWkC56sH-9dLSL7LpwU2ssa4hLfH1TKIRQ-GZ7kS2kA9xHExnXT7xF-SrBHEfT5eFxXGXshnA/s1600/5+feux+d%2527artifice.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCLYIB34sOs-Blp5uYZ60i_2KzmHvrcQpf_R8awJEXyEtzQWOTYurRo7cH7sKgjSMharEQWkC56sH-9dLSL7LpwU2ssa4hLfH1TKIRQ-GZ7kS2kA9xHExnXT7xF-SrBHEfT5eFxXGXshnA/s1600/5+feux+d%2527artifice.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et quelques images du feu d'artifice du 15 Août de Langrune-sur-mer, où j'ai terminé mon séjour. Je suis plutôt contente du résultat, c'était la première fois que je prenais un feu d'artifice en photo avec mon reflex, et je trouve que ça rend bien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quelques photos pour le fun maintenant :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmloU2oSqlekGe7nXHUjBI-iM9tDYugXvHqRca6KU4nbWQFpr_HUsW8mcwGCxjXe1zDsJLEPyUG-yCe8Isw7Q3UZY0j5ZlkMSpdyl6SeHXr71MU2Vps-Do0XqoFwKZmcGvkb83SFMoDy4h/s1600/IMG_7653.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmloU2oSqlekGe7nXHUjBI-iM9tDYugXvHqRca6KU4nbWQFpr_HUsW8mcwGCxjXe1zDsJLEPyUG-yCe8Isw7Q3UZY0j5ZlkMSpdyl6SeHXr71MU2Vps-Do0XqoFwKZmcGvkb83SFMoDy4h/s320/IMG_7653.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mon maillot préféré et deux romans à la lecture<br />
impérative pour cet été : le premier tome des <br />
<i>Hunger Games</i> et <i>La promesse de l'aube</i><br />
de Romain Gary, sauf que je n'ai<br />
eu le temps de lire aucun des deux u_u</td></tr>
</tbody></table>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5t_FQagWreLrqCNlfZ6FLJxvjPsiXtqCwQ4yWktsGogbdV7dNlCuvy9w63WwR-YCrfiPsf8fP8EpLGUPG-XsDFMPsE5WRgIEZyBpimADHMgg3Mt7TZfuzQ7G08584MotoognFKq37BJMT/s1600/IMG_7414.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5t_FQagWreLrqCNlfZ6FLJxvjPsiXtqCwQ4yWktsGogbdV7dNlCuvy9w63WwR-YCrfiPsf8fP8EpLGUPG-XsDFMPsE5WRgIEZyBpimADHMgg3Mt7TZfuzQ7G08584MotoognFKq37BJMT/s200/IMG_7414.JPG" width="200" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mes cheveux sont devenus quasi-blonds au soleil (eh oui, y'a du soleil en Normandie), ça m'amuse plutôt de me voir avec les cheveux comme ça, je ne les avais encore jamais eus blonds (le résultat d'une coloration châtain clair + de ma tendance naturelle à blondir au soleil). Du coup je vais peut-être les garder comme ça à la rentrée !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOJpBLXMf3rsAf4ii6maiOQGgWg9VtMXKNf0Z6ufrMrEvaehf4QFzAeiVIYG7eMw_bCQI-RLf-lj_Nb5wfv0b8CMmJybSLxuXuaAdcASKq65Xb8xOOo9EaEkvroZJBMLdhOv9Gu2O_KP02/s1600/IMG_7654.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOJpBLXMf3rsAf4ii6maiOQGgWg9VtMXKNf0Z6ufrMrEvaehf4QFzAeiVIYG7eMw_bCQI-RLf-lj_Nb5wfv0b8CMmJybSLxuXuaAdcASKq65Xb8xOOo9EaEkvroZJBMLdhOv9Gu2O_KP02/s320/IMG_7654.JPG" width="213" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Nadja </i>d'André Breton que je n'ai toujours<br />
pas lu, et <i>Fukushima </i>de Michaël Ferrier <br />
non plus (mine de rien quand on est<br />
à la plage, on passe plus de temps<br />
à ne rien faire qu'autre chose,<br />
et on surestime grandement<br />
ses capacités de lecteur !).<br />
Et puis mes lunettes de soleil et<br />
mon bracelet préféré, pour le fun.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9Gx_bVhyZNkKQrAIhV-BH2U_nvQXtIoiyjiZh2v7Fp5cXqqrh1FHq18-CLqzrDISVG4QyiPMv1BCJebfDyGaOjMLBtlHVRZMAZ6BEO1j1g_QmwRGFPFHqv8b-iZ7h2mr84Lb4IRbc0cy2/s1600/IMG_7655.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9Gx_bVhyZNkKQrAIhV-BH2U_nvQXtIoiyjiZh2v7Fp5cXqqrh1FHq18-CLqzrDISVG4QyiPMv1BCJebfDyGaOjMLBtlHVRZMAZ6BEO1j1g_QmwRGFPFHqv8b-iZ7h2mr84Lb4IRbc0cy2/s320/IMG_7655.JPG" width="232" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le mariage du Ciel et de l'Enfer</i> de <br />
William Blake que j'adule et que j'ai<br />
relu pour la 100e fois, le premier tome <br />
des <i>Mondes d'Ewilan </i>que je n'ai pas eu<br />
le temps de commencer, <i>The Catcher <br />in the Rye</i> que j'ai adoré (d'ailleurs j'ai <br />
checké, il est POURRI en français,<br />
je ferai un article indigné là-dessus <br />
bientôt), et une carte postale trop mignonne <br />
de <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a> qui sait que<br />
je voue un culte aux chouettes <3</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sur cet article monstrueusement long, je vous laisse !</div>
<div style="text-align: justify;">
A venir : une chronique de <i>Balzac et la Petite Tailleuse chinoise</i> de Dai Sijie, un message d'indignation par rapport à la traduction française honteusement mauvaise de <i>The Catcher in the Rye</i>, et très probablement un article où je vous montrerai les 3 t-shirts sublimes que j'ai achetés sur <a href="http://www.teefury.com/" target="_blank">teefury</a> : l'un d'entre eux a Hermione Granger pour effigie, un autre Alice et le Tardis, et encore un autre Rose Tyler en bad wolf style.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A très bientôt, Alacris</i><br />
<i><br /></i>
<i>PS : ce blog a dépassé il y a quelques jours les 10 000 visites depuis sa création le 29 mars dernier, un gros merci à toutes et à tous pour votre soutien !</i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-52091178871281359342013-08-16T12:50:00.001+02:002013-08-16T12:50:44.909+02:00Chronique de The Catcher in the Rye (l'Attrape-coeurs) de J.D. Salinger : plongée au cœur d'une dérive existentielle<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD8YgzNr08xBFkrrcZQXlV5uZmvRVSLWx7zF1KFqPlY3W1dlME0cXY5o74QJ3xXxaA5E8dcgV1ChTCkzyHXYqWBq8_-sf1X4Ps1zUJfyj-VF9bdxTXJI4Xja82_IoNTxQ4dX59l2dgkYAz/s1600/the+catcher+in+the+rye+cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD8YgzNr08xBFkrrcZQXlV5uZmvRVSLWx7zF1KFqPlY3W1dlME0cXY5o74QJ3xXxaA5E8dcgV1ChTCkzyHXYqWBq8_-sf1X4Ps1zUJfyj-VF9bdxTXJI4Xja82_IoNTxQ4dX59l2dgkYAz/s320/the+catcher+in+the+rye+cover.jpg" width="211" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai fait une pause dans ma lecture des <i>Misérables</i> (j'en suis à mi-chemin) pour aborder <i><b>The Catcher in the Rye</b></i> (en français traduit par "<i><b>L'Attrape-coeurs</b></i>") de J.D. Salinger, un roman que j'avais envie de lire depuis longtemps.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> Comment je résumerais l'oeuvre :</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1949, Holden Caulfield, fils de 17 ans à problèmes d'une famille new-yorkaise des classes élevées, se fait une fois de plus expulser du lycée car il n'a pas validé les matières au programme. Toutes, sauf la littérature... il faut dire que Holden n'est pas idiot, il est tout simplement incapable de fournir le moindre effort : les garçons cruels autour de lui, les profs trop académiques, et de manière générale le système social entier dans sa corruption le remplissent d'un dégoût de la vie qui le laissent incapable d'être intéressé par quoi que ce soit. Il s'enfuit du pensionnat en espérant se cacher jusqu'à ce que ses parents apprennent qu'on l'a congédié. Il se réfugie alors dans les coins mal-famés de New-York, plus seul que jamais parmi la multitude incessante de la métropole, seul avec ses souvenirs, son mal de vivre, le malaise existentiel qui l'infecte de plus en plus profondément...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'était une <b>excellente lecture</b>. Je suis très heureuse de lire ce livre maintenant, d'autant plus que je crois que pour n'importe quelle personne un peu solitaire et sensible à l'absurdité de certains codes de société, il est possible de se retrouver en Holden à tout âge, bien qu'il n'ait que 17 ans. Cependant, je pense que j'aurais beaucoup aimé lire ce livre lorsque j'avais le même âge que Holden. Pas parce que ce livre perd de la valeur au fur et à mesure qu'on grandit, surtout pas ! Loin de moi l'idée de réduire <i>The Catcher in the Rye</i> à un bouquin pour adolescents perturbés (ce à quoi il est malheureusement trop souvent réduit), mais parce que je pense qu'il m'aurait réconfortée quand j'étais ado et que je traversais ma propre crise existentielle et mon dégoût à l'idée d'entrer dans l'âge adulte. <b>Ce livre est le compagnon idéal pour tout ado timide et solitaire qui se pose beaucoup de questions</b>, et sans désir de révéler quoi que ce soit sur la fin, j'aimerais simplement préciser qu'il a le mérite de ne pas se terminer sur la note de la destruction, ce qui présente tout de même un sacré <b>message d'espoir pour tout paumé en quête de repères</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWCznEOn5BFQMS_I5HXqdXW3PP30Or8praQ3GyWCIw3uxIFQ-qGsh0P5ngr8NCR5FFTSICZZzyX96DmFPImoFIp7gglrp-P9g9LRxISJM53Ky0-RdOSG1g3NqQUNr9Xg0WyfK9A10Kr0a2/s1600/l%2527attrape+coeurs.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWCznEOn5BFQMS_I5HXqdXW3PP30Or8praQ3GyWCIw3uxIFQ-qGsh0P5ngr8NCR5FFTSICZZzyX96DmFPImoFIp7gglrp-P9g9LRxISJM53Ky0-RdOSG1g3NqQUNr9Xg0WyfK9A10Kr0a2/s320/l%2527attrape+coeurs.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Hélas, on présente trop souvent ce roman comme un livre exclusivement pour ados. Alors qu'à mon avis c'était loin d'être l'intention de l'auteur, et ce livre peut se lire à tout âge. Je dirais même qu'il est d'une complexité et d'une profondeur qui font qu'un ado de 14 ans, même s'il y sera sensible, ne pourra pas mesurer toute l'étendue des richesses de ce livre. Aux Etats-Unis on le fait constamment étudier aux collégiens : c'est une bonne idée de le faire lire à de jeunes gens sur le point de traverser le même phase que Holden, mais <b>l'erreur serait de penser que c'est un livre pour les collégiens</b>, alors qu'il est bien plus que ça.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8o8-NiAMDPv9JDwQaAiu5RUBJrI1ZjPMHi6JCuoq1Qt0tpjsMAsNBognhTPymXGS2tL27zXeFqR_y6fWyxm0hyphenhyphenqpNlK_DE698GamvWi8NbZpAn3II5DCgyVYrqms_l4BXDxZETO7NcStD/s1600/cover+the+catcher+in+the+rye.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8o8-NiAMDPv9JDwQaAiu5RUBJrI1ZjPMHi6JCuoq1Qt0tpjsMAsNBognhTPymXGS2tL27zXeFqR_y6fWyxm0hyphenhyphenqpNlK_DE698GamvWi8NbZpAn3II5DCgyVYrqms_l4BXDxZETO7NcStD/s320/cover+the+catcher+in+the+rye.jpg" width="219" /></a> A bien des égards, <i>The Catcher in the Rye</i> peut être considéré comme <b>un "mauvais livre"</b> : récit en 1ère personne par un ado menteur qui joue aux voyous, vocabulaire pauvre, langage familier constant, répétitions qui donnent l'impression que le récit tourne en rond... mais c'est justement ce choix de style populaire qui donne à l'oeuvre toute son aura. <b>J.D. Salinger s'est lancé un pari : écrire de la littérature avec un langage vulgaire, et en narrant des évènements triviaux et choquants</b> (au programme, prostitution, bagarres, obsession pour la violence et la sexualité, mauvais tours en série et blasphèmes aussi bient quant à l'ordre religieux qu'à l'ordre social). Bref, <b>un livre qui explose les tabous, et qui s'impose comme le sanglot de malaise de la jeunesse à la dérive au milieu d'un ordre social intolérable que Holden, porte-parole de cette jeunesse amenée à l'abattoir du conformisme social, déchire en un million de morceaux</b>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En fait, <i>The Catcher in the Rye</i>, <b>c'est l'histoire d'un échec de la société qui dit : ce n'est pas moi l'échec, c'est la société</b>. La société est malade, et je veux empêcher les futures générations, c'est-à-dire les enfants, de tomber dans le même piège.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange;"> "Anyway, I keep picturing all these little kids playing some game in this big field of rye and all. Thousands of little kids, and nobody's around--nobody big, I mean - except me. And I'm standing on the edge of some crazy cliff. What I have to do, <b>I have to catch everybody if they start to go over the cliff</b> - I mean if they're running and they don't look where they're going I have to come out from somewhere and catch them. That's all I'd do all day. <b>I'd just be the catcher in the rye</b> and all. I know it's crazy, but that's the only thing I'd really like to be. I know it's crazy."</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-0zCPWTPBNMqUO4r24tH9itnOJd7d822GSi77usppVFXVAZsb7FEZJbaixqAbteaqqSOipA42H7n7WCsZfNQOgJs3BAgru1DyiqmU3rt_oWCsWrgtClFDE3CSHN9sUjvnavjkTKhO32MB/s1600/l%2527attrape+coeurs+man%25C3%25A8ge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-0zCPWTPBNMqUO4r24tH9itnOJd7d822GSi77usppVFXVAZsb7FEZJbaixqAbteaqqSOipA42H7n7WCsZfNQOgJs3BAgru1DyiqmU3rt_oWCsWrgtClFDE3CSHN9sUjvnavjkTKhO32MB/s400/l%2527attrape+coeurs+man%25C3%25A8ge.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Holden regardant sa petite soeur Phoebe, véritable étincelle d'innocence <br />parmi l'océan de la corruption et de la bêtise, faire des tours de manège...</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors pendant trois jours, sur 277 pages, on va suivre les errances de Holden, qui essaie de trouver un peu de compagnie et de beauté dans le monde qui l'entoure, même s'il se heurte souvent au rejet et aux tromperies. Jeune homme perdu qui ne sait pas quoi devenir, il ne cesse de s'inventer des rôles, en espérant qu'au bout d'un moment, l'un d'entre eux va lui convenir...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Bonne lecture garantie si cet article vous a plu. Très facile à lire en anglais.</div>
<div style="text-align: left;">
<i>Cheers all ! Alacris</i></div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-14196835489776844502013-08-08T01:26:00.001+02:002013-08-09T18:52:48.720+02:00Le Tag des 11 choses !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxr61AVilCf6lfhUKC_K2_tjhsTg7HgMBYPp8z6GHUY6XlDPsR4vAyTIgylX8et_SpDhLMqVzYy7gQm8UNBk1-z6t4cCmmGi5EcDTMGGNxGd_BDSe3P8GGqCp3UzIpbuFM6EBx4grqJkCN/s1600/depths_of_imagination_by_jennaleeauclair-d5u790g.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxr61AVilCf6lfhUKC_K2_tjhsTg7HgMBYPp8z6GHUY6XlDPsR4vAyTIgylX8et_SpDhLMqVzYy7gQm8UNBk1-z6t4cCmmGi5EcDTMGGNxGd_BDSe3P8GGqCp3UzIpbuFM6EBx4grqJkCN/s400/depths_of_imagination_by_jennaleeauclair-d5u790g.png" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Imagination</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Bonjour par ici ! Bon alors, voici le tableau : j'ai été taguée par <a href="http://bouteillemer.wordpress.com/" target="_blank">Alexandra de La Bouteille à la Mer </a>pour le tag des 11 choses, un tag fort sympathique dont voici les règles et le déroulement :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Règlement :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Poster les règles du tag sur sa page</div>
<div style="text-align: justify;">
- Décrire onze choses à propos de soi</div>
<div style="text-align: justify;">
- Répondre aux onze questions posées et en créer onze nouvelles pour les personnes taguées</div>
<div style="text-align: justify;">
- Taguer onze personnes et faire un lien vers leurs blogs</div>
<div style="text-align: justify;">
- Prévenir les onze personnes qu’on a taguées.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Onze choses à propos de moi :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf4IE7isLSDTK59v_bXyRvlIggKQ6p6rETb5FKmSgN0Ad5tJ0EPpNjg5I36yr0FCAgEOlbcyFAgg0vfAArfSxbVnMqQdrGzUrQLmeynU3H2ZauNCJreMFmbBFFn1Nrc7cEtNMmmywqbjv3/s1600/red+hair.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf4IE7isLSDTK59v_bXyRvlIggKQ6p6rETb5FKmSgN0Ad5tJ0EPpNjg5I36yr0FCAgEOlbcyFAgg0vfAArfSxbVnMqQdrGzUrQLmeynU3H2ZauNCJreMFmbBFFn1Nrc7cEtNMmmywqbjv3/s1600/red+hair.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Moi quand j'avais les cheveux... ROUGES !</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
1) Histoire de commencer en couleurs, sachez que je me suis déjà teint les cheveux en roux, noir, et... ROUGE ! Rouge flamboyant pour être précise, huhu (à la base je suis châtain clair). Ca faisait très "la petite sirène" du coup, comme vous pouvez le voir sur cette photo que je vous joins dans ma grande générosité. Un truc que j'adorerais faire, c'est me teindre les cheveux en bleu. Genre, bleu pétant, bien électrique. Mais ça, je ne sais pas si j'en aurai le culot un jour...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1erh3rv3gTkwkCRBrty7ubuojnOmtyVUBxZn_Sjx6El4pHLYWIN0KU5piVotpSB2-E6eEpyQVxWk9zUIwlHV2pnHwWV0QUVpI1S3uSKwblD2j8OSoiEKst6oKir99FqJBh0FtCAgqA5XF/s1600/harry+potter+saga.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1erh3rv3gTkwkCRBrty7ubuojnOmtyVUBxZn_Sjx6El4pHLYWIN0KU5piVotpSB2-E6eEpyQVxWk9zUIwlHV2pnHwWV0QUVpI1S3uSKwblD2j8OSoiEKst6oKir99FqJBh0FtCAgqA5XF/s320/harry+potter+saga.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2) J'ai lu 20 fois chaque tome de Harry Potter (bon honnêtement, 20 fois les 4 premiers et seulement 10 fois les 3 derniers, parce que les 3 derniers sont sortis dans ma période collège / lycée et qu'entre temps mon sens de la sociabilité s'était un tout petit peu développé, si bien que j'ai commencé à traîner un peu avec des créatures appelées des êtres humains, ce qui bien évidemment a mis fin à l'ère des récrés comme éternels temps de lecture)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
3) J'aime des auteurs communément considérés comme "rasoirs" comme Balzac, Zola, Rousseau, La Bruyère, Pascal, Gide, Stendhal, et bien d'autres...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrKRopxbiaXPsHlZXCSNWRpjFkxZkf2jk4FBGQsT9uptlxS9TuwFOLj6xNK88NtGTuFo-3xb5ErYqIDkKxbbUwPS2CPhrsHtu4vzeXd4nc1ADpP3MWHTUIpbdDX_a3ki1U3dWPBsL5rlU5/s1600/writing.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrKRopxbiaXPsHlZXCSNWRpjFkxZkf2jk4FBGQsT9uptlxS9TuwFOLj6xNK88NtGTuFo-3xb5ErYqIDkKxbbUwPS2CPhrsHtu4vzeXd4nc1ADpP3MWHTUIpbdDX_a3ki1U3dWPBsL5rlU5/s400/writing.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>"Writing" par Allantiee sur DeviantArt</i></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
4) Mon plus grand rêve depuis que je suis enfant est de devenir écrivain. Ce sont toujours les livres qui m'ont faite frissonner (au risque de me sentir dangereusement absente du "réel" parfois, et de regarder ma propre vie défiler sans me sentir investie dedans... mais bon, Proust dirait que la vraie vie, c'est la littérature), et je n'arrête pas de me promener à travers mille et mille histoires. Parmi mes écrits "sérieux" (comprendre : des choses que j'ai rédigées à partir d'un certain âge et que je serais fière de publier un jour), je compte deux romans (un immense que j'ai corrigé à peu près 41 fois en 5 ans et dont j'ai la trouille d'écrire un deuxième tome, et un autre plutôt court), et un recueil de poèmes qui est plutôt une sorte de roman fait de poèmes hybrides. Sinon j'ai des tas de poèmes, de contes, de nouvelles, et d'essais plus ou moins intéressants qui traînent dans tous les coins, mais pour l'instant je n'ai encore jamais ressenti l'envie de les incorporer dans une "oeuvre" globale.</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAODeMdP-wiexuHkfqaNCcCSJoSXU0rkQ7eZsxk876CtOUTU6vVU-uPxlWZNQj4sPta5iNMS1iCvphT7H_kGNis-mbNDxvgZfGlPRrhOkySSrPV4Dy6ErRc8h_Ubuxz-72dzoNxd87dj8Z/s1600/writing.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAODeMdP-wiexuHkfqaNCcCSJoSXU0rkQ7eZsxk876CtOUTU6vVU-uPxlWZNQj4sPta5iNMS1iCvphT7H_kGNis-mbNDxvgZfGlPRrhOkySSrPV4Dy6ErRc8h_Ubuxz-72dzoNxd87dj8Z/s320/writing.png" width="320" /></a> Donc voilà, je vis pour ça, c'est ce qui me donne envie de me lever le matin et mes histoires occupent mes pensées à peu près 100% du temps au point de me rendre parfois assez difficile d'approche, mais c'est à double-tranchant car même si je me sens le coeur d'un écrivain, je ne pourrai pas me considérer comme un auteur tant que mes projets ne seront pas devenus des oeuvres (comprendre : tant qu'ils ne seront pas publiés). J'ai beaucoup d'admiration pour les gens qui osent se lancer dans l'auto-édition, mais je sais que pour cette raison, je ne pourrai jamais m'auto-éditer : j'ai besoin d'une reconnaissance extérieure afin de pouvoir devenir ce que je tends à être depuis que je sais lire et écrire. C'est également à travers le rapport de l'écriture que j'ai pu me lier d'amitié avec les gens qui me connaissent le mieux et me sont les plus proches ; autrement, la partie de moi qu'on voit tous les jours au quotidien ne représente qu'une partie infime de ce que je pense être, et ça me fait bien rire quand certaines personnes prétendent me connaître alors qu'elles ne savent même pas que l'écriture, c'est l'air que je respire, et que quand on me le retire je suffoque (ça a l'air ultra lyrico-pathétique dit comme ça et je déteste faire dans ce registre, mais j'ai eu quelques accrochages à ce sujet récemment, notamment avec une personne dont je croyais qu'elle était la mieux placée pour savoir ce que je ressentais et qui a cessé aussi bien d'écrire que de me lire, alors qu'on avait construit toute notre amitié sur cet échange, si bien que même avec le temps ça a toujours du mal à passer et je ne peux pas m'empêcher de me sentir trahie là-dessus). Ca m'arrive aussi, comme tout le monde, d'avoir des périodes pendant lesquelles je n'arrive pas à écrire, mais pour moi ces périodes sont essentielles à l'écriture. D'ailleurs je ne sais pas pour vous, mais moi généralement quand je connais un passage à vide dans l'écriture, c'est que mon style est en train d'évoluer, donc en fait ces périodes d'absence à l'écriture sont beaucoup plus importantes que ce qu'on pourrait croire ! J'aime bien y penser comme ces sortes d'étapes ou épreuves.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHX7Ojve7ks-pFccJxq8HyiV4TcvSDhmVKGEN9DVWLXux5-WpuXhCQKXatoDkd_x5Q_Qw4p_4ofICA2gDEgO8aVc3Yya5p4sltSrkBTAPe6T9iCpouH9crZppMFOlJt7ja3919_-nxooeS/s1600/obscurity.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHX7Ojve7ks-pFccJxq8HyiV4TcvSDhmVKGEN9DVWLXux5-WpuXhCQKXatoDkd_x5Q_Qw4p_4ofICA2gDEgO8aVc3Yya5p4sltSrkBTAPe6T9iCpouH9crZppMFOlJt7ja3919_-nxooeS/s400/obscurity.jpg" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
5) J'ai peur du noir. C'est puéril et ridicule, je le sais, et j'essaie de me faire violence à coups de rationalité (esprit cartésien quand tu nous tiens...) chaque fois que je me retrouve dans le noir et que j'entends un craquement et que je commence à paniquer, mais mon imagination s'affole, et je peux rester paralysée des heures durant et faire des nuits blanches parfois comme ça. C'est vraiment, vraiment pas marrant, aussi j'ai tenté d'exorciser mes démons en inventant un personnage fictif qui symboliserait l'obscurité : ce personnage est effrayant au début de l'histoire que j'ai créée, et à la fin c'est devenu un monstre attachant, donc on se rassure comme on peut, mais parfois quand on dort seul dans la maison et que le parquet grince, ce n'est pas suffisant...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtlUYB8lHtXc3cRsFK2UpjVGA4Q_daRrqTJU9xtiRtgdXfjiDdkJkFq1M3Zx1MaMiwAFreBICPNY090tbH016Id8e4fllStqZIF_dRrqlAB0-KXwMyPB2i6Z4LetnEMK0yAHq-pdGGH7MB/s1600/hermione+granger+raising+hand.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtlUYB8lHtXc3cRsFK2UpjVGA4Q_daRrqTJU9xtiRtgdXfjiDdkJkFq1M3Zx1MaMiwAFreBICPNY090tbH016Id8e4fllStqZIF_dRrqlAB0-KXwMyPB2i6Z4LetnEMK0yAHq-pdGGH7MB/s200/hermione+granger+raising+hand.jpg" width="160" /></a>6) Je suis une incorrigible petite première de la classe. Oui, l'abominable fayotte au premier rang qui lève la main jusqu'au plafond et à qui vous rêvez d'arracher lentement les yeux, c'est moi. <i>Nobody's perfect</i>, comme on dit... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
7) Je suis une ancienne geek. Eh oui. Il fut un temps où je me jetais sur l'ordi à 7h du matin et que je ne le quittais qu'à... 4h du matin (faites le calcul, mes nuits étaient assez inexistantes). Je cherchais même des excuses quand des copains du lycée me proposaient d'aller prendre un café, alors qu'en fait j'avais rendez-vous avec mon PC et que j'y étais complètement droguée. Heureusement ça n'a duré qu'un an ou deux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifHj1Az581Gob9t3A3herDwxfTpQ0bzImPCqWvJkq4R8l6ttGB3Gp1bFZajUaLMyC4kcHUvYshXZ_kbbflpKVMCuuIbED0ps0b9gTRo953GSjdT8x7mgIV3jGzLcEwgREFEhMFCkmSAZnI/s1600/oh+my+god+i+need+help.gif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifHj1Az581Gob9t3A3herDwxfTpQ0bzImPCqWvJkq4R8l6ttGB3Gp1bFZajUaLMyC4kcHUvYshXZ_kbbflpKVMCuuIbED0ps0b9gTRo953GSjdT8x7mgIV3jGzLcEwgREFEhMFCkmSAZnI/s400/oh+my+god+i+need+help.gif" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Penny dans The Big Bang Theory</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
8) Je m'étais promis de ne jamais révéler ça ici, mais... avant, j'écrivais des trucs appelés des "histoires sims" (en gros des histoires avec des images de sims, des vidéos, etc.) et des fictions. Si certains fossiles parmi vous s'en souviennent, c'était la grande mode il y a quelques années, d'abord sur skyrock (qui à l'époque s'appelait skyblog, ça date !), puis sur jeuxvideo (vous commencez à faire le lien avec mon passé de geek, n'est-ce pas). J'ai fini par quitter ces lieux de partage non seulement parce qu'une telle addiction était devenue invivable, mais surtout parce qu'une ambiance horrible s'était installée sur ces plateformes, entre plagiats, faux comptes sur mon forum créés par mes "concurrents" en nombre de visites qui cherchaient à m'intimider, et même une fois un blog anti-moi dont le but était principalement de m'attaquer en me tournant en ridicule et en me mettant la pression. Bref, j'ai tenu ce genre de blogs-histoires entre mes 13 et 16 ans à peu près, ç'a m'a permis à la fois de rencontrer ceux qui aujourd'hui sont mes meilleurs amis comme les pires ordures imaginables (mettez une bande de filles introverties sur une plateforme, ajoutez une liste des blogs les plus visités sur la page d'accueil, faites courir une ou deux rumeurs, et ça y est c'est le drame). A cause de cette expérience, je me suis longtemps tenue à l'écart de tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un blog, et c'est seulement il y a quelques mois, à 20 ans, et que j'ai fini par avoir le courage de créer celui-ci, et pour l'instant tout va très bien, huhu, même si je fais gaffe à ma vie privée, parce qu'à l'époque mes blogs étaient autant de journaux intimes pour moi, et ça c'est très, très malsain. C'est pourquoi j'ai tout mis sous mot de passe et fermé mon forum. A problème radical, solution radicale. Il m'arrive de regretter mais je ne vois vraiment pas ce que j'aurais pu faire d'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
9) Je lis beaucoup plus facilement un livre que je viens d'acheter qu'un livre qui traîne dans ma bibli depuis des mois, voire des années... l'attrait de la nouveauté !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3ehLliCoZBTiUiBDemGdiyBC8NbF1Fkf-LInIMQjeI9ciUXDnssMQXt3aKSO-G0_0Asw6ShH4rDWEWlOaAv982M_Iyb_5u06Omkx3yFfDmSyqyzDDSDBZr9-H9esq-GxSO50VWI_ce-e5/s1600/black+cat.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3ehLliCoZBTiUiBDemGdiyBC8NbF1Fkf-LInIMQjeI9ciUXDnssMQXt3aKSO-G0_0Asw6ShH4rDWEWlOaAv982M_Iyb_5u06Omkx3yFfDmSyqyzDDSDBZr9-H9esq-GxSO50VWI_ce-e5/s320/black+cat.jpg" width="271" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Black Cat</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
10) Pour parler manga, j'ai lu mon tout premier à 14 ans (même si je regardais DBZ quand j'étais gamine, dans le dos de mes parents) : c'était Full Moon, et c'est longtemps resté mon manga préféré, même si c'est devenu Black Cat un peu plus tard. Aujourd'hui, Attack on Titan fait sérieuse concurrence, mais c'est surtout l'animé qui est génial, car j'ai jeté un oeil au manga et je le trouve beaucoup moins beau graphiquement parlant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
11) Pour finir en beauté, disons que ma devise est la même que ce cher Arthur Rimbaud lorsqu'il clame : "Je suis maître en fantasmagories" !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<b>Les questions d'Alexandra :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Dans quel monde imaginaire voudrais-tu vivre ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Sans aucune hésitation, le monde d'<i>Harry Potter</i> ! Même si celui d'<i>A la croisée des Mondes</i> fait bonne concurrence, je crois que la lettre de Poudlard, tout le monde en a rêvé encore et encore...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRCSxC9uYy0lD14B2UNv9v_S1UBaUXfLEbJZuwc_T8x2kM2wY4iMvih6B5pw71wICSH4Fk98dM5eXz75G3zPX6hE54NshN4xAV4pnw7SKpO8yI3L7peMo_gSLWsrlpVGQGRgbKhrQbxIeC/s1600/hogwarts.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRCSxC9uYy0lD14B2UNv9v_S1UBaUXfLEbJZuwc_T8x2kM2wY4iMvih6B5pw71wICSH4Fk98dM5eXz75G3zPX6hE54NshN4xAV4pnw7SKpO8yI3L7peMo_gSLWsrlpVGQGRgbKhrQbxIeC/s400/hogwarts.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Imagine un repas de la mort qui tue avec cinq écrivains, vivants ou trépassés.</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Wahou ! Je pense que je choisirais Rimbaud, William Blake, JK Rowling, Albert Camus, et Shakespeare. Et on mangerait des fish fingers, pour une raison qui sera évidente à tous les fans de Doctor Who !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioO2jwWUIQzRmoTNDg4ZbaR6puNl4CdPJEKF_6L9Bu-MNO1JezENxGI6SvTgu7PuD9HHo2ALd_OCePvYyeyFkiOgtwV2cJlrIQ1AssorEGpxy7KYqyMGVQmse-puwvPULTgb9B2EYKkKCE/s1600/fish+fingers+and+custard.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioO2jwWUIQzRmoTNDg4ZbaR6puNl4CdPJEKF_6L9Bu-MNO1JezENxGI6SvTgu7PuD9HHo2ALd_OCePvYyeyFkiOgtwV2cJlrIQ1AssorEGpxy7KYqyMGVQmse-puwvPULTgb9B2EYKkKCE/s320/fish+fingers+and+custard.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fish fingers and custard</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Même question mais avec cinq personnages de fiction.</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Dur, très très dur ! En plus je n'ai même pas ma bibliothèque sous les yeux, du coup j'ai peur d'oublier des personnages cruciaux u_u mais disons Dumbledore, Gandalf (comment ça c'est le même personnage mais dans deux sagas différentes !), Ellana (pour rajouter un peu de piment made in marchombres), Edmond Dantès du <i>Comte de Monte-Cristo</i>, et Hamlet. Ouais. On se marrerait plutôt bien je crois !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Quel roman aurais-tu aimé écrire ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>La Chute</i> d'Albert Camus. Parce que ce roman m'a renversée par terre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Choisis ton poème préféré.</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
J'hésite entre <i>Aube, Matinée d'Ivresse</i>, et <i>BEING BEAUTEOUS</i> de Rimbaud. Vous l'aurez compris, je suis une grande fan des Illuminations. Sinon, dans la langue anglaise, mes premiers grands poèmes coup de coeur sont <i>Greater Love</i> de Wilfred Owen et <i>The Cloud</i> de Shelley. Et plus récemment, le long poème "<i>The Wasteland</i>" de TS Eliot.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTndZsFrslePEoKqiuo7zmjcvwhvdjbHg3HVjFIS7eH3jM4_2Eu-8KVG5QgBCnYlxA-oIfibBISZ2a85z8BjDZdCk8KML174trepq1sqy1gjLQlsUtsaTXAKsMyzUvJMll3M9HyO7-mdl2/s1600/ombrage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTndZsFrslePEoKqiuo7zmjcvwhvdjbHg3HVjFIS7eH3jM4_2Eu-8KVG5QgBCnYlxA-oIfibBISZ2a85z8BjDZdCk8KML174trepq1sqy1gjLQlsUtsaTXAKsMyzUvJMll3M9HyO7-mdl2/s200/ombrage.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La détestable Ombrage !</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Fuck, Marry, Kill Game : Avec quels personnages ferais-tu ces 3 choses ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Euh... je sais pas si je comprends parfaitement la question, mais fuck à tout hasard Edmond Dantès (bon sang ma lecture de <i>Monte-Cristo</i> remonte à mes 13 ans, j'espère que mon impression est toujours la bonne !) marry je dirais Remus Lupin, et kill je dirais OMBRAGE !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Quelle est la meilleure/pire adaptation littéraire selon toi ? </span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Adaptation au ciné du coup j'imagine ? Pour la meilleure, je dirais le tout premier <i>Harry Potter,</i> et pour la pire... <i>Les royaumes du Nord</i>. Ce n'est pas que le film était mauvais, c'est que ça n'avait strictement rien à voir avec le roman. Le seul personnage à peu près réussi était Lord Asriel (et puis Iorek, faut bien avouer). Le film était trivial et banal, comparé à toute la richesse et la complexité du livre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Quel serait le parfait casting de ton roman préféré ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Impossible de répondre à cette question ! Mes romans préférés ont souvent soit zéro intrigue et des personnages impossibles à cerner, soit une intrigue folle avec des personnages hauts en couleurs que je ne pourrais voir nulle part ailleurs.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyIK-nLswsbD3WbMg33pfq5211ndjEGuOFTU8cpPld70uWxNL8RtpE8fqxnmVwVoW9iT47ki8YwCylhqoVFK0CXPK_hF-kbk_KWZvdYdJVn2YfuKl8Z3sj7FnRGDW_mzJ7dD3pWlxptP3o/s1600/rimbaud+ernest+pignon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyIK-nLswsbD3WbMg33pfq5211ndjEGuOFTU8cpPld70uWxNL8RtpE8fqxnmVwVoW9iT47ki8YwCylhqoVFK0CXPK_hF-kbk_KWZvdYdJVn2YfuKl8Z3sj7FnRGDW_mzJ7dD3pWlxptP3o/s320/rimbaud+ernest+pignon.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Arthur Rimbaud</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Quel auteur (vivant ou mort) aurais-tu ou aimerais-tu rencontrer ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Rimbaud. Pas besoin d'expliquer pourquoi je crois !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Choisis un personnage. Quelle musique s’accorderait-elle le mieux avec lui ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Lyra de<i> A la croisée des Mondes</i>, avec la musique thème du <i>Monde de Chihiro</i>, pour sa douceur et sa violence.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqUjFTSycYee4NItYWFCy-b57_2gskxuyFyaER2VHWsBlchVN6uJ1b7zaacNb4xbSAUXsvIQj-tICBotuqGc4FZ9lPQT1ZlUMLEWRy_rAvF7WEVBNNzm5FNWhO2tQneAAVTS_TCtiXe3tm/s1600/le+monde+de+chihiro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqUjFTSycYee4NItYWFCy-b57_2gskxuyFyaER2VHWsBlchVN6uJ1b7zaacNb4xbSAUXsvIQj-tICBotuqGc4FZ9lPQT1ZlUMLEWRy_rAvF7WEVBNNzm5FNWhO2tQneAAVTS_TCtiXe3tm/s320/le+monde+de+chihiro.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Monde de Chihiro</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: orange;">Quelle fin de roman aimerais-tu réécrire ?</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNRgJa4xg2W7NTfdOf1h4ePCDvgGvUctEn-RXcmwvfdQ8CQeIbOi3lzUAf6pMXDZwomDYtFt1UJSuki_LT0zB-OXDaqjAlxrjdB4sNKHju05oWCUECOjtHD_ynpmode2kmE3zNBrBP5uem/s1600/jane+eyre.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNRgJa4xg2W7NTfdOf1h4ePCDvgGvUctEn-RXcmwvfdQ8CQeIbOi3lzUAf6pMXDZwomDYtFt1UJSuki_LT0zB-OXDaqjAlxrjdB4sNKHju05oWCUECOjtHD_ynpmode2kmE3zNBrBP5uem/s200/jane+eyre.jpg" width="130" /></a> Pendant longtemps ça a été la fin d'HP 7, mais j'ai fini par bien l'aimer. A chaque fois que je la relis, je la trouve meilleure en fait. Sinon, je ne sais pas trop. Je n'ai jamais été profondément dégoûtée par la fin d'un roman, et sans ma bibli sous les yeux, c'est très dur de répondre. Peut-être la toute fin de Jane Eyre (je parle des 20 dernières lignes), pour son côté hyper conventionnel et claustrophobe, après un roman révolutionnaire qui laissait espérer une fin beaucoup plus audacieuse. (Non, je ne vais pas m'attirer les foudres de la blogosphère entière en écrivant pareille énormité, lalalaaaa !) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Et voici donc, tenez-vous bien, mes 11 questions :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">1) Plutôt héros ou héroïne ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">2) Le méchant qui t'a le plus touché(e) ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">3) Ta pièce de théâtre préférée ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">4) Quel livre as-tu relu le plus de fois dans ta vie ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">5) Si tu pouvais passer une journée entière avec un auteur, qui serait-ce et que feriez-vous ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">6) Quel est ton manga / ta BD préférée ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">7) Quel est le meilleur livre que tu aies lu depuis début 2013 ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">8) Quand tu as fini un livre, combien de temps mets-tu généralement avant d'en ouvrir un autre ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">9) Quel livre t'a donné le goût de la lecture ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">10) Est-ce que tu as déjà lu en cachette en cours ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: orange;">11) Y a-t'il un roman que tu adores et que tu avais pourtant commencé en rechignant ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon, alors théoriquement je suis censée taguer 11 personnes, sauf que je ne suis même pas certaine de connaître 11 personnes en tout et pour tout sur la blogo ! Sans compter qu'<a href="http://bouteillemer.wordpress.com/" target="_blank">Alexandra</a> a déjà tagué plusieurs de mes victimes habituelles ;_; du coup je suis une HORS-LA-LOI et je vais taguer si jamais elles ont envie de faire ce tag (et qu'entre temps elles n'ont pas été taguées par quelqu'un d'autre !) : <a href="http://thatmakeswonders.wordpress.com/" target="_blank">Alicia</a>, <a href="http://andimagine.wordpress.com/" target="_blank">Luthien</a>, <a href="http://diversesetavariees.wordpress.com/" target="_blank">Alexandra de Diverses et avariées</a>, et <a href="http://mood-and-moon.blogspot.fr/" target="_blank">Grazyel</a>. Et si jamais vous, derrière votre écran, qui m'êtes inconnu, êtes intéressé par ce tag et par les questions que j'ai posées, n'hésitez pas à faire ce tag et à m'en parler, je mettrai un lien vers votre blog ! (et puis si vous n'êtes pas intéressé par le tag mais que vous avez envie de me parler quand même, eh bien parlez-moi, je suis bizarre mais je suis gentille et puis je ne mords pas *w* par contre mon chat si, mais promis je le tiendrai loin de vous). Bisous à tous, et à bientôt ! </div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-996752779019091412013-07-29T18:12:00.002+02:002013-07-29T18:12:59.542+02:00Balades, lectures, et ciné du côté de Cabourg...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4zB2n2AMBUudrIY2Mugmfw9-GQuhOVxZlJkF9uLdwfaURAUzmrLAo1aH5HbMn5xBQKb4oMHMdE1FoP9h_3gThbH5dvVa1I7MJH0QbKcMOQ5HgVpRZ6bMP8OiH8bBdgvklV9y3-s2S-FUB/s1600/IMG_6945.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4zB2n2AMBUudrIY2Mugmfw9-GQuhOVxZlJkF9uLdwfaURAUzmrLAo1aH5HbMn5xBQKb4oMHMdE1FoP9h_3gThbH5dvVa1I7MJH0QbKcMOQ5HgVpRZ6bMP8OiH8bBdgvklV9y3-s2S-FUB/s400/IMG_6945.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Citation de Proust sur la digue de Cabourg... <br />...même la plage est littéraire !</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Chers lecteurs, ça fait une (grosse) semaine que je n’ai rien posté ici, et même si c’est les vacances et que nombre d’entre vous doivent se retrouver sans wifi comme moi, d’une part tout le monde n’est pas en vacances, et d’autre part ça ne fait pas de mal de donner des nouvelles !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ci-dessus, une photo extraite d’une de mes balades sur la célèbre digue de Cabourg, ville rendue légendaire à travers le « Combray » de Proust… je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion de vous y promener ; Cabourg est un des lieux emblématiques de mon enfance et je retourne dans le coin tous les étés (je n'y serai malheureusement plus pour le salon du livre en août...). C’est toujours agréable de flâner le long de la digue et de lire les citations de Proust (qui a longuement séjourné au Grand Hôtel) sur les présentoirs comme celui-ci. Pour zoomer et découvrir ces belles lignes, cliquez sur l’image !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNFxQEK_3hn0H8mgmEQJKknHdTOL_x8i4j4IaAvcGONpY41Jwpfh66E4nKkcNNVtE1crRqCTE4kvtyj1MQwPZI0jmhzt4Os0jHQ1yfvodfy9w8MpRWzDMxDR4L8TOhkMLpmQ9KDfKzrpXY/s1600/IMG_6985.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNFxQEK_3hn0H8mgmEQJKknHdTOL_x8i4j4IaAvcGONpY41Jwpfh66E4nKkcNNVtE1crRqCTE4kvtyj1MQwPZI0jmhzt4Os0jHQ1yfvodfy9w8MpRWzDMxDR4L8TOhkMLpmQ9KDfKzrpXY/s320/IMG_6985.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mes deux tomes des <i>Misérables</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pas encore de chronique à l’horizon pour le moment : <b>je suis toujours en plein dans ma lecture des <i>Misérables</i></b>. Comme vous pouvez le voir, j’en suis page 631 sur 827 du premier tome, donc j’en arriverai bientôt à bout. Ensuite il me restera le second tome, qui est d’une longueur à peu près égale au premier… j’apprécie beaucoup ma lecture, je regrette de n’avoir pas lu ce roman quand j’étais plus jeune car maintenant mes goûts ont évolué (ils évolueront peut-être dans une autre direction à l'avenir) et je préfère de plus en plus le style du dénuement, voire du trivial et du vulgaire, à l’emphase lyrique qui me plaisait quand j’avais quinze ans. Ce qui ne m’empêche pas de beaucoup aimer Victor Hugo, mais du coup, je préfère cette emphase dans ses pièces de théâtre (j’adore <i>Hernani</i> et <i>Ruy Blas</i>, j’ai hâte d’en découvrir d’autres), où je trouve qu’elle passe bien mieux. <b>Disons qu’il y a des passages que je trouve magnifiques, et d’autres où les convictions religieuses, philosophiques, et politiques de l’auteur viennent beaucoup trop envahir le récit</b> : le message passe pour le lecteur sans que l’auteur ait besoin de constamment expliciter son opinion, par conséquent ces insistances finissent par donner un côté <i>moraliste</i> à l’œuvre, caractéristique qui est extrêmement moins présente dans le roman balzacien, que je trouve plus prenant, en fin de compte (je n’aurais jamais pensé dire ça il y a encore deux ans !). Je reste une grande admiratrice de Hugo en tant qu'homme, c'était un sacré personnage et il a une plume superbe (c'est bien ce qui nous garde à lire le récit de la bataille de Waterloo pendant 80 pages alors qu'on a qu'une envie : savoir ce qui va arriver à Jean Valjean et à Cosette !).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJwDdYnlmiF9Cki4LVJQRrzYsHgC74Anl5NzsnjPyIUXNr0DCd9aQJlDz7f7MByrBq4LH1EaGKQMiWmoAmzyg7rR1-0jTust6aGk5PUAkyumCV0G661FRPIUJJPddiVxbZgSj9RyuGdWn7/s1600/pacific+rim+poster.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJwDdYnlmiF9Cki4LVJQRrzYsHgC74Anl5NzsnjPyIUXNr0DCd9aQJlDz7f7MByrBq4LH1EaGKQMiWmoAmzyg7rR1-0jTust6aGk5PUAkyumCV0G661FRPIUJJPddiVxbZgSj9RyuGdWn7/s400/pacific+rim+poster.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par ailleurs je suis allée voir <i><b>Pacific Rim</b></i> avec mon frère ces jours-ci (un soir de tempête où il y avait une panne d’électricité dans la ville où je séjourne, donc on s’est réfugié à Cabourg). C’était plutôt cool : clairement pas le film de l’été, pas d’intrigue profonde ni de concepts mais des effets spéciaux bluffants (moi qui ne porte pas la 3D dans mon coeur, je l’ai appréciée pour ce film), et si vous aimez les films d’action et que vous avez envie de regarder un truc sans prétention, c’est sympa comme tout. Très cliché et codé hein évidemment, faut pas s’attendre à des merveilles ! Mais le premier rôle féminin m’a bien plu, et puis pour une fois ce n’était pas une nana à la Megan Fox ou à la Angelina Jolie mais une Japonaise kick-ass au combat, donc je pense que ça a le mérite de le distinguer parmi les éternels blockbusters.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà pour les nouvelles, à très bientôt ! *w*</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">(ceci est un smiley qui essaie de ressembler à un chat, pour ceux qui se demandent xD)</span></div>
</div>
Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-81353097928491039222013-07-20T11:34:00.004+02:002013-07-20T11:35:03.149+02:00Normandie sous le signe du soleil, de Blake, et des séries...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ3XZzhnzs6IfU1TcsuXje_RLagXaT2MuEGIEB6vQeRBzMmzVU6UN_hizdT-6ZoDsPqvTvUfazwLXxdlzARcgx3ye6bDWpmdD8ifLjJOdkmj2tN7fGr1kkqS-MU3Gg-XcCkPBmCnJHqFam/s1600/blake+design.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ3XZzhnzs6IfU1TcsuXje_RLagXaT2MuEGIEB6vQeRBzMmzVU6UN_hizdT-6ZoDsPqvTvUfazwLXxdlzARcgx3ye6bDWpmdD8ifLjJOdkmj2tN7fGr1kkqS-MU3Gg-XcCkPBmCnJHqFam/s400/blake+design.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le soleil brille en Normandie (eh oui, tout arrive), et la chaleur est tempérée par une fraîche brise locale (voilà qui est déjà plus normand !) qui me berce au moment où j’écris cet article. L’horizon est bleu, les vaches mâchent de l’herbe, l’eau est à 18 degrés, bref tout va bien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après cette mise en perspective (il faut bien que vous m’imaginiez, à la terrasse d’un café en train de siroter une limonade afin d’attraper un peu de Wifi déficient), passons à mes lectures du moment.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXKDOWnzwcVfd-YJKpTXbhcuLKGJbgNO8xjprIEas7Ac8DfcOJUwtrEBbH_gjKzAOH0Ujna8iymxaIeDApNmvGGQjtRP3hhYwd9WSEIJ_xIUObBDs34_7cpdAB_w8qk6fs59TEmI7JpMsG/s1600/william+blake+bio+chesterton.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXKDOWnzwcVfd-YJKpTXbhcuLKGJbgNO8xjprIEas7Ac8DfcOJUwtrEBbH_gjKzAOH0Ujna8iymxaIeDApNmvGGQjtRP3hhYwd9WSEIJ_xIUObBDs34_7cpdAB_w8qk6fs59TEmI7JpMsG/s320/william+blake+bio+chesterton.JPG" width="203" /></a></div>
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Je viens de terminer la <b>biographie de William Blake par Gilbert Keith Chesterton</b>, publiée pour la première fois en 1920.</div>
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Comme je vais travailler sur Blake l’an prochain et que la biographie de référence (celle de Harold Bloom) est beaucoup plus volumineuse et beaucoup plus coûteuse, je me suis dit que cette petite biographie (200 pages dans mon édition, mais avec un tout petit espace de texte, et une gravure toutes les trois pages, donc plutôt l’équivalent de 90 pages dans une édition standard) pourrait être un bon point de départ pendant les vacances.</div>
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C’était dans l’ensemble un <b>ouvrage plaisant, très witty avec son humour à l’anglaise toujours présent, une mise en situation théâtrale afin de se représenter au mieux ce sacré numéro de William Blake, et qui a le mérite de s’attaquer courageusement à la doctrine quasi incompréhensible de l’auteur</b>, en essayant de faire épouser au lecteur cette doctrine – au moyen d’analyses poussées aussi bien que de petites phrases accrocheuses et parfois même insolentes pour résumer certaines idées. En un mot, si vous voulez en apprendre pas mal sur Blake avec une lecture rapide, c’est sans doute l’ouvrage qu’il vous faut, d’autant plus que Blake fait partie de ces auteurs qu’il est impossible de pénétrer sans les étudier – à moins de raisonner selon le même système abracadabrant que lui, ce que personne n’a réussi à faire depuis qu’il est mort il y a deux cent ans maintenant.</div>
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En revanche, j’ai été quelque peu dérangée par la <b>teinte d’époque très voyante</b> de cette biographie ; trop de préjugés sociaux, raciaux, culturels ici et là. Bref, un ethnocentrisme trop marqué, avec de temps en temps des fantaisies qui font sourire (comparaison de l’Irlandais typique avec l’Anglais typique), et d’autres qui font beaucoup moins sourire. On sent aussi Chesterton très réticent (à la limite de la <b>pédanterie mal placée</b>, plutôt) par rapport aux peintres Impressionnistes de son temps, ce qui n’est pas pour le rendre sympathique, qu’on apprécie les Impressionnistes ou non. Heureusement, ça ne constitue pas l’essentiel de l’ouvrage.</div>
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En résumé : une <b>bonne fondation</b> qui se lit facilement si vous désirez vous renseigner sur Blake avant de vous y plonger, mais attention à garder une distance critique et à ne pas se laisser endoctriner par le biographe qui s’amuse un peu trop à faire son <b>one man show</b> du posh, stiff-upper-lipped British man.</div>
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Edition VO Cosimo Classics disponible à 18€. Il existe une traduction française qui vient d’être rééditée, qui paraît-il est très bonne, et qui est à 11€.</div>
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Par ailleurs, qui dit vacances dit souvent passer du temps à regarder des séries. Je ne me décrirais pas comme une accro aux séries ; au contraire je ne suis que celles que je considère excellentes. Regarder une série que j’aime bien mais sans plus équivaut pour moi à une perte de temps. Mais j’ai tout de même fait quelques découvertes heureuses, et il y a pas mal de séries que j’ai envie de découvrir, car depuis quelques années le marché des séries a explosé autant en quantité qu’en qualité, et les séries sont bien plus estimées qu’avant.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw2XKs6jHXlVtbbcM1JJXEwyYzuqG8oSs9CoDocx-XzToLm4vEzspDsplxi40tUDkrpBMqkg_WPJXQ_3dw5sDqasph9XjXB3q8mw1g-8UMUxQPUv-RTH3kOqRGnK4Z5dGdLVVQTzANZT3W/s1600/ripper+street.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw2XKs6jHXlVtbbcM1JJXEwyYzuqG8oSs9CoDocx-XzToLm4vEzspDsplxi40tUDkrpBMqkg_WPJXQ_3dw5sDqasph9XjXB3q8mw1g-8UMUxQPUv-RTH3kOqRGnK4Z5dGdLVVQTzANZT3W/s1600/ripper+street.jpg" /></a> Un mot d’abord sur <b>Ripper Street</b>, qu’Alexandra de <a href="http://bouteillemer.wordpress.com/" target="_blank">la Bouteille à la Mer</a> m’a fait découvrir grâce à un billet fort intéressant. Il n’y a encore qu’une saison, faite de huit épisodes d’une heure chacun – une fois de plus, la BBC produit des sortes de mini-films de qualité. Cette série nous montre les enquêtes d’un commissariat de police dans les années 1890 d’un Londres sombre et insalubre, avec à son centre, l’inspecteur Reid, dont la fille a disparu et qui est obsédé par un tueur en série nommé « the Ripper ». L’esthétique est très sympa, l’histoire entraînante, et les acteurs vraiment bons (les fans de <b>Game of Thrones </b>retrouveront quelques uns de leurs chouchous, notamment avec un certain Bennet adorable comme tout). Mon favori personnel ici cependant, c’est l’Américain fugitif, proxénète, et expert en cadavres (il n’a pas l’air très fréquentable comme ça mais c’est à mon sens le personnage le plus riche de la série, et de loin). </div>
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J’ai eu un peu de mal à m’immerger dans la série aux premiers épisodes ; je trouve que ça partait trop dans tous les sens sans véritable énergie unificatrice et que parfois les raccords étaient mal organisés, ce qui complique la compréhension de certaines choses (alors que l’intrigue est à peu près 30 fois moins compliquée que celle de <b>Sherlock</b> et que Sherlock est passé crème pour mes neurones dès le premier visionnage), de plus les personnages féminins laissent franchement à désirer… mais <b>les trois derniers épisodes de la saison étaient excellents</b> (par rapport aux autres qui étaient juste bons), ce qui a énormément fait monter cette série dans mon estime : après tout, les débuts laborieux, de nombreuses séries en ont connus !</div>
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Et un autre mot sur <b>Dexter </b>(je sais, j’ai huit ans de retard, mais je le vis bien).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcRkinMthQ5opNwez6a8k8uGup6VlVzAxG4xuyeGJQUhQmvU1TlpMvdfiZoOdkyHlwiN2D4QCgUOH2fgl3FyfHIxzOukF6WYe-Mtp_8a8q5VmpUd9Gwuc-stEQT2_oyuCqdx1kGX8EeAt4/s1600/dexter.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcRkinMthQ5opNwez6a8k8uGup6VlVzAxG4xuyeGJQUhQmvU1TlpMvdfiZoOdkyHlwiN2D4QCgUOH2fgl3FyfHIxzOukF6WYe-Mtp_8a8q5VmpUd9Gwuc-stEQT2_oyuCqdx1kGX8EeAt4/s200/dexter.jpg" width="150" /></a></div>
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<b>Très, très bonne découverte</b>. C’est une série que je savais que j’allais regarder depuis longtemps, mais je n’ai jamais trouvé le temps de la regarder avant maintenant. Il faut dire que l’acteur principal est également un des protagonistes de <b>Six Feet Under</b>, ma série préférée entre toutes, donc forcément, ça me mettait la puce à l’oreille. Eh bien, je n’ai pas été déçue ! C’est dynamique, c’est drôle, c’est totalement barré, c’est osé, et c’est… très addictif ! Je viens de finir la première saison, j’ai de quoi regarder la deuxième, mais les semaines de vacances sans wifi (et donc sans accès aux saisons 3 et suivantes) vont être une dure mise à l’épreuve.<br />
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Regardez le générique d’opening et vous serez conquis (âmes chochottes s’abstenir !).</div>
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C’est tout pour le moment, chers lecteurs ! Sachez aussi que je lis <i><b>Les Misérables</b></i> en ce moment (on a tous un classique incontournable qu’on n’a honteusement jamais lu, c’était jusqu’ici le cas pour moi avec <i>Les Misérables</i>, dont j’avais lu 100 pages en deux jours avant… d’entrer en prépa). J’ai donc repris ma lecture au tout début, et j’en suis à présent page 149 dans une vieille édition avec deux tomes de quelques 800 pages chacun). Cette lecture me tenait à cœur depuis un moment, donc je profite des vacances loin des tentations du wifi meurtrières pour les gros classiques pour me mettre à fond dedans.</div>
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<i>Bons baisers normands de la Côte Fleurie !</i></div>
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<i>Alacris</i></div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-25676902299946408412013-07-14T15:12:00.004+02:002013-07-14T15:14:12.939+02:00Un dernier fourre-tout avant de partir en vacances...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfH494pW359D-6qoOeqouHYjqraQDEl3_HkerQT0YM-yn-DGNaD8QhIAWAN3maY2XjEt-x1EVJo0zkapcWVOTeMl4lPC5R8sBbzb5dwNrM_Pb6BUHWLRpZokQ9UWasiGQdrxnTV8vuiRJr/s1600/la+qu%25C3%25AAte+d%2527ewilan+tome+3+l%2527%25C3%25AEle+du+destin.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfH494pW359D-6qoOeqouHYjqraQDEl3_HkerQT0YM-yn-DGNaD8QhIAWAN3maY2XjEt-x1EVJo0zkapcWVOTeMl4lPC5R8sBbzb5dwNrM_Pb6BUHWLRpZokQ9UWasiGQdrxnTV8vuiRJr/s320/la+qu%25C3%25AAte+d%2527ewilan+tome+3+l%2527%25C3%25AEle+du+destin.jpg" width="218" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'île du Destin</i></td></tr>
</tbody></table>
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Bonjour à toutes et à tous !</div>
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<br /></div>
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Un article un peu bordélique encore une fois, avec des films, des livres, et des mangas (non, cette fois-ci pas d'opéra ni d'expo, ceci est un article fourre-tout de niveau 1, ça reste à peu près cohérent !).</div>
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<b>Je pars en Normandie chez mes grand-parents demain, pour deux semaines... sans wifi !</b> (oui, les maisons de vacances sans wifi existent encore, et non, je n'ai pas de machine à remonter le temps, je vis bien en 2013 comme vous). Donc je me suis dit qu'un petit récapitulatif de mes lectures et visionnages ne pourrait pas faire de mal à ce blog.</div>
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J'aimerais d'abord dire un mot de <b><i>L'île du Destin</i>, le tome 3 de <i>La Quête d'Ewilan</i></b>, la première trilogie sur Ewilan de <b>Pierre Bottero</b>. Je ne vais pas faire une chronique complète mais si vous désirez voir mes chroniques des tomes 1 et 2, elles sont juste un peu plus loin dans les articles plus anciens.</div>
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C'est encore une fois une lecture que j'ai beaucoup appréciée ; retrouver les personnages habituels tels que Edwin, Ellana, Bjorn, Salim, Maître Duom, Akiro cette fois-ci, etc., m'a fait très plaisir, et je suis contente d'avoir espacé mes lectures des tomes afin que les retrouvailles avec les personnages soient d'autant plus heureuses. <b>L'auteur est fidèle à lui-même dans ce tome avec un humour toujours présent, des rebondissements, et un monde fictif qui s'enrichit de plus en plus, pour finalement nous laisser entrevoir à la fin du tome la conquête future de tout un univers encore inconnu</b>, dans les trilogies suivantes... ce qui donne bien sûr envie de se mettre de suite à la lecture des <i>Mondes d'Ewilan</i> ! Mais je vais patienter un peu, j'aime savourer chaque tome indépendamment des autres.</div>
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Par ailleurs, les fans des <b>histoires de la Table Ronde</b> (non, je ne pense pas du tout à toi <a href="http://thejamestinediaries.hautetfort.com/" target="_blank">Jamestine</a>) seront heureux d'apprendre qu'il y a dans ce tome un personnage qui pourrait bien être lié à un certain Merlin... à voir !</div>
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<span style="text-align: justify;"> </span><span style="text-align: justify;"> On continue avec quelques films que j'ai vus ces derniers temps : </span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihSEXTN6Q-q0B3-w53yQNLid3_RzW-rs2mfrNO718eK1GPZwu9oXatDshzdGf825-kZA1iDZga014hHe8agroD_gKkG2o0xf0qgD-Z4NYggKOPalsqWSsTfiy5ThqKy027NG-BqmbwwHQ0/s1600/l%2527empire+du+soleil+affiche.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihSEXTN6Q-q0B3-w53yQNLid3_RzW-rs2mfrNO718eK1GPZwu9oXatDshzdGf825-kZA1iDZga014hHe8agroD_gKkG2o0xf0qgD-Z4NYggKOPalsqWSsTfiy5ThqKy027NG-BqmbwwHQ0/s320/l%2527empire+du+soleil+affiche.jpg" width="214" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6c9MBtK5t3m9NGi1d8YvtQIsj18IBmgMWr-euO0WrBJXiTa26AKb7f15kEi-I4oNSbPIQTzhspn6sM1O6fgap65WuMqPdO7wrjdkHc5ouBhFhueQU5HITQcHVx77LQyOhYyhgyvKiPFxC/s1600/l%2527enfance+d%2527ivan+affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6c9MBtK5t3m9NGi1d8YvtQIsj18IBmgMWr-euO0WrBJXiTa26AKb7f15kEi-I4oNSbPIQTzhspn6sM1O6fgap65WuMqPdO7wrjdkHc5ouBhFhueQU5HITQcHVx77LQyOhYyhgyvKiPFxC/s320/l%2527enfance+d%2527ivan+affiche.jpg" width="242" /></a></div>
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- <b><i>L'Empire du Soleil </i></b>(1987) de Spielberg, avec John Malkovitch et... Christian Bale quand il avait 13 ans. C'est un<b> très, très beau film</b>, dont l'histoire commence en Chine n 1941 juste avant que les Japonais n'envahissent le territoire. James ou "Jamie" est un petit garçon privilégié dont la vie bascule lorsqu'il se voit séparé de ses parents au milieu du désordre ambiant... commence alors pour lui une vie de subsistance, de rue en rue puis dans les camps. Les plans sont magnifiques, la relation entre James et le personnage interprété par John Malkovitch est émouvante, et la métamorphose de Christian Bale entre le début et la fin du film est saisissante.</div>
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- <i><b>L'Enfance d'Ivan</b></i> (1962) d'Andreï Tarkovski. Encore un film sur un jeune garçon que la guerre force à se transformer en véritable guerrier. Il s'agit là d'un film engagé par rapport au conflits des Russes contre les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale, et durant tout le film le spectateur est résolument du côté des Russes, donc les personnages sont moins ambigus que dans <i>L'Empire du Soleil</i>, et la portée en est sans doute moins universelle. Mais c'est <b>un beau film ( très pesant cela dit, il faut être capable de l'encaisser</b>, d'autant plus qu'il est long). Il y a des scènes très expérimentales à l'ambiance surréaliste que j'ai trouvées intéressantes, d'autres les trouveront incompréhensibles et sans intérêt, ça dépend vraiment de ce qui vous botte en matière de cinéma !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXTD11XnVf3rsGnwejbkE3-9TIScRA4cgRn1b3IqSxR-4S_kxJUAE2gnajMwIiuEOdGp_E6IKD-0AmU4eiT15ghglgn2B-OYadq9hSeu9l21sV1Rhyphenhyphen-oZPZHXje2UMYs4HfQPL5lKGypl/s1600/ed+wood+affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXTD11XnVf3rsGnwejbkE3-9TIScRA4cgRn1b3IqSxR-4S_kxJUAE2gnajMwIiuEOdGp_E6IKD-0AmU4eiT15ghglgn2B-OYadq9hSeu9l21sV1Rhyphenhyphen-oZPZHXje2UMYs4HfQPL5lKGypl/s320/ed+wood+affiche.jpg" width="226" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigtzemkvzCNX488gbTPOK6BBlsmx6zkWPA1_FBnXii7q2kW4LTkv8BEs2lgIueETdi6NI8Ml8Ya6-745zEUrHhGHMPABELFGtsovlw5ZbkyZOVLkMubsnP1IYQfLexMPsoVHmjYcCM4Qkr/s1600/le+miroir+affiche+tarkovski.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigtzemkvzCNX488gbTPOK6BBlsmx6zkWPA1_FBnXii7q2kW4LTkv8BEs2lgIueETdi6NI8Ml8Ya6-745zEUrHhGHMPABELFGtsovlw5ZbkyZOVLkMubsnP1IYQfLexMPsoVHmjYcCM4Qkr/s320/le+miroir+affiche+tarkovski.jpeg" width="239" /></a></div>
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- <b><i>Ed Wood</i></b> (1994) de Tim Burton. L'un des premiers films avec Johnny Depp de Tim Burton, qui est un réalisateur auquel je m'intéresse (je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un de mes réalisateurs préférés car si j'adore <i>Big Fish</i> et <i>L'étrange Noël de Mr Jack</i>, et que j'ai un petit faible pour <i>Les Noces Funèbres</i> et<i> Sleepy Hollow</i>, dans l'ensemble j'aime moins les autres - eh non, je ne suis pas une grosse fan d'<i>Edward aux mains d'argent</i> ni de ses <i>Batman</i>-, <i>Sweeney Todd</i> m'a fait peur la première fois que je l'ai vu et je n'ai pas osé le revoir XD, et récemment <i>Dark Shadows</i> m'a laissée un peu sceptique). J'ai été <b>assez déçue</b> par ce film ; je l'ai trouvé trop long et il m'a l'ennuyée, et puis je n'ai pas accroché. C'était sympa quand même de voir le style de Tim Burton dans les années 90 (mon dernier visionnage de <i>Mars Attacks</i> remonte à mes dix ans, je crains que mon souvenir s'en soit effrité), et le scénario du film (un réalisateur raté qui s'acharne à faire des mauvais films d'horreur et à en faire les joyaux d'Hollywood) était plutôt drôle.</div>
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<br /></div>
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- <b><i>Le Miroir</i></b> (1975) de Tarkovski à nouveau. Excellent film, très très très très beau, des plans sublimes de la campagne et des personnages (un plan MAGNIFIQUE ou là protagoniste trempe ses cheveux dans une bassine et se relève, telle un zombie, titubant dans une salle qui tombe en ruines). Je ne sais même pas par où commencer pour vous le décrire donc je vais me contenter de dire que c'est <b>un des plus beaux films que j'aie jamais vus</b>, entrecoupés de poèmes lus par l'auteur. Au centre de l'intrigue, une mère, son fils, et le père qui est parti car sa femme était trop "émancipée", trop indépendante ; les générations se mêlent, la protagoniste et la mère du mari semblent une seule et même personne par moments, le fils rêve d'autres membres de la famille qui prennent vie dans son imagination... je crois que voir le film dix fois ne ferait qu'ajouter des possibilités au scénario au lieu de me faire comprendre "mieux" ce qui se passe et j'ai peur de dire une bêtise, alors je m'arrête ici.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqEeFb6k2PKmyzkjx40r9wVPALmZ1fUBuJ0MQabjxxaRYm_cqNwMq0XdVFedDJET7HGz8c08SYKloi_bTaI2Vtha_HxVQPEpmJml-xPUEczM_AZroNJcgFtMxILFwDBZ47Mv0Zsa6m38xH/s1600/swap+Luthien.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqEeFb6k2PKmyzkjx40r9wVPALmZ1fUBuJ0MQabjxxaRYm_cqNwMq0XdVFedDJET7HGz8c08SYKloi_bTaI2Vtha_HxVQPEpmJml-xPUEczM_AZroNJcgFtMxILFwDBZ47Mv0Zsa6m38xH/s200/swap+Luthien.JPG" width="158" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmhsqU0LkW9JJ0GYRmmZmR8W6tPZeMuAunbyDmj2UiZfyi08G8nIkDsYf0QRb4Pba1eEp_rvcYe-PQNFroaR8T35510QSSBHISOM8gkYhTnTM95UmKQIc42jdfKartncGVJAvXRaxZE63n/s1600/chihayafuru.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmhsqU0LkW9JJ0GYRmmZmR8W6tPZeMuAunbyDmj2UiZfyi08G8nIkDsYf0QRb4Pba1eEp_rvcYe-PQNFroaR8T35510QSSBHISOM8gkYhTnTM95UmKQIc42jdfKartncGVJAvXRaxZE63n/s200/chihayafuru.jpg" width="162" /></a></div>
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<div style="text-align: justify;">
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Je tiens maintenant à fêter ici <b>mon premier swap</b>, avec <a href="http://andimagine.wordpress.com/" target="_blank">Luthien</a>, qui a été très gentille de m'envoyer "<b><i>Fukushima, Récit d'un désastre</i></b>" de Michaël Ferrier dont elle avait fait une très belle chronique sur <a href="http://andimagine.wordpress.com/" target="_blank">son blog</a>. Avec un joli marque-page en plus, c'est adorable n_n. Merci encore !</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En réponse, je lui ai envoyé le tome 3 du manga <b>Chihayafuru</b> dont j'ai découvert l'animé grâce à elle (là aussi, jolie chronique sur son blog !). Malheureusement elle l'avait déjà commandé >.< mais je saurai me montrer plus rusée à l'avenir. En tout cas Chihayafuru est un manga fort sympathique (et fort addictif) qui raconte les <b>péripéties d'un club de karuta</b> (un jeu à deux où 100 cartes sont disposées sur le terrain ; il faut les prendre le plus rapidement possible pendant qu'un lecteur chante chacun des poèmes inscrits sur les cartes), avec une petite histoire d'amour à la clé même si elle reste dans l'arrière-plan et ça n'est pas plus mal comme ça (personnellement je suis Team Taichi même si c'est un sale gosse quand il est gamin, vous me direz si vous êtes plutôt Team Arata ^_^). L'équipe du lycée Mizusawa va de tournoi en tournoi, chacun des joueurs a un style de karuta différent... bref, ce manga respire la fraîcheur, et pour l'instant il y a deux saisons de 25 épisodes, et 3 tomes sortis en France.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvbvLCvMSmb05crjRp_KsjvdLr8inkHR_OYhb7czdH8MB_Ax8Z-mZ0dNp3sxcRQ3MGG2_i0JVQszkD0zp6tq4BXusNym0J5J5j2mc6N2ngPIQ0EB4M55feCCpYKvZZYiKbwyS8ZJAqdaYa/s1600/Special_Stamp_by_Kezzi_Rose.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvbvLCvMSmb05crjRp_KsjvdLr8inkHR_OYhb7czdH8MB_Ax8Z-mZ0dNp3sxcRQ3MGG2_i0JVQszkD0zp6tq4BXusNym0J5J5j2mc6N2ngPIQ0EB4M55feCCpYKvZZYiKbwyS8ZJAqdaYa/s1600/Special_Stamp_by_Kezzi_Rose.png" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBHixG21DDxh-iYEGqhEQPUuLRj09gvZoAVHr4D442Y2bWCUQ80Tq7AYfeSgWITGkAEcNORWgM3HDH43v49m5ZNSIw6V2g0mh-jDfWz-JCjwG8Df4ufBFb3GOzjxs5n9uPf0rvzuuGgBMb/s1600/I_Support_Imagination_stamp_by_c3ph31d.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBHixG21DDxh-iYEGqhEQPUuLRj09gvZoAVHr4D442Y2bWCUQ80Tq7AYfeSgWITGkAEcNORWgM3HDH43v49m5ZNSIw6V2g0mh-jDfWz-JCjwG8Df4ufBFb3GOzjxs5n9uPf0rvzuuGgBMb/s1600/I_Support_Imagination_stamp_by_c3ph31d.gif" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio7WyRu6swuRCiYUF2kVXDLps55vm8CcizsIrCAjFmw211V4_HVPrunmotyyBEUqANmZmb-HZl0e7R9uUEEbYosYqEThUh2rrrDnY8ijJVmx94nM4BRdHqaT_f3Gmt_Q-qKGwdZcJnv3cE/s1600/freak_Stamp_by_zilla774.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio7WyRu6swuRCiYUF2kVXDLps55vm8CcizsIrCAjFmw211V4_HVPrunmotyyBEUqANmZmb-HZl0e7R9uUEEbYosYqEThUh2rrrDnY8ijJVmx94nM4BRdHqaT_f3Gmt_Q-qKGwdZcJnv3cE/s1600/freak_Stamp_by_zilla774.gif" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEvSxm9YAoldHPqHuDHpqisywW5fb1LdCU6burbFfTiDVYQNAdUH8FySBk1hHS_0HtI5FDCnhP41M7ZyLqdylym2Z-aGLetYuqj3GTYJaFLF7YVNexT1Wb5v2FtWT5NkUiGcA7juQtfYhh/s1600/Fantasy_is_my_Reality_stamp_by_purgatori.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEvSxm9YAoldHPqHuDHpqisywW5fb1LdCU6burbFfTiDVYQNAdUH8FySBk1hHS_0HtI5FDCnhP41M7ZyLqdylym2Z-aGLetYuqj3GTYJaFLF7YVNexT1Wb5v2FtWT5NkUiGcA7juQtfYhh/s1600/Fantasy_is_my_Reality_stamp_by_purgatori.png" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBLXlJvMz7EhV3S3F_0FJZO7vepEO7Y4OBEn8FfcIq69QmwbOVdgpWEKxACvfi2EtzFe5-xwLhS7FnVK5k9wvfvkDpI4PF4z47smBJfy7wyLOiaJly6PoKrvWKVIrOOmj7BXMIk31rY8eE/s1600/Stamp___I__m_not_weird_by_Roxy317.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBLXlJvMz7EhV3S3F_0FJZO7vepEO7Y4OBEn8FfcIq69QmwbOVdgpWEKxACvfi2EtzFe5-xwLhS7FnVK5k9wvfvkDpI4PF4z47smBJfy7wyLOiaJly6PoKrvWKVIrOOmj7BXMIk31rY8eE/s1600/Stamp___I__m_not_weird_by_Roxy317.gif" /></a></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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C'est tout pour aujourd'hui ! Je file préparer ma valise, <b>en espérant que je réussirai à trouver du wifi à l'office du tourisme</b> quand je serai chez mes grand-parents, histoire de quand même poster un ou deux articles par semaine et de me tenir à peu près à jour sur les autres blogs (avec beaucoup, BEAUCOUP d'espoir). Bisous à tous, bonnes vacances à ceux qui ont la chance de partir (<strike>un joyeux non-anniversaire aux autres</strike>), et à très bientôt !</div>
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Alacrishttp://www.blogger.com/profile/14242270725896726880noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-4450590970050915989.post-3043139209794058332013-07-08T11:02:00.003+02:002013-07-08T11:02:43.864+02:00La vie en noir et rose : expo Marie Laurencin au Musée Marmottan Monet<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7ZxsY2QOa7MxLrXVIQqz5NIzfsu-bmOV-dIVXwtbVlV9_tpuiLe9Q-RI6_ztBJFK0EnCL9gtjA554cHZPxy3YjCIlSUeVEvET0xSL4BarACVHapg_rPMzD9GYgwlwH7KPKI46aR5kl7pt/s1600/expo+marie+laurencin+mus%25C3%25A9e+marmottan+monet.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7ZxsY2QOa7MxLrXVIQqz5NIzfsu-bmOV-dIVXwtbVlV9_tpuiLe9Q-RI6_ztBJFK0EnCL9gtjA554cHZPxy3YjCIlSUeVEvET0xSL4BarACVHapg_rPMzD9GYgwlwH7KPKI46aR5kl7pt/s320/expo+marie+laurencin+mus%25C3%25A9e+marmottan+monet.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"<i>Mon autoportrait</i>" 1924, et <br />accessoirement affiche de l'expo</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Récemment je suis allée visiter <b>l'expo sur Marie Laurencin au Musée Marmottan Monet </b>avec Grazyel (décidément, on écume les expos parisiennes ensemble).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette expo a été un gros coup de coeur pour moi.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Marie Laurencin était une figure que je connaissais depuis le lycée (comment parler d'Apollinaire sans évoquer <i>Le Pont Mirabeau</i> et parler de sa liaison orageuse avec la muse qui l'inspira ?), et qui m'avait toujours intriguée. Je n'ai pas été déçue par cette expo, qui m'a fait pénétrer dans le monde envoûtant d'une des rares femmes artistes du début de siècle, aux confluents de tous les courants artistiques qui se sont succédés, sans jamais correspondre tout à fait à l'un d'entre eux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbjBd3RXT_WVrTLqgt_pblq7-7BT_wKYB31mKC_IkXZ5gbjWhaP450-JalIFeOQCS3Md_DtnVurZMd1qwktwztjGWZeB9qtT0LaIVzNjTZU2kBIxSgyzWom0rK2o1d3EPVNl7PbUq6d8Yd/s1600/marie+laurencin+autoportrait+1905.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbjBd3RXT_WVrTLqgt_pblq7-7BT_wKYB31mKC_IkXZ5gbjWhaP450-JalIFeOQCS3Md_DtnVurZMd1qwktwztjGWZeB9qtT0LaIVzNjTZU2kBIxSgyzWom0rK2o1d3EPVNl7PbUq6d8Yd/s320/marie+laurencin+autoportrait+1905.png" width="268" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Autoportrait</i>, 1905</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUHvnWpU_kgkfLvDftnkTeSdntErAAPRmPd0FJl_eq92BZMfr2sVLBF44Xly-wE4Js8pFf1KejEGGWCi3cCl5c_cz1r9mf_B-ocIo6x0YzlSt0Unqf_Syix3M-VQt1JzQB5RCnjoqQ_oj6/s1600/marie+laurencin+1908+autoportrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUHvnWpU_kgkfLvDftnkTeSdntErAAPRmPd0FJl_eq92BZMfr2sVLBF44Xly-wE4Js8pFf1KejEGGWCi3cCl5c_cz1r9mf_B-ocIo6x0YzlSt0Unqf_Syix3M-VQt1JzQB5RCnjoqQ_oj6/s320/marie+laurencin+1908+autoportrait.jpg" width="250" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Autoportrait</i>, 1908</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Marie Laurencin a vécu de 1883 à 1956. Ses oeuvres commencent à circuler dans les cercles artistiques parisiens autour de 1905 - en 1907, c'est la rencontre avec Apollinaire, qui lui fera connaître Picasso, Matisse, Gertrude Stein...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui est amusant, c'est d'observer l'évolution très rapide de son coup de pinceau dans ces années-là ; le <b>changement d'esthétique entre son autoportrait de 1905 et celui de 1908 ci-dessus est particulièrement saisissant !</b> On sent l'<b>influence des cubistes</b> qui est passée par là, cependant Marie Laurencin reste toujours à l'écart de ces tendances, peaufinant son propre style... très vite, elle va s'orienter vers des figures plus éthérées, à la peau diaphane, aux yeux noirs sans contours, et aux corps de papier ou d'eau.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinFqn_SxljbHT4YCxdZ_j5zVApY6b78sg3DKfww0cQi9bIPyIMeIWC6rFFRAAAAlDn1o41zooRloPcLpD-ISVJmt9GVYLiwra2Ka6jOHz-Uhj_NlKs1493UVbTLkKu7EoiMFMFYTGnVu07/s1600/l%2527%25C3%25A9ventail+laurencin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinFqn_SxljbHT4YCxdZ_j5zVApY6b78sg3DKfww0cQi9bIPyIMeIWC6rFFRAAAAlDn1o41zooRloPcLpD-ISVJmt9GVYLiwra2Ka6jOHz-Uhj_NlKs1493UVbTLkKu7EoiMFMFYTGnVu07/s320/l%2527%25C3%25A9ventail+laurencin.jpg" width="243" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'éventail</i>, 1911</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs_Lm58_IYvhmATzN-Y4OJZ1GYCK9udMm2sAfzpSxnGJRa2EHWxtBhUiTS24YmX0sF_0RjD5UtdWgPl-jFx-fQrLzWeq1joIZlx3hmDsQ-vE5w9ILUEEn7X8EumQWDVmY50EglYYzH2GFp/s1600/marie+laurencin+femme+%25C3%25A0+la+corbeille+de+fruits.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs_Lm58_IYvhmATzN-Y4OJZ1GYCK9udMm2sAfzpSxnGJRa2EHWxtBhUiTS24YmX0sF_0RjD5UtdWgPl-jFx-fQrLzWeq1joIZlx3hmDsQ-vE5w9ILUEEn7X8EumQWDVmY50EglYYzH2GFp/s320/marie+laurencin+femme+%25C3%25A0+la+corbeille+de+fruits.jpg" width="234" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Femme à la corbeille de fruits</i>, 1908-10</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtXeIPTTH4w6dd0GnRCNDpqALMhKhP6plzb98YMbJJaByF0kBWPZQNEohwQnaIxAtSBBA0y9vchyM8qRGI4YfZxPgZB9ZZd5C0hHirkvHqNktTQ8IxkfvOBPJrUApkbWAniN6iI1XMsoyl/s1600/la+songeuse+1911.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtXeIPTTH4w6dd0GnRCNDpqALMhKhP6plzb98YMbJJaByF0kBWPZQNEohwQnaIxAtSBBA0y9vchyM8qRGI4YfZxPgZB9ZZd5C0hHirkvHqNktTQ8IxkfvOBPJrUApkbWAniN6iI1XMsoyl/s200/la+songeuse+1911.jpg" style="cursor: move;" width="156" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La Songeuse</i>, 1911</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b>Figures sibyllines aux yeux sombres, tristes, et séducteurs</b>, inspirés de sa propre apparence, peuplent ses tableaux. Un air félin et doucement dangereux se dégage de l'ensemble... la femme, créature pleine de charmes, ensorcelle notamment par sa <b>silhouette longiligne</b>, ses <b>mains aux doigts fins et interminables</b>, ses traits fins. La profondeur du champ diminue, le monde en trois dimensions que la peintre a appris à dessiner pendant ses études à l'académie Humbert disparaît au profit d'un <b>monde "en 2D"</b>. Ses modèles, peu à peu, se détachent de l'humain pour devenir des figures de peinture ou de papier : voyez comme <b>la tresse de la jeune femme de <i>L'éventail </i>ressemble à un morceau de papier</b> qu'on aurait enroulé sur lui-même...</div>
<div style="text-align: justify;">
Picasso fait l'acquisition de La Songeuse pour sa collection personnelle, reconnaissant la spécificité irréductible de l'art de Marie Laurencin. Dans ce tableau, on trouve déjà les composants de l'oeuvre plus mature de l'artiste : un regard songeur et impénétrable, dirigé vers le vide, une position oisive et nonchalante, l'ennui qui dévore les jeunes femmes de l'époque, la perte du corps dans le flou des jambes... et toujours l'éventail, symbole ultime de féminité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ1HgllrClFgZByp1iFT8iz2prLHunCJTUGj6gh1L1p9h9BTB7fFqBNcRjI6243gcNOpyCVH3GuryF7S8smuCI3R1ibeNxxorOUdzqE4BdeARFA3McHSveLyAdfwPavrpDbdkt4sZC-XqD/s1600/la+danse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="325" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ1HgllrClFgZByp1iFT8iz2prLHunCJTUGj6gh1L1p9h9BTB7fFqBNcRjI6243gcNOpyCVH3GuryF7S8smuCI3R1ibeNxxorOUdzqE4BdeARFA3McHSveLyAdfwPavrpDbdkt4sZC-XqD/s400/la+danse.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le bal élégant ou La danse à la campagne</i>, 1913</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Il apparaît très tôt que le monde créé par Marie Laurencin est un monde de femmes, ou du moins de figures androgynes. Voyez comme les jambes, les bras des deux danseurs sont identiques ; de plus, ses figures strictement féminines (si tant est que le strictement féminin et le strictement masculin existent chez elle) ont peu, voire pas du tout de poitrine. <b>Rien ne sépare donc clairement le féminin du masculin, et l'androgyne se pose comme la figure esthétique la plus parfaite, réunissant en lui seul la beauté des deux sexes</b>.</div>
<div style="text-align: right;">
</div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg66b7AyFfpWWuAZQpEE-HCO2QbBhf0Hz-zM-pQ0INtDMr7JTHkOKy1vjDWckfiyNyIc1NyC_-A-V26s87BvsxkwqnokXrGJoZ2Xwxcu0zw7lyGXGXvlgJElmrzDj1KIpaBEcC9OBHFHGI6/s1600/les+jeunes+filles+1909.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="247" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg66b7AyFfpWWuAZQpEE-HCO2QbBhf0Hz-zM-pQ0INtDMr7JTHkOKy1vjDWckfiyNyIc1NyC_-A-V26s87BvsxkwqnokXrGJoZ2Xwxcu0zw7lyGXGXvlgJElmrzDj1KIpaBEcC9OBHFHGI6/s320/les+jeunes+filles+1909.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Les jeunes filles</i>, 1909</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Ces femmes ou figures androgynes, pour <b>peupler la solitude d'un monde sans activité</b> (les femmes du monde bourgeois ne travaillaient pas), <b>s'entourent de biches, de lévriers</b>, de petits chiens et chats domestiques qui, sur le modèle de leurs maîtresses, présentent des membres longilignes et étirés à l'infini.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En parallèle, <b>l'hédonisme</b> (philosophie de l'oisiveté et des plaisirs) s'intensifie, et l'utopie de l'<b>amour lesbien</b> prend une place de plus en plus prédominante...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYI8QGhmO5BQvLKHu047PnRYWdT0u6yIhfNNwHiACPUrsBdPjvNGxfNsBZq4C8V24Fpqu35AQJwVY1wAUCkE9qxc6LOOTqMGhkCIEtXej2KGSfyfHqF30jx24NpQbXedfNevj9gTtzdF_O/s1600/les+deux+espagnoles.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYI8QGhmO5BQvLKHu047PnRYWdT0u6yIhfNNwHiACPUrsBdPjvNGxfNsBZq4C8V24Fpqu35AQJwVY1wAUCkE9qxc6LOOTqMGhkCIEtXej2KGSfyfHqF30jx24NpQbXedfNevj9gTtzdF_O/s320/les+deux+espagnoles.jpg" width="262" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Les deux Espagnoles</i>, 1915</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb-Hf7k2Abxvw7gRfGO4ZrQakvmNlwmvStxcQhGJDwAU29v9_Qm063y96SWMGz78FfeZHn7TZkEHPGhKfTsg_wEW77QEvvyz3BJi8EvUylRBSu2dy46c7XAHHADgzhjBBXZ0kPpV7Y8B3G/s1600/majas+au+balcon+goya.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb-Hf7k2Abxvw7gRfGO4ZrQakvmNlwmvStxcQhGJDwAU29v9_Qm063y96SWMGz78FfeZHn7TZkEHPGhKfTsg_wEW77QEvvyz3BJi8EvUylRBSu2dy46c7XAHHADgzhjBBXZ0kPpV7Y8B3G/s320/majas+au+balcon+goya.jpg" width="184" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Majas au balcon</i>, de Goya</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Avant le début de la guerre, Marie Laurencin épouse un baron allemand (probablement bisexuel comme elle, et qui la laisse fréquenter les femmes qu'elle désire), et ils doivent donc s'exiler en Espagne pendant cinq ans. A Madrid, Marie Laurencin <b>découvre Goya</b> et s'inspire de son tableau "Majas au balcon" pour "Les deux Espagnoles", où reviennent des éléments constituants de son oeuvre : l'éventail de la féminité, la main désarticulée... mais se précisent également à présent de nouveaux traits : la peau pâle, le <b>corps de poupée</b>, les profonds yeux noirs, les décorations dans les cheveux...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv6ROExqG6MiIJotTevFZlkzGMSy7NLIwD6_0-Wrp5MSJ7FauwasOE3xHQqlUP5zaHM4JGuDYO6NSh94BADeOiMfrJvHFZyLIvpWFdaIpU7HWLewTAHQwomTkf2IwveMpQ2ihxi8gHZGvq/s1600/la+liseuse+marie+laurencin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv6ROExqG6MiIJotTevFZlkzGMSy7NLIwD6_0-Wrp5MSJ7FauwasOE3xHQqlUP5zaHM4JGuDYO6NSh94BADeOiMfrJvHFZyLIvpWFdaIpU7HWLewTAHQwomTkf2IwveMpQ2ihxi8gHZGvq/s320/la+liseuse+marie+laurencin.jpg" width="259" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La liseuse</i></td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8ho0wg-Sl4oN-3npCmjOtwyiNU1rKQ_w_4EtG4T2A-itCo5KFab3otw-Dn_PYDqfcGfpilFWz4Kcvd7MWw-AS7G23CoOgq-Fdq4wNgfLTJqGT3kRUMWrk7cIlGMxAoycc0VerIjOzKx68/s1600/les+trois+gr%25C3%25A2ces.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8ho0wg-Sl4oN-3npCmjOtwyiNU1rKQ_w_4EtG4T2A-itCo5KFab3otw-Dn_PYDqfcGfpilFWz4Kcvd7MWw-AS7G23CoOgq-Fdq4wNgfLTJqGT3kRUMWrk7cIlGMxAoycc0VerIjOzKx68/s320/les+trois+gr%25C3%25A2ces.jpg" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Les trois Grâces, 1921</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une nouvelle esthétique est enclenchée, un nouveau mode de beauté féminine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ses tableaux se font l'apologie d'une beauté fugitive - les traits limpides de ses figures, comme constituées d'eau -, et en même temps statique : <b>ses toiles sont autant de maisons de poupée en 2D qui abritent des êtres de porcelaine ou de tissu</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Trois Grâces, habituellement représentées dansantes ou tout du moins gaies et animées, prennent dans son monde une allure figée, triste, comme dans l'attente...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2D0QFTwmI65WHqLI-N8OeUzid4zxxnQYd7tcIWUJc545n9qWcNlen8CpaWkH6Bexyvd9tqeUemLZmIzN3RmtIO7WrGLhdHi3RblQ32ZS37zY_iPk6S8x8H_g5wr6QxY-ySsMDVY6OeLbg/s1600/la+barque+marie+laurencin.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="321" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2D0QFTwmI65WHqLI-N8OeUzid4zxxnQYd7tcIWUJc545n9qWcNlen8CpaWkH6Bexyvd9tqeUemLZmIzN3RmtIO7WrGLhdHi3RblQ32ZS37zY_iPk6S8x8H_g5wr6QxY-ySsMDVY6OeLbg/s400/la+barque+marie+laurencin.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La barque, 1920</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La femme qui figure dans ses tableaux est contemplative, méditative, seule et solitaire</b>. Les seuls êtres qui puissent lui tenir compagnie sont des animaux à l'air figé ou d'autres jeunes femmes mélancoliques à son image. Dès que l'homme s'invite dans les tableaux, il est soit transformé en figure androgyne, soit ignoré par les femmes autour de lui... d'où la <i>solitude infinie qui sépare les deux êtres</i> dans <i>La barque</i>. D'ailleurs, Marie Laurencin et Otto von Wätjen divorcent en 1921 alors qu'elle rentre à Paris.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est le commencement des fameuses "<b>années folles</b>", pendant lesquelles la femme s'émancipe, cesse de porter un corset... et avec ce <b>vent de liberté sexuelle</b> qui souffle sur la capitale, des cercles lesbiens se forment, et Marie Laurencin les côtoie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiflTVRU1yw6avBwFeH95Qzg6jpSAyJkkX70HfRvGHyB-IcYVMOqpOCAEyTWVSmO3Bl1sGEwO6U-7Qxi7AVEf-LyKqvZ2JKQV3ASwSRepiA4VKQQKQ1MfZP3O58EzKx1vtdpySCfAYk8cVb/s1600/danseuses.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiflTVRU1yw6avBwFeH95Qzg6jpSAyJkkX70HfRvGHyB-IcYVMOqpOCAEyTWVSmO3Bl1sGEwO6U-7Qxi7AVEf-LyKqvZ2JKQV3ASwSRepiA4VKQQKQ1MfZP3O58EzKx1vtdpySCfAYk8cVb/s400/danseuses.jpg" width="248" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Danse, 1919</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>La Danse,</i> avec La liseuse et <i>La barque</i>, est l'un de mes tableaux préférés. On se croirait <b>dans les coulisses d'un théâtre mal-famé ou d'une maison de joie</b>. Il y a toujours une femme en train de jouer de la guitare, un petit chien, du rose, du noir, des yeux sans pupilles, presque démoniaques et pourtant si doux...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A gauche, une figure à demi-cachée par un rideau regarde jalousement les deux femmes qui se séduisent sur la droite au son de la guitare. <b>Leurs mains se frôlent plus qu'elles ne se caressent</b>, et reste figées juste avant de s'atteindre ; le tableau entier est figé dans une caresse qui ne cesse de venir sans jamais que le contact ne se fasse réellement ; on est dans la douceur de l'intention, dans l'attente, mais pas encore dans la trivialité du banal toucher. Autrement dit, on est <b>à mi-chemin entre la présence et l'absence, la distante et la proximité</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais de ce fait, l<b>es figures demeurent dans une solitude profonde</b> : les deux amantes, bien qu'attirées l'une vers l'autre, ne se regardent pas.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_DAWjrCGmjeUYaenCwJkOuOhdC-JXjTcDt-glRpc0w5uaOnq3nLNIEC4ImXF30sjTOFtPpEne9x3hZ6DWsuFSwOIor2_W5JxDJIcfFn4q5C3vDb-ukiy-vskmLftOzsQyOxdDVfzSrg1x/s1600/la+femme-cheval.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_DAWjrCGmjeUYaenCwJkOuOhdC-JXjTcDt-glRpc0w5uaOnq3nLNIEC4ImXF30sjTOFtPpEne9x3hZ6DWsuFSwOIor2_W5JxDJIcfFn4q5C3vDb-ukiy-vskmLftOzsQyOxdDVfzSrg1x/s320/la+femme-cheval.jpg" width="237" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La femme-cheval</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec cette nouvelle prise de position esthétique, Marie Laurencin réalise son autoportrait le plus novateur, La femme-cheval. dedans, elle se représente en tant que <b>démiurge</b>, le regard grave, noir, et profond, le pinceau guidé par un oiseau. <b>Ses figures de femmes languides et solitaires déteignent sur elle</b> : elle aussi s'est peu à peu transformée en poupée vivant dans un monde noir et rose, entourée d'un chien, aux doigts longs et fins...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En plongeant son regard dans le nôtre, elle se désigne du doigt : la femme-cheval, c'est elle.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqhtS40XL-baI6Hzt0IU49QuggXVgEsrOWH5X4sgLWjtUiBYMNy4ojZ7I29b0t2bPEbDRA13jqDfxq4-BjJHHfl5SeXGQYDGsdldNlrBLnP43I3jvdEnV_PyrNyB_U3kbKvF-LN6-zgInf/s1600/marie+laurencin+le+baiser.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqhtS40XL-baI6Hzt0IU49QuggXVgEsrOWH5X4sgLWjtUiBYMNy4ojZ7I29b0t2bPEbDRA13jqDfxq4-BjJHHfl5SeXGQYDGsdldNlrBLnP43I3jvdEnV_PyrNyB_U3kbKvF-LN6-zgInf/s320/marie+laurencin+le+baiser.jpg" width="258" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le baiser, 1927</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"> "On jugea trop souvent fades ses visages de jeunes filles ou de femmes rêveuses, mais je les ai toujours trouvées d'une douceur qui contrastait avec la violence de l'époque, que reflète la peinture heurtée des années 30"</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipPM56x-UOnzt4xSo1RGDAk7NBrP6rIAq9v_CEnApho1wdXoN_p87-4RksnyjHnDcSyvTdmUtGFbzd6l2fvrM7YQsN5Uue8vhmGj7VxHMfwyTVuhyNiRIhJQPsiiyxXwR-oRv_Oj5j9E3f/s1600/deux+jeunes+femmes+au+violoncelle+marie+laurencin.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipPM56x-UOnzt4xSo1RGDAk7NBrP6rIAq9v_CEnApho1wdXoN_p87-4RksnyjHnDcSyvTdmUtGFbzd6l2fvrM7YQsN5Uue8vhmGj7VxHMfwyTVuhyNiRIhJQPsiiyxXwR-oRv_Oj5j9E3f/s320/deux+jeunes+femmes+au+violoncelle+marie+laurencin.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Deux femmes à la guitare, 1924</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: orange; font-size: large;"> "On a aussi dit de sa peinture qu'elle était décorative. Je la crois infiniment délicieuse, caressante, humaine, avec ses demoiselles aux yeux noyés de mélancolie, quand les siens étaient voilés par la myopie. Elle symbolise pour moi le rêve, le songe, la vision éthérée d'un univers englouti. Comme l'a écrit Apollinaire en 1913, elle exprime 'toute la grâce et le charme du monde'. Sans doute un monde qui, comme dans les contes, n'a jamais existé"</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Anne Sinclair (avant-propos dans le livre de l'exposition)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiELCe_jc_yWgyMrh3UkS8dWkwJ2YhCTTJuzw2ZCGmpIrJjYLbLiicsSeqJQDKrdTerYnPuMaNHpHhHF0O_eM_KqWS-RSPF6VnFlkeWwwfu4bh7iWMM2emGqaSqMgyDbEhe37X6zs5NwRI_/s1600/femme+%25C3%25A0+la+rose.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiELCe_jc_yWgyMrh3UkS8dWkwJ2YhCTTJuzw2ZCGmpIrJjYLbLiicsSeqJQDKrdTerYnPuMaNHpHhHF0O_eM_KqWS-RSPF6VnFlkeWwwfu4bh7iWMM2emGqaSqMgyDbEhe37X6zs5NwRI_/s320/femme+%25C3%25A0+la+rose.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Femme à la rose</i>, 1930</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La femme, toujours, est sa muse, et avec le temps devient plus en chair. La maturité des amours succède à l'attrait pour les jeunes filles. Pendant la guerre, Marie Laurencin et son amante Madame André Groult s'envoyaient des vers tels que :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"<i>Oiseaux</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Tes yeux sont deux oiseaux bleus</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Tes seins sont deux oiseaus blancs</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ta lèvre est un oiseau de feu</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ton cou un oiseau palpitant</i>"</div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwj3wedC6t7tjxiKF84YC2YqUYZNGo997LL4lp98hAQsqTop8_2lw2Ae-4W6Gl_f_UScWUqxEs14LTnYs8F8TnY3disliOdiwhNfQT3ZNKJHUngHIK2RmFe6_Zia2oAhKgj1ZtTW7gmqt4/s1600/les+acrobates+ou+femmes+de+cirque+marie+laurencin.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="270" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwj3wedC6t7tjxiKF84YC2YqUYZNGo997LL4lp98hAQsqTop8_2lw2Ae-4W6Gl_f_UScWUqxEs14LTnYs8F8TnY3disliOdiwhNfQT3ZNKJHUngHIK2RmFe6_Zia2oAhKgj1ZtTW7gmqt4/s320/les+acrobates+ou+femmes+de+cirque+marie+laurencin.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Les acrobates ou Femmes de cirque</i>, 1927</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'androgyne persiste cependant : voyez comme le titre de ce tableau, "<i>Femmes de cirque</i>", ne laisse aucun doute quant à l'identité de la figure de droite, pourtant masculine de visage...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5O_t-QeJa2quumewA7eWFIG2e-0xGgq7wDkL93Jym8yuk3iIy5lm7TboG-bk78aN7pILx_-VH4yNd5oUNI-pm6cvt9c5N72eLUHC72BdmS_e_Jha91gY09I_V3GGiUxA4KRvKbBXKWW4H/s1600/trois+jeunes+femmes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5O_t-QeJa2quumewA7eWFIG2e-0xGgq7wDkL93Jym8yuk3iIy5lm7TboG-bk78aN7pILx_-VH4yNd5oUNI-pm6cvt9c5N72eLUHC72BdmS_e_Jha91gY09I_V3GGiUxA4KRvKbBXKWW4H/s400/trois+jeunes+femmes.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Trois jeunes femmes</i>, 1953</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour finir, j'aimerais terminer cet article sur quelques phrases tirées de la superbe étude de Daniel Marchesseau dans le livre de l'exposition :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"A la fin de sa vie, l'artiste décline à l'huile ou mieux, à l'aquarelle, les <b>pages angéliques et intemporelles de romances irréelles entre fillettes, musiciennes, bergères, nymphes ou demoiselles de béguinage</b>. Comme un journal intime, elle murmure ses <b>rêveries éveillées</b> en demi-tons de rose, garance, azur ou safran"</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6TNe984408Q9NS9Rmlq7eot147Q0YD-fDlG3qginjln0LyfhDcTyiJgYj1cfJdF-SoWsavtkrAGrw9fjrzqLDBcPBof81q0ixH7zeXZFJAKH2wVVkaumQFqWfXi974W_gqZHVdhGozLCQ/s1600/la+prisonni%C3%A8re.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6TNe984408Q9NS9Rmlq7eot147Q0YD-fDlG3qginjln0LyfhDcTyiJgYj1cfJdF-SoWsavtkrAGrw9fjrzqLDBcPBof81q0ixH7zeXZFJAKH2wVVkaumQFqWfXi974W_gqZHVdhGozLCQ/s200/la+prisonni%C3%A8re.jpg" width="131" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La Prisonnière</i>, 1917</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
On peut trouver dans "son ultime répertoire de portraits une qualité de proximité, souvent nuancée de mélancolie - que la brouille du pinceau accentue. Ce monde clos participe d'une <b>inclination à la solitude</b>, où elle se complaît"</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Au soir de sa vie, en 1956, Marie Laurencin, loin d'un monde pictural qui depuis longtemps n'est plus le sien, laisse un corpus volumineux. L'amie si précieuse des poètes s'éteint parmi '<i><b>ses jeunes filles au visage triangulaire de plâtre ou de clair de lune</b>, tenant des éventails pareils aux jalousies, regardant d'un grand oeil noir s'ébattre ou se cabrer des chiens qui pourraient être <b>biches ou licornes ou n'importe quel animal de fable</b></i>' (Jean Cocteau)" </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
</div>
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